Il existe 2 types d'acte de commerce par la forme, la lettre de change et les actes accomplis par certaines sociétés commerciales.
On distingue généralement en droit des affaires deux grandes catégories d'actes de commerce par la forme. La première est constituée par la lettre de change, tandis que la seconde regroupe les sociétés commerciales par la forme. La lettre de change désigne un écrit qui met en relations trois personnes.
L'acte de commerce par accessoire
Ces actes sont également appelés les « actes de commerce au titre de l'accessoire ». Dans ce cas, on parle des actes civils qui sont réalisés par des commerçants pour les besoins de leurs commerces. C'est le cas par exemple d'un bail locatif signé pour un commerce.
Il existe 3 types d'actes de commerce, l'acte de commerce par nature, l'acte de commerce par la forme et l'acte de commerce au titre de l'accessoire.
De cette première distinction découle une distinction entre les actes civils et les actes de commerce. Ainsi, les actes civils sont ceux qui relèvent du droit commun et les actes commerciaux peuvent quant à eux être définis comme des actes accomplis par un commerçant dans l'exercice de sa profession.
Les actes de commerce sont pour l'essentiel des actes accomplis par les commerçants dans l'exercice de leur commerce, la théorie traditionnelle en distingue plusieurs catégories : les actes de commerce par nature, les actes de commerce par rattachement, et les actes mixtes.
Un acte peut être civil par accessoire.
Il s'agit alors d'une civilité accessoire subjective. Ainsi, un professionnel libéral qui réalise une opération qui serait de nature commerciale est considéré comme faisant un acte civil si cet acte intervient pour les besoins de son activité professionnelle non commerciale.
Selon la conception subjective, la qualité de l'auteur de l'acte permet de qualifier l'acte lui-même. Ainsi, les actes accomplis par un commerçant sont des actes de commerce, même si ces actes sont isolés les uns des autres.
toute opération de banque, change ou courtage; les lettres de change, mandats, billets ou autres effets à ordre ou au porteur; toutes obligations des commerçants, même relatives à un immeuble, à moins qu'il ne soit prouvé qu'elles aient une cause étrangère au commerce; B)
« Toute opération intermédiaire pour l'achat, la souscription ou la vente d'immeubles, de fonds de commerce, d'actions ou de parts de sociétés immobilières. » réalise un acte de commerce.
L'acte de commerce par nature a été défini à l'article 3 de l'AUDCG comme étant celui par lequel une personne s'entremet dans la circulation des biens qu'elle produit ou achète ou par lequel elle fournit des prestations de service avec l'intention d'en tirer un profit pécuniaire.
Acte ou fait juridique soumis aux règles du droit commercial, en raison de sa nature (ainsi l'achat pour revendre), de sa forme (ainsi la lettre de change), ou en raison de la qualité de commerçant de son auteur.
Définition de État civil. L'expression "Etat civil" désigne l'ensemble des éléments relatifs à la personne qui identifient un individu tels que les nom et prénoms, la date et le lieu de sa naissance, sa situation maritale.
L'acte de commerce par objet est un acte dont l'accomplissement est réservé aux commerçants. Aussi, une personne non-commerçante qui accomplirait un acte de commerce par l'objet s'exposerait à l'application du droit commercial, dans la mesure elle empiéterait sur le monopole des commerçants[2].
L'activité commerciale et industrielle est pour l'essentiel une activité de profit notamment l'achat pour revendre peut apparaitre comme l'archétype de l'acte de commerce. Il implique cette volonté de faire un profit. L'acte de commerce est donc un acte spéculatif.
- Est commerçant celui qui fait de l'accomplissement d'actes de commerce par nature sa profession.
La qualité de commerçant peut être obtenue pour les personnes physiques comme les personnes morales. L'importance est pointée sur le fait qu'il doit y avoir acte de commerce et que cela doit constituer une profession habituelle, comme le souligne l'article du Code de Commerce précédemment cité.
En principe, le régime juridique des actes mixtes se caractérise par une application distributive des règles du droit civil et du droit commercial. Toutefois, il n'est pas toujours souhaitable ou possible de scinder l'acte et d'appliquer un régime différent en fonction de la qualité des parties.
Qu'est ce que le statut de commerçant ? Dans une définition purement juridique, la loi inclut dans le statut de commerçant toute personne physique ou morale qui : Exerce des actes de commerce et en fait sa profession habituelle.
Quel est le rôle du droit commercial ? Mais, quel est le rôle du droit commercial ? Son objectif principal tout d'abord, est de sécuriser les marchés, mais également les rapports entre divers acteurs économiques.
D'une manière générale, les actes qui sont le fait d'un commerçant, pour les besoins de son activité commerciale, sont des actes de commerce. A contrario, les actes accomplis par un non commerçant sont des actes civils, il importe peu que l'acte soit accompli pour des besoins professionnels.
Le droit commercial est un droit d'exception car il vise à satisfaire des besoins propres c'est tout d'abord le besoin de sécurité juridique au niveau des transactions, le besoin de rapidité des transactions et le besoin de protection des investissements et donc des investisseurs.