Des dizaines d'autres études relatent une corrélation entre temps passé sur les écrans et baisse des capacités cognitives, d'une augmentation de l'anxiété, des troubles relationnels, des difficultés d'attention, de manque de sommeil, du risque de dépression ou encore d'obésité.
sur le bien-être et l'équilibre des enfants : au-delà de quatre heures par jour, le risque de voir apparaître des problèmes émotionnels et une mauvaise estime de soi seraient notamment considérablement accrus.
Passer trop de temps devant un écran augmente également le risque de troubles cognitifs, notamment des problèmes de concentration et une perturbation du sommeil.
Risques pour la santé mentale : Des études suggèrent que l'exposition excessive aux écrans chez les jeunes enfants peut être associée à un risque accru de problèmes de santé mentale tels que l'anxiété, la dépression et les troubles du comportement.
Un mauvais usage des écrans peut contribuer à une baisse de l'estime de soi, puis à l'augmentation du stress, de l'anxiété et de la déprime. Certaines études révèlent que la surutilisation des écrans chez les jeunes est liée à une diminution de la concentration, de la mémoire et de l'attention.
Les travaux de l'INSERM montrent que les enfants exposés aux écrans dès 2 ans atteignent un taux de masse corporelle supérieure à la moyenne à l'âge de 5 ans. Le premier effet sur le développement des enfants est bien sûr la sédentarité, liée au manque d'activité physique.
Les signes sont multiples :
Il présente peu d'intérêt pour toutes autres activités que l'écran. On observe des changements dans sa forme et son humeur, il est fatigué et irritable au quotidien. Il peut devenir agressif lorsqu'on lui enlève l'écran et ne comprend pas les limites qu'on lui demande de respecter.
des capacités cognitives moins élevées, particulièrement en ce qui concerne la mémoire à court terme, le développement du langage et l'apprentissage de la lecture et des mathématiques; un mauvais contrôle des émotions et des comportements (agressivité, difficulté à se calmer seul et passivité);
Limitez l'utilisation des écrans et encouragez votre enfant à faire d'autres activités (ex. : activité physique et autres types de jeux). Il pourra ainsi développer de nouveaux champs d'intérêt. Laissez votre enfant fermer lui-même l'écran dès qu'il est capable de le faire.
Enfants de moins de 3 ans: aucun écran ou seulement quelques minutes. Enfants entre 3 et 5 ans: 30 minutes par jour au maximum. Enfants entre 6 et 9 ans: 1 heure par jour au maximum. À partir de 10 ans, les enfants peuvent rester plus longtemps devant les écrans.
Pour autant, l'usage incontrôlé ou trop précoce des écrans chez des enfants et des jeunes en pleine construction est un problème de santé publique quand elle entraîne selon l'Académie Nationale de Médecine : Un retard d'apprentissage. Une modification de leur capacité d'attention. Des troubles du sommeil.
ENTRE 3 ET 6 ANS : Les dangers des écrans
S'agissant des troubles du sommeil, il a été constaté que les enfants exposés aux écrans avant de s'endormir perdent en qualité de sommeil du fait, entre autre, de la lumière bleue dégagée par l'écran.
Si bon nombre de parents abandonnent leurs enfants aux écrans, c'est souvent parce qu'ils se sentent dépassés par un quotidien pénible, une charge familiale difficile à assumer. Avant les écrans, on mettait les enfants devant la fenêtre. Aujourd'hui, on les met devant les écrans.
Règle générale, la durée maximale recommandée est de deux heures par jour pour les activités de loisir. Cependant, cette notion de temps dépend du type de contenu (médias sociaux, jeux vidéo, clavardage, émissions, etc.), du contexte d'utilisation (moment de la journée, simultanéité des activités, etc.)
Une consommation excessive d'écrans peut entraîner des troubles du sommeil, de la vue ou encore de la concentration. À partir de 3 ans, les émissions adaptées peuvent stimuler certaines capacités de l'enfant, comme la mémoire ou la reconnaissance des lettres de l'alphabet.
Mais le risque touche aussi les parents (et les adultes sans enfant d'ailleurs), puisque l'addiction aux écrans toucherait jusqu'à 2 % de la population générale (5 % chez les plus jeunes) et que des comportements à la limite de l'addiction concernent une bien plus large part des Français.
Pour enrayer ce phénomène, insistons sur la restauration de temps conviviaux en famille, et sans écran : repas, activités, autant d'occasions de récréer un lien avec l'adolescent. Il faut également l'encourager à s'ouvrir auprès de quelqu'un de confiance. "Parler à quelqu'un qui dédramatise sans banaliser…
Pour les aider à s'en détacher, il est important de leur proposer des alternatives : sortir plus souvent dehors, faire des activités manuelles, jouer à des jeux de société etc. Les alternatives sont importantes, vous refusez quelque chose à l'enfant alors proposez-lui autre chose en contrepartie.
Les personnes ayant un usage excessif des écrans ont un risque important de repli sur soi voire de désocialisation augmentant ainsi les risques dépressifs. Cela peut avoir un effet négatif notamment dans le cadre de son travail. Trop d'écrans peut avoir des conséquences négatives sur la santé mentale du consommateur.
Pour prendre soin de soi. Moins de temps passé sur les écrans, c'est plus de temps pour bouger, dormir, lire, relaxer, offrir une pause bien méritée à son cerveau ou s'adonner à ses loisirs préférés. Et c'est aussi une excellente façon de prévenir les problèmes de posture et de vision liés à l'hyperconnectivité.
Selon le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), la durée d'écran recommandée pour chaque âge est la suivante : moins de 3 ans : pas d'écran ! de 3 à 8 ans : pas plus de 30 à 40 minutes par jour ; à partir de 8 ans : pas plus de 1 heure par jour, tous supports confondus.
Pour les enfants de 6 à 12 ans, les recommandations sont de limiter le temps d'écran à un maximum de 2 heures par jour. Cela inclut les activités de loisirs sur les écrans, telles que les jeux vidéo, les réseaux sociaux et la télévision.
Éteignez tout écran au moins 2 heures avant le coucher. Les enfants et les adolescents sont particulièrement sensibles à la lumière des tablettes, téléphones et ordinateurs. Celle-ci retarde l'endormissement.
Ce sont les « quatre pas » de la psychologue Sabine Duflo : pas le matin, pas aux repas, pas dans la chambre, pas au moment du coucher. Le matin, l'excitation rend moins apte aux apprentissages ; aux repas, il y a le risque de favoriser l'obésité ; et au coucher, celui de provoquer des troubles du sommeil.