En droit civil français, un fait juridique au sens large est un événement susceptible d'entraîner des conséquences juridiques. Par exemple le licenciement d'un salarié, la mise en demeure, la conduite dangereuse d'un automobiliste à l'origine d'un accident.
Deux catégories de faits juridiques peuvent être recensées : les faits juridiques involontaires, événements non voulus par les personnes impliquées, et les faits juridiques volontaires, provoqués intentionnellement par leur auteur, mais dont les conséquences juridiques n'ont pas été souhaitées.
Définition de fait juridique
Le fait juridique est défini par l'article 1100-2 du Code civil : "Les faits juridiques sont des agissements ou des événements auxquels la loi attache des effets de droit.
L'acte juridique le plus répandu est le contrat mais il peut adopter des formes très variées : une action en justice, une mise en demeure, la reconnaissance d'un enfant naturel ou un testament.
Tandis que la preuve du fait juridique est libre, la preuve de l'acte juridique doit être préconstituée par écrit selon les règles posées par l'article 1341 du Code civil. Ces règles de preuve spécifiques découlent du fait que l'obligation a été anticipée dans l'acte juridique.
L'acte juridique est un document qui concrétise la volonté d'une ou plusieurs personnes de créer des effets juridiques – c'est-à-dire des droits et des obligations. Ce document possède une valeur aux yeux de la loi. Le plus répandu est le contrat : il scelle un engagement.
Les faits juridiques sont des agissements ou des événements auxquels la loi attache des effets de droit. Les obligations qui naissent d'un fait juridique sont régies, selon le cas, par le sous-titre relatif à la responsabilité extracontractuelle ou le sous-titre relatif aux autres sources d'obligations.
En droit, les actes sont divisés en 3 catégories: les actes de disposition, les actes conservatoires et les actes d'administration. L'acte de disposition est l'acte le plus grave. Il va créer diverses conséquences juridiques sur un patrimoine. A l'inverse, l'acte d'administration est celui qui en provoquera le moins.
Lorsque vous voulez prouver un fait, une situation, vous pouvez apporter la preuve par tout moyen (SMS, courriers électroniques, captures d'écran, photographies...). Vous pouvez par exemple prendre une photo d'un SMS, puis la faire constater par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice).
S'il s'agit d'un fait juridique la preuve peut être rapportée par tous moyens, écrits, témoignages, aveux, présomption, constat demandé à un huissier… S'il s'agit d'un acte juridique : il faut apporter la preuve de l'existence de l'acte (contrat, acte civil).
Le Code civil réglemente principalement cinq modes de preuves : la preuve littérale, la preuve testimoniale, la preuve par indices et présomptions, l'aveu et le serment.
Qui peut effectuer des consultations juridiques et/ou rédiger des actes sous seing privé ? L'alinéa 1 de l'article 54 de la loi 1971 précise que le professionnel du droit doit être titulaire d'au moins d'une licence en droit ou disposer de « compétence juridique approprié ».
Cet enjeu n'est toutefois pas seulement théorique et professionnel : des intérêts sociaux y sont attachés. Ainsi, pour les juristes "savants", le fait social ne peut jamais être immédiatement du droit et donc le sociologue du droit ne peut jamais ramener et proposer du vrai droit.
Qualifier juridiquement des faits, c'est faire correspondre à un fait une catégorie juridique de laquelle découle un régime juridique. Exemple : Alors que vous conduisez à basse allure, un conducteur énervé, vous double à pleine vitesse sur une ligne blanche.
Un acte judiciaire ou juridique est une manifestation intentionnelle de volonté dans le but de réaliser certains effets de droit. Les Huissiers de Justice ont le monopole en matière de signification.
Le contrat est l'acte juridique par excellence. L'ordonnance de 2016 en atteste. Elle n'insère pas dans le Code civil une théorie générale de l'acte juridique, mais précise que les règles relatives aux contrats s'appliqueront, en tant que de raison, aux autres actes juridiques (art 1100-1, al.
Ainsi sont déclarés irrecevables les éléments de preuve obtenus par des moyens inacceptables, certaines communications privilégiées et, de manière générale, les éléments dont la valeur probante est largement inférieure à l'exigence d'un procès équitable.
Le juge évalue la force probante de ces écrits, c'est-à-dire leur valeur en tant que preuve. Vous pouvez utiliser le témoignage [12] écrit ou oral d'un tiers [1]. L'attestation du témoin [13] contient l'énoncé des faits auxquels il a assistés ou qu'il a personnellement constatés.
Pour bien qualifier les faits, il est important de qualifier les personnes concernées par le cas : l'ensemble se nomme le syllogisme juridique. Il est également important de savoir si ce sont des personnes privées ou publiques et quelle branche du droit s'applique : le droit privé ou le droit public.
La nature d'un acte est traditionnellement définie par les deux catégories qui la composent : d'un côté l'acte juridique qui est une manifestation à produire des effets juridiques et de l'autre côté le fait juridique – un agissement auquel la loi attache des effets de droit.
On distingue habituellement les actes réglementaires qui ont un caractère général (décret, arrêté, notamment) des actes individuels s'adressant à une personne nommée.
L'effet des actes juridiques entre les parties. L'effet principal d'un acte juridique est de faire naître des droits et des obligations entre les parties à l'acte. Par exemple, le contrat de vente fait naître le droit pour le vendeur de recevoir le prix, et le droit pour l'acheteur de recevoir la chose.
Consentement et capacité
L'un des éléments fondamentaux d'un acte juridique est le consentement des parties impliquées. Cela signifie que toutes les parties doivent donner leur accord volontaire et sans contrainte pour clôturer l'acte.
Le Code civil
qui contient l'ensemble des règles de droit propres à la matière civile (état civil, mariage, divorce, contrat, etc. ). Les pays de common law utilisent des Règles de procédure civile plutôt qu'un Code de procédure civile.
Les preuves parfaites sont celles qui s'imposent au juge : celui-ci doit prendre en compte une preuve parfaite lorsqu'il prend sa décision. Les preuves imparfaites ont une valeur librement appréciée par le juge : celui-ci n'est pas obligé de les prendre en compte lorsqu'il prend sa décision.