La conscience, propre de l'homme, peut aussi le faire sombrer dans la misère au point de le ramener au rang d'un objet victime de la nature, victime de sa propre conscience.
Le problème difficile de la conscience concerne donc la conscience phénoménale qui n'est autre qu'un point de vue en première personne se traduisant par quelque chose qui est ce que cela fait : ce que cela fait d'être moi, ce que cela fait d'avoir des émotions, des sensations, des expériences sensibles, visuelles etc.
La conscience est donc malheureuse parce qu'elle est une île (attention, en philo, on n'aime pas trop les métaphores, ou alors il faut les développer, ce que tu ne fais pas ; il vaudrait mieux parler d'intériorité !) et on pourrait penser que la remède à ce malheur serait l'autarcie : puisque la conscience ne peut pas ...
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
Une conscience introspective liée à l'attention
L'accès conscient aux opérations mentales est relativement réduit. Par exemple, les individus sous-estiment largement la durée des traitements cognitifs les plus profonds et surtout, ils semblent n'avoir aucune idée du moment où ces traitements sont mis en place.
De ce fait, la conscience est ce qui vient fonder la dignité humaine, ce par quoi il surpasse les autres êtres vivants, et même l'univers lui-même s'il faut en croire Pascal, dans les Pensées : L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant.
La conscience permet d'être une personne, de dire « je », de se penser, de rester la même personne au cours du temps.
Les états inconscients peuvent être envisagés comme l'une des raisons de l'inadéquation de la connaissance que nous pouvons avoir de notre propre esprit. Prendre connaissance de ce que sont ces états ne m'apporte rien quant à la connaissance que j'ai d'être ce que je suis en tant que chose pensante.
L'inconscient, ce qui échappe à notre connaissance. L'inconscient, par définition, échappe à notre conscience. Selon la psychanalyse, les traumatismes de notre petite enfance, les frustrations, assimilables à de micro traumatismes, les pulsions honteuses, ont été refoulées hors du champ de notre conscience.
Elle peut nous aider à être plus compatissants envers nous-mêmes et les autres. Elle peut également améliorer notre perspicacité, notre intuition et notre moralité, et atténuer notre réaction à la peur.
La conscience amène l'être à un tel niveau de compréhension et de clairvoyance quant à lui-même et aux choses qui l'entourent qu'elle paraît bien faire obstacle au bonheur parce qu'elle montre combien rien n'est simple et nous perd dans les méandres de la pensée.
la conscience malheureuse : la négation du monde conduit à la conscience religieuse, qui se crée un maître transcendant, Dieu, toujours par peur de la mort, et en cela c'est encore une conscience servile. Cette conscience est malheureuse car elle est divisée entre un moi empirique et mortel, et un moi transcendant.
La conscience qui rend compte que nous existons n'est pas nécessairement gage de vérité sur la réalité des choses elles-même ou sur la cause de nos actes. De manière très large la conscience indique le rapport du sujet humain (moi) au monde.
On parle de conscience morbide lorsqu'on veut évoquer la capacité d'un patient, atteint d'un trouble ou d'une pathologie psychiatrique, à se reconnaître comme malade, à accepter d'avoir besoin de soins mais aussi à reconnaître les conséquences sociales de sa maladie.
Nous sommes capables de manipuler des représentations symboliques sans conscience, tels les nombres et les mots, et d'en déterminer la signification mais aussi de nous livrer à l'interprétation, la déduction, l'analyse, de produire des analogies, des jugements.
Fine « écorce » (quelques millimètres) recouvrant la surface du cerveau. Divisé en plusieurs lobes (frontal, pariétal, occipital, temporal...), le cortex cérébral participe à de nombreuses fonctions cognitives : langage, mémoire, raisonnement, conscience, commande des mouvements volontaires...
L'inconscient est un peu comme un disque dur auquel nous n'avons pas accès directement (consciemment), il s'exprime lors de nos rêves, de nos fantasmes ou de nos peurs. Il est dirigé par nos croyances. L'inconscient est très puissant et il prendra toujours le dessus sur le conscient.
Puisque l'Inconscient est une partie de notre vie psychique inaccessible à la conscience, nous ne nous connaissons pas et nous sommes une énigme pour nous-mêmes. Une partie du Moi nous échappe toujours.
Il faut apprendre à se détendre par la respiration et la méditation. Ensuite il faut visualiser les émotions et les sensations que l'on souhaite vivre, comme si elles étaient déjà intégrées dans notre corps en utilisant nos 5 sens. L'inconscient ne fait pas la différence entre la réalité et le rêve.
La conscience repose sur le tronc cérébral et deux régions corticales. Les chercheurs ont trouvé qu'une petite région du tronc cérébral appelée tegmentum pontique était associée avec le coma : 10 des 12 patients inconscients avaient des lésions dans cette zone et seulement un chez les patients conscients.
Descartes défend l'idée que l'être humain a une âme, qu'il qualifie de « chose qui pense ». L'âme nous étant donnée et sa caractéristique étant la pensée, la conscience est un fait humain. Ces pensées seraient toujours présentes en nous, même si nous dormons ou si nous les oublions.