Le chômage fragilise physiquement. En effet, cette situation entraîne bien souvent l'absence de rythme régulier, la baisse d'activité physique et une alimentation moins saine. Ces changements peuvent être source de problèmes physiques et avoir de lourdes répercussions sur la santé.
On compte un risque 80% plus élevé d'infarctus et d'accident vasculaire cérébrale pour les chômeurs, qui sont aussi plus susceptibles de développer un cancer. « La dégradation de la santé est liée à la durée du chômage, cause d'une usure psychologique, mis aussi d'une usure physiologique » expliquent les experts.
La première conséquence du chômage est la perte du pouvoir d'achat et l'endettement des ménages. En se retrouvant au chômage, le salarié perd 25 % de son revenu, qui décroît en fonction de sa durée. En fin de droit, le chômeur ne perçoit plus que le RSA (revenue de solidarité active).
La perte d'emploi entraîne la perte du revenu qui lui était associé. L'augmentation du taux de chômage dans la société peut donc signifier une augmentation du taux de pauvreté. La pauvreté correspond au phénomène de manque de ressources par un individu ou un ménage relativement au reste de la société.
Toute augmentation du taux de chômage entraîne une baisse de la taille du marché (le chômage réduit le pouvoir d'achat moyen). Il en résulte une baisse de la production de biens intermédiaires et de la rentabilité des brevets qui se traduit par un ralentissement de l'innovation et une baisse du taux de croissance.
Les principales causes du chômage structurel sont : le cout du travail, le salaire d'efficience et le problème d'appariement sur le marché du travail entre offre et demande. Le chômage conjoncturel peut s'expliquer par la délocalisation des entreprises dans d'autres pays et par le progrès technique.
Pour réduire le chômage classique, on peut diminuer le coût salarial, c'est-à-dire le coût du travail pour les entreprises (en faisant accepter une diminution de salaire aux chômeurs volontaires, ou en diminuant les cotisations sociales patronales).
Une majorité des personnes interrogées (60%) estime que s'ils rencontrent des difficultés, c'est parce qu'ils ne font pas de concession dans leur recherche d'emploi, et qu'ils ne veulent pas risquer de perdre leur allocation chômage (57%, +2).
Pour Christoffersen, l'expérience du chômage engendre chez certains parents une perte de statut social, une déstructuration des rôles sociaux, une perte de l'estime de soi et une diminution des revenus du ménage. Toutes ces conséquences peuvent également engendrer des effets indirects sur la vie des enfants.
Vous ne pouvez pas toucher le chômage si vous avez perdu votre travail volontairement (démission librement donnée), ou si vous avez été licencié pour faute lourde.
Les classiques et néoclassiques considèrent ainsi que le chômage est lié à un manque de flexibilité sur le marché du travail. Toutes ces rigidités, notamment introduites par l'État, empêchent l'autorégulation du marché travail.
Le canal du capital humain
Au-delà d'une certaine durée, et malgré une relance de la croissance et des embauches, la reprise de l'emploi peut être ralentie par la démotivation ou la baisse de l'employabilité de certains chômeurs dont les compétences deviennent progressivement obsolètes.
Alfred Marshall (1842-1924), Professeur à l'Université de Cambridge, perçoit la dimension nouvelle du chômage moderne dès les années 1880 et formule ce qui peut être considéré comme la première analyse du chômage en 1903, dans laquelle il distingue deux types de chômage.
L'avantage d'être au chômage, c'est avant tout de pouvoir obtenir des réductions. C'est par exemple le cas dans les transports publics partout en France. En fonction de là où vous habitez, ils seront gratuits ou bien à moins 75 %. Tout dépend de la politique menée par la région.
Pendant la période de chômage, ne vous laissez pas ronger par l'inactivité. Conservez des habitudes de vie saines : heures de lever et de coucher fixes, alimentation équilibrée... Et pas question de négliger votre vie sociale ! Ne vous enfermez pas, voyez vos amis comme avant.
Il existe différents types de chômage : frictionnel, saisonnier, conjoncturel (ou cyclique), structurel et technologique. Le chômage frictionnel résulte du départ volontaire d'une personne pour chercher un autre emploi (mieux rémunéré, plus proche de chez elle, etc.).
Ce qu'implique le fait d'être chômeur
La qualité de chômeur implique d'avoir perdu son emploi dans des conditions permettant à l'intéressé de prétendre à un revenu de remplacement. Le chômeur se défini comme la personne sans emploi à la recherche d'un emploi susceptible de bénéficier d'un revenu de remplacement.
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Au deuxième trimestre 2023, le nombre de chômeurs au sens du BIT augmente de 20 000 par rapport au trimestre précédent, à 2,2 millions de personnes. Le taux de chômage au sens du BIT est ainsi quasi stable (+0,1 point) à 7,2 % de la population active en France (hors Mayotte).
Une hausse du salaire minimum aura donc pour effet d'accroître le chômage à travers l'augmentation de la population active et la réduction de l'emploi. L'effet d'une hausse du salaire minimum sur les quantités offertes de travail suppose que plus de gens voudront travailler si le salaire sur le marché est plus élevé.
Elles s'expliquent notamment par un décalage entre les formations et les attentes des entreprises en matière de compétences professionnelles. Plus globalement, c'est le manque d'expérience des jeunes qui leur porte souvent préjudice lors des entretiens d'embauche.
Les causes d'absence d'emploi pour la population active sont nombreuses : entrée dans la vie active, licenciement, démission volontaire ou réorientation professionnelle.
En effet, un étudiant n'a pas le droit aux allocations chômage ARE (allocation d'aide au retour à l'emploi), car il est considéré par Pôle Emploi comme n'étant pas « à la recherche d'un emploi de façon permanente et effective ». Néanmoins, comme toute règle française, celle-ci souffre de quelques exceptions.
L'Unedic gère l'Assurance chômage.