Un examen physique, l'auscultation des poumons et l'examen de radiographies peuvent évoquer le diagnostic de BPCO. La méthode principale pour établir le diagnostic est cependant le test de la fonction pulmonaire (spirométrie), que le médecin de famille peut aussi effectuer.
La bronchopneumopathie chronique obstructive se manifeste par une toux, avec une expectoration matinale (crachats), la toux du fumeur. Cette toux, d'abord intermittente, devient de plus en plus fréquente jusqu'à être persistante et chronique.
Le symptôme principal est la dyspnée mais celle-ci est tardive souvent sous-estimée. 5. Les principaux diagnostics différentiels sont l'asthme et les dilatations des bronches.
Certaines études ont mis l'accent sur l'importance des comorbidités associées à la BPCO, telles que l'ensemble des pathologies cardiovasculaires, le diabète, la dénutrition, le cancer du poumon, la dépression, l'anxiété, l'ostéoporose et l'anémie [1, 3, 4, 6, 7].
Le diagnostic de bronchite chronique est évoqué devant l'existence d'une toux intermittente, quotidienne. La toux est généralement matinale, aggravée par la position couchée. Elle peut être très discrète et souvent banalisée (toilette bronchique matinale chez un fumeur). Les expectorations sont nombreuses.
La tomodensitométrie (TDM) thoracique est souvent utilisée pour caractériser la BPCO, dépister le cancer du poumon ou planifier des options chirurgicales. Mais elle offre désormais l'opportunité d'évaluer l'obésité et la sarcopénie grâce à des biomarqueurs des tissus mous.
La BPCO, elle, est une maladie que l'on contracte au contact de pathologies toxiques. Donc il faut un terrain prédisposé pour faire de l'asthme alors que pour la BPCO, il faut peut-être un terrain prédisposé mais il faut surtout une exposition à des produits toxiques inhalés."
Quels sont les traitements indiqués dans la BPCO ? En première intention : les bronchodilatateurs de courte durée d'action, puis, en cas de dyspnée quotidienne et/ou d'exacerbations malgré leur utilisation pluriquotidienne un traitement continu par un bronchodilatateur de longue durée d'action (BDLA).
La perte de poids dans les BPCO est difficilement réversible et constitue un facteur pronostique péjoratif de premier plan.
Le principal facteur de risque de BPCO est le tabagisme (actif ou passif) : plus de 80% des cas lui sont attribuables. Cependant d'autres facteurs accroissent également le risque de développer la maladie : la pollution de l'air intérieur et extérieur.
Électrocardiogramme : rechercher des signes en faveur d'une embolie pulmonaire, d'une coronaropathie, un trouble du rythme…
L'analyse des gaz du sang (ou gazométrie) est l'examen qui permet de porter de façon formelle le diagnostic d'insuffisance respiratoire. Elle est réalisée à partir d'un échantillon de sang, prélevé généralement au niveau du coude ou du poignet.
Les termes « emphysème » ou « bronchite chronique » sont parfois utilisés pour désigner la BPCO. L'emphysème désigne habituellement la destruction des alvéoles pulmonaires. La bronchite chronique désigne une toux chronique accompagnée d'expectorations dues à l'inflammation des voies respiratoires.
Afin de diagnostiquer une maladie, différents examens sont pratiqués en pneumologie. Parmi les plus courants, l'on retrouve la radiographie du thorax, le scanner des poumons, la scintigraphie, la fibroscopie des bronches ou encore l'analyse des gaz du sang.
Dans la plupart des cas, l'emphysème est une complication de la BPCO, mais le vieillissement entraîne également une perte d'élasticité des alvéoles, même chez les non-fumeurs. Celle-ci peut être suffisamment grave pour être considérée comme de l'emphysème.
si elle est normale, c'est à dire supérieure ou égale à 80 % de la valeur de référence, passer à l'étape suivante ; examen du DEMM, débit expiratoire maximal médian, il est considéré comme normal s'il est supérieur ou égal à 75 % de la valeur de référence.
Les papayes, oranges, mandarines et mangues sont riches en bêta-cryptoxanthine qui «neutralise les radicaux libres destructeurs de cellules, et peut-être aussi les radicaux libres destructeurs générés par la fumée de cigarette».
Même si l'on ne peut pas guérir de la BPCO, le premier moyen de freiner l'aggravation des symptômes est d'arrêter de fumer si tel est le cas. Le tabagisme est en effet à l'origine de 90% des BPCO, en entraînant une grande production de mucus qui favorise les infections bronchiques.
Ce peut être aussi un essoufflement à l'effort. Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
BPCO : les bienfaits de la marche nordique
La séance est adaptée à leur pathologie respiratoire et encadrée par un coach spécialement formé. La marche nordique est un sport particulièrement bien adapté aux pathologies respiratoires.
Les exercices de respiration semblaient être sans danger pour les personnes souffrant de BPCO. Dans quatre études, la respiration yoga, la respiration à lèvres pincées et la respiration diaphragmatique avaient amélioré d'en moyenne 35 à 50 mètres la distance parcourue en six minutes.
Une radiologie pulmonaire est indiquée pour mettre en évidence un foyer pulmonaire lors de surinfection ou de l'emphysème. Le scanner thoracique permet de préciser les zones de poumon touchées par l'emphysème, surtout lorsque celui-ci n'est pas généralisé. Il montre également les anomalies des petits vaisseaux.
Les symptômes de l'emphysème pulmonaire les plus courants, et plus généralement des bronchopneumopathies chroniques obstructives, sont un essoufflement lors d'activités quotidiennes (une dyspnée), une sensation de manquer d'air et d'oppression au niveau de la poitrine, une respiration sifflante, une toux chronique ...
L'emphysème est la complication à terme de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Il s'agit d'une maladie évolutive qui se caractérise par la destruction progressive des alvéoles pulmonaires, petits espaces situées à l'extrémité des bronchioles permettant l'absorption de l'oxygène.