Il existe trois sortes de propositions subordonnées : – les propositions subordonnées complétives ; – les propositions subordonnées circonstancielles ; – les propositions subordonnées relatives.
La nature d'une proposition subordonnée correspond à son type, lui-même lié au subordonnant qui l'introduit. Sa fonction relève du rôle grammatical qu'elle joue dans la phrase.
Les propositions complétives sont des propositions subordonnées qui peuvent avoir les mêmes fonctions que le groupe nominal : sujet, complément de verbe, attribut, agent etc.
Définition. La proposition conjonctive est une subordonnée introduite par une conjonction de subordination (que, lorsque, puisque, quoique, comme, si et quand) ou par une locution conjonctive (parce que, bien que…). Nous avons exigé qu'il soit présent à notre prochaine rencontre.
Deux propositions sont coordonnées si elles sont placées de part et d'autre d'une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni et car) ou d'un adverbe de liaison (ainsi, aussi, en effet, d'ailleurs, ensuite, puis, enfin, finalement).
La proposition relative est une subordonnée introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel, quiconque). a) C'est le bureau dans lequel il a toujours travaillé.
Une proposition subordonnée relative complète généralement un nom ou un pronom ; une proposition subordonnée complétive complète généralement un verbe.
« Dans son article, le journaliste résume brièvement l'histoire » est une proposition ; cette proposition ne dépend d'aucune autre proposition ; elle ne contient aucun terme dont dépendrait une autre proposition : c'est une proposition indépendante.
Il ne faut pas confondre la proposition subordonnée complétive introduite par la conjonction que et la proposition subordonnée relative introduite par le pronom relatif que. La proposition complétive conjonctive se rapporte à un verbe tandis que la proposition relative complète un nom.
Une proposition subordonnée complétive conjonctive est un type de proposition subordonnée introduite : soit par la conjonction de subordination « que » soit par les locutions conjonctives, « ce que », « à ce que, de ce que », quelquefois « en ce que » ou « sur ce que ».
Deux propositions indépendantes sont juxtaposées quand elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. Elles sont juste séparées par une virgule ou un point virgule.
Proposition subordonnée conjonctive circonstancielle
Elle est introduite par une conjonction de subordination (quand, si, comme, etc.) ou une locution conjonctive (si bien que, avant que, même si, etc.). La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle est facultative.
Proposition ne dépendant d'aucune autre proposition, et dont aucune proposition ne dépend. Toute phrase simple est donc une proposition indépendante. Dans le cas d'une phrase complexe, une proposition coordonnée ou juxtaposée est également une proposition indépendante.
3. La proposition indépendante. Sophie a une jolie robe. La proposition indépendante est celle qui ne dépend d'aucune autre et qui n'en détient aucune sous sa dépendance ; elle se suffit à elle-même car elle a une signification complète.
Définition de la subordonnée infinitive
La subordonnée infinitive est une proposition subordonnée complétive ; c'est à dire que la subordonnée est complément d'objet direct du verbe de la principale. La subordonnée infinitive correspond à des critères précis : Elle a son sujet propre.
La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de but est introduite par pour que, afin que, de peur que. Ex. : Il s'adresse à un ami pour qu'il l'aide à trouver du travail. Il lui rappelle sa promesse de peur qu'il ne l'oublie.
-conséquence: si...que, tellement...que, tant...que, de sorte que, si bien que, trop... pour, assez... pour... -but: pour que, afin que, de peur que, de crainte que, dans l'espoir que...
Une proposition subordonnée conjonctive est une proposition qui dépend syntaxiquement et sémantiquement d'une proposition principale. Il existe deux types de conjonctives : la complétive conjonctive et la circonstancielle conjonctive. Elles ont deux fonctions très différentes.
La principale différence entre la conjonction de subordination que et le pronom relatif que est qu'une conjonction de subordination n'a aucune fonction syntaxique et ne reprend rien dans la phrase, alors qu'un pronom relatif reprend un autre mot que l'on appelle antécédent et occupe une fonction syntaxique.
La conjonction de subordination n'a aucune fonction dans la proposition subordonnée conjonctive, de même que le mot interrogatif dans la proposition subordonnée interrogatif. En revanche, le pronom relatif occupe une fonction variable dans la proposition subordonnée relative.
Deux propositions indépendantes reliées par une conjonction de coordination (et, ou, ni, mais, car, or, donc, ou encore par puis, ensuite, cependant, pourtant, toutefois, néanmoins, aussi) sont appelées « coordonnées ». Par exemple : Truc tend la main et Bidule la lui serre.
Il existe deux catégories de subordonnées relatives : la proposition subordonnée relative adjective (a un antécédent) ; la proposition subordonnée relative substantive (n'a pas d'antécédent).