Pour ce qui est des effets des jeux vidéo sur le cerveau et de l'Internet, ils peuvent altérer les scores d'intelligence et le volume cérébral uniquement en cas d'utilisation intensive. De plus, l'utilisation excessive des médias nuit au traitement visuel et aux fonctions cognitives intellectuelles.
D'autres effets négatifs sont souvent évoqués pour décrier les jeux vidéo, comme les relations entre la pratique du jeu vidéo et l'obésité, les troubles d'attention, les performances scolaires en déclin, la désocialisation...
Cela peut dans certains cas affecter la santé mentale, avec un risque accru de dépression, d'anxiété voire de divers troubles émotionnels.
peut être le signe d'un comportement « addictif » au numérique ; sur la santé : une surconsommation d'écrans contribue à réduire le temps consacré aux activités physiques et peut favoriser la tendance au grignotage. La conjonction des deux peut alors entraîner une prise de poids, voire une obésité.
Passer de longues heures assis devant un écran à jouer peut entraîner une sédentarité excessive, qui est un facteur de risque pour l'obésité et d'autres problèmes de santé, comme des maladies cardiovasculaires ou le diabète.
"Il est probable que les jeux vidéo comportent à la fois des aspects positifs (sur l'attention, les capacités visuelles et motrices) et négatifs (le risque d'addiction), et il est essentiel que nous prenions en compte cette complexité", poursuit-il.
avant 3 ans, pas d'écran (ni télévision) ; avant 6 ans, pas de console de jeux. Durée d'écran limitée à 1/2h à 3 ans et 1h maximum à 6 ans pendant un temps de partage parent/enfant ; avant 9 ans, pas d'internet.
L'addiction aux jeux vidéo est reconnue comme une maladie à part entière par l'OMS depuis 2018. Bien que les jeux vidéo soient une véritable source de divertissement et de plaisir, qu'ils favorisent l'imagination et le développement de nombreuses capacités, une pratique excessive est un véritable danger.
La première mesure consiste à limiter le temps de jeu quotidien, à une heure ou deux au maximum. Il faut également veiller à proposer des activités sans écran à votre enfant : activités sportives, créatives ou ludiques, ce ne sont pas les options qui manquent.
Qu'est-ce que la dépendance aux jeux vidéo ? La dépendance aux jeux vidéo est un trouble officiellement reconnu par l'Organisation mondiale de la santé, qui la catégorise comme un comportement lié à la pratique des jeux vidéo, en ligne ou non, persistant ou récurrent.
9. Quelle tranche d'âge est la plus touchée par la pratique excessive des jeux vidéo ou d'internet ? La pratique excessive semble toucher plus spécifiquement les jeunes adultes. L'âge moyen se situerait à 21 ans24.
Les enfants qui jouent aux jeux vidéo ont de meilleures performances cognitives, d'après une étude. Une étude américaine montre que les enfants "gamers" obtiennent de bons résultats aux tests de mémoire et de réflexes. Et même meilleurs que ceux qui n'y jouent jamais.
La majorité des jeux vidéo stimulent l'attention, la motivation, la concentration, la mémoire, la résolution de problèmes, la reconnaissance visuelle des personnages et des objets, la rapidité, un début de logique et une bonne coordination oeil-main.
Les résultats démontrent que jouer à des jeux vidéo au début de l'adolescence peut représenter un facteur de risque pour le développement de symptômes reliés à un trouble du déficit de l'attention.
L'OMS reconnaît officiellement le trouble du jeu vidéo (gaming disorder) | MILDECA.
Une utilisation excessive des écrans peut également : Gêner les apprentissages. Avoir un impact sur les relations sociales car les écrans ne développent pas l'intelligence émotionnelle et sont bien souvent une activité solitaire.
C'est aux parents de décider des limites qu'ils souhaitent fixer à leurs ados en matière de temps d'écran. Voici quelques valeurs indicatives: Entre 12 et 14 ans – maximum 1,5 heure par jour ou 10,5 heures par semaine. Entre 14 et 16 ans – maximum 2 heures par jour ou 14 heures par semaine.
Pour autant, l'usage incontrôlé ou trop précoce des écrans chez des enfants et des jeunes en pleine construction est un problème de santé publique quand elle entraîne selon l'Académie Nationale de Médecine : Un retard d'apprentissage. Une modification de leur capacité d'attention. Des troubles du sommeil.
Le joueur excessif peut manipuler ses proches pour obtenir de l'argent afin de continuer à jouer. Afin d'excuser ou de couvrir le joueur, les proches peuvent se sentir contraints de mentir. Ils inventent alors des prétextes pour expliquer son comportement.
Ce sont essentiellement les jeunes qui sont exposés à l'addiction aux jeux vidéo. Toutefois, les cas relevant d'une addiction pathologique grave sont assez rares. Les risques de dépendance les plus importants concernent les jeux en réseaux et notamment les jeux de rôle multi-joueurs.
La perte de contrôle du comportement de jeu (de manière répétée, jouer plus souvent et plus d'argent que prévu) et les conséquences négatives sont des indicateurs plus fiables de jeu excessif que les sommes d'argent perdues.
Le jeu permet de réduire le stress
Lorsque vous passez de bons moments et riez ensemble, votre corps libère des endorphines qui favorisent un sentiment de bien-être. Même de courtes périodes de jeu peuvent aider les adultes à ne pas perdre de vue leur capacité à soutenir leur enfant.
Le risque lié aux jeux vidéo violents est d'apprendre à l'enfant que parmi les solutions à un problème, plusieurs comportements violents sont possibles et efficaces, et même valorisants. D'ailleurs, plus le jeu est réaliste, plus l'apprentissage est important, car l'enfant s'identifie facilement au personnage.
Améliore la mémoire, la vitesse du cerveau et la concentration. Les jeux qui sont immersifs et qui nécessitent des compétences en stratégie et en résolution de problèmes pour gagner obligent les joueurs à se souvenir et à assimiler de nombreuses informations.