Les thèmes abordés : l'infidélité, la trahison, le mensonge, le mépris, le blasphème, la séduction, l'amour, le ridicule.
En fait, la comédie est assez malléable, elle se définit moins par des règles formelles que par ses thèmes. Les thèmes : ce sont majoritairement l'amour (et à travers lui, la relation matrimoniale) et l'argent (symbole du lien social).
Molière est essentiellement un écrivain comique, un auteur de comédies. Mais il a écrit quelques pièces relevant du genre sérieux. Il a composé une « comédie héroïque », Don Garcie de Navarre ou le Prince jaloux, qui fut un échec.
Le but de la comédie est moral et didactique : elle démasque les imperfections des hommes et les incite à se corriger. La comédie «corrige les mœurs pas le rire», rappelle Molière dans la préface de Tartuffe. Pour susciter le rire, elle met en œuvre des procédés comiques variés.
Le Malade imaginaire (1673)
Mais le roi protège Molière et lui demande de lui jouer des pièces pour le divertir. À son époque, il connaissait déjà la célébrité, le roi et ses courtisans aimaient se divertir devant ses pièces. Ses pièces représentaient le monde humain comme les avares, les prétentieux, les hypocrites...
Le 30 juin 1643, à Paris, Jean-Baptiste Poquelin (21 ans) fonde L'Illustre-Théâtre avec ses amis comédiens. Cela en fait la troisième troupe de théâtre permanente de la capitale.
« Plus on aime quelqu'un, moins il faut qu'on le flatte : à rien pardonner le pur amour éclate. » « Couvrez ce sein que je ne saurais voir. » « Ceux de qui la conduite offre le plus à rire / Sont toujours sur autrui les premiers à médire. » « Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage. »
Molière n'aurait en fait été que l'acteur principal des comédies qu'on lui attribue. Leur véritable auteur, Corneille, serait resté dans l'ombre pour ne pas ternir sa réputation ni s'exposer aux controverses.
Les pièces de théâtre de Molière sont des comédies. Il y met en scène de façon comique les défauts et les excès des hommes de son temps, comme par exemple l'avare qui ne veut rien dépenser ou un personnage prétentieux qui essaie d'avoir plus de classe.
On distingue le comique de gestes (gifles, chutes, mimiques, etc.), de mots (jeux de mots, grossièretés, patois, etc.), de situation (ignorance, quiproquo, etc.), de caractère (personnage stupide, jaloux, etc.) et le comique de répétition (une situation ou une phrase qui se répète plusieurs fois).
Réponse. C'est son grand père ; Louis Cressé qui lui a donné envie de faire du théâtre.
Ses sources d'inspiration, Molière les prend dans la vie de tous les jours et dans le monde qui l'entoure. Le XVIIe siècle est envahi par les bonnes manières, les mariages arrangés et la hiérarchie sociale. Molière s'inspire du comportement des gens et surtout des bourgeois qui veulent imiter les nobles.
La Troupe du Roy au Palais-Royal est le nom donné à la troupe de Molière, jusque-là désignée comme la Troupe de Monsieur, quand en juin 1665 elle passe sous la tutelle directe de Louis XIV, qui la dote d'une pension de 6 000 livres annuelles.
Ses protecteurs sont dans l'ordre : Le Duc d'Epernon, Le Prince de Conti et le frère du roi Louis XIV nommé Philippe d'Orléans.
Au XVIIe siècle, Molière a raison de détester les médecins : lavement et saignée sont les remèdes les plus pratiqués. Un malade déjà affaibli par sa maladie peine à survivre !
Molière utilise ces caractères avec une visée moraliste : ses pièces mettent en scène les multiples visages de la déraison face à l'unique caractère de la raison, celui de l'« honnête homme », qui est représenté tantôt par le personnage du « raisonneur », tantôt par tel bourgeois ou telle servante au bon sens populaire ...
Le rire comique, selon Molière, ne saurait être châtié ni châtré par les exigences de la bienséance et les principes de l'imitation vraisemblable de la réalité : Molière n'est pas Térence. Non, il s'agit d'un rire aussi franc assurément que celui de la farce, ou encore celui de Plaute.
La tragédie suscite la peur et la pitié aux spectateurs afin de les dissuader de faire du mal aux gens. La comédie est généralement plus légère et son dénouement est heureux. Elle doit faire rire ou sourire le spectateur.
Pièce de théâtre destinée à provoquer le rire par le traitement de l'intrigue, la peinture satirique des mœurs, la représentation de travers et de ridicules.