Il y a diphtongue lorsque la voyelle du radical à l'avant-dernière syllabe : e devient ie et o devient ue sous l'accent tonique. Cela se fait au présent de l'indicatif et au subjonctif comme le verbe venir en français aux mêmes personnes. (revoir cours présent et subjonctif dans le guide, pour faire l'exercice.)
Une diphtongue est comprise dans une seule et même syllabe : elle se distingue par là de l'hiatus, lequel désigne une succession de deux voyelles appartenant à des syllabes différentes.
Quand deux voyelles se « mélangent » dans une seule et même syllabe sans devenir une seule autre voyelle, elles forment une diphtongue.
Il existe deux formes de diphtongues : (plus deux avec les verbes "adquirir" et "inquirir" dont le "i" se transforme en "ie" et le verbe "jugar" dont le "u" du radical devient "ue" aux personnes du présent où la syllabe du radical est tonique).
diphtongue
[En français moderne, il n'existe plus de diphtongues : les graphies eu, au, ou correspondent à des voyelles simples [ø], [o] et [u].]
La diphtongue est une double voyelle, elle contient deux sons « ue » ou « ie ». Le « e » ou le « o » du radical se transforment aux trois personnes du singulier (1, 2, 3) et à la dernière du pluriel (6). Cette transformation n'apparaît qu'au présent.
Les diphtongues sont les suivantes : ae qui se prononce à-peu-près comme « ail », un « a » suivi d'un léger « i » prononcé sans insistance (moins que dans « ail ») au qui se prononce comme un « a » suivi d'un léger « ou » prononcé sans insistance (pas deux syllabes distinctes comme dans "caoutchouc")
Si les deux voyelles doivent être prononcées d'une seule émission de voix, on dit qu'il y a synérèse ; si au contraire on les sépare, on dit qu'il y a diérèse. Ces divergences s'expliquent par le latin et par l'histoire de la langue.
Dans ce dernier cas, l'affaiblissement et la diphtongue se retrouve au même temps. Récapitulatif : Les verbes s'affaiblissent à l'indicatif présent, à l'impératif, au subjonctif présent, au passé-simple, au subjonctif imparfait et au gérondif quand le radical tient l'accent tonique.
1. Les verbes à diphtongue. Les verbes à diphtongue sont des verbes à la conjugaison irrégulière dont la voyelle du radical se transforme en diphtongue aux trois personnes du singulier et à la 3e personne du pluriel aux trois présents (de l'indicatif, du subjonctif et impératif).
Fusion de deux voyelles contiguës en une seule syllabe, la première devenant une semi-voyelle (par exemple souhait [su∊] prononcé [sw∊]).
Certains verbes affaiblissent le /e/ du radical en /i/ quand il est accentué. Cet affaiblissement se produit, entre autres, au présent de l'indicatif, aux trois personnes du singulier et à la troisième du pluriel. exemple : PEDIR.
Pedir (demander) comme seguir, corregir, despedir, elegir, impedir, medir, servir, vestir.
/ɔɪ/ boy. On part de la voyelle labialisée /ɔː/ (“door”) pour aller, comme pour /eɪ/ et pour /aɪ/, vers /ɪ/. Cette diphtongue ne présente pas de difficulté particulière pour les Français.
La lettre v se prononce f, à l'exception de certains mots d'origine non-allemande. Exemple d'exception : die Vase, le vase, se prononce comme en français.
I) Hiatus & euphonie : ? L'hiatus est la succession de deux voyelles prononcées dans deux syllabes différentes, soit à l'intérieur d'un mot (oasis, déhanché, coordination...), soit à la limite de deux mots, c'est-à-dire à la fin d'un mot et au début du suivant.
La diérèse s'oppose au phénomène appelé synérèse, la fusion de deux voyelles contiguës en syllabes voisines, qui forment ainsi une diphtongue ou une seule voyelle. La diérèse est aussi un procédé rhétorique.
Une strophe formée de quatre vers est appelée quatrain. Une strophe formée de cinq vers est appelée quintil. Une strophe formée de six vers est appelée sizain ou sixain.
1 Les voyelles en syllabe ouverte sont toujours brèves. ^o Les voyelles en syllabe fermée : a) s'il s'agit de [a], [o], [^] ou d'une voyelle nasale, sont longues si la syllabe est accentuée, demi-longues dans les autres cas.
Au cours des siècles, le latin a évolué et donné naissance aux langues romanes : les principales sont l'espagnol, le français, l'italien, le portugais et le roumain, mais il y a aussi le catalan, le gallo, le ladin (wp), le romanche, le sarde (wp), l'occitan…
Il utilisait 23 lettres dans sa graphie classique : A, B, C, D, E, F, G, H, I, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, V, X, Y, Z. Note : G est introduit au III e siècle tandis que Y et Z sont des ajouts tardifs à partir de l'alphabet grec pour en noter des mots d'emprunt.
Tous les mots de plusieurs syllabes comportent dans leur prononciation une syllabe qui se distingue des autres par une plus forte émission de voix. C'est l'accent tonique. L'accent tonique est souvent accompagné d'un accent écrit.
Les verbes pronominaux sont des verbes qui se construisent avec un pronom réfléchi de la même personne que le sujet : (yo) me, (tú) te, (él/ella) se, (nosotros/-as) nos, (vosotros/-as) os, (ellos/-as) se.