Un rapport publié en février par Oxfam a noté que rien qu'en 2021, 84% des ménages ont subi une perte de revenus tandis que le nombre de milliardaires indiens est passé de 102 à 142. Les deux rapports mettent en évidence non seulement le problème de l'inégalité des revenus, mais aussi celui des opportunités.
Les 50 % des ménages indiens les plus pauvres ne possèdent presque rien. La classe moyenne est également relativement pauvre, puisqu'elle possède seulement 29,5 % de la richesse totale du pays, alors que les 10 % et 1 % les plus riches détiennent 65 % et 33 % de la richesse totale.
Le taux de suicides des paysans indien est un des plus élevé au monde. Pourtant, la pauvreté sévit en ville également : dans Mumbai, la capitale économique du pays, 50% des habitants vivent dans des bidonvilles. Avoir un emploi stable et bien payé ne suffit pas à se loger correctement.
On verra, outre la diversité des facteurs qui contribuent à l'inégalité, les différentes formes qu'elle prend : ségrégations spatiales, violences ou privations au sens de Sen (2005) : pauvreté économique, analphabétisme, absence de soins de santé.
Les 10% les plus riches, avec 5090€. Ces dernier·ère·s possèdent également à eux·elles seul·e·s la moitié (46,4%) de l'ensemble du patrimoine des ménages. Le taux de pauvreté (la part de ceux qui vivent avec moins de 885€ par mois) est passé de 7.7% en 2009 à 8,2% en 2019, soit 500.000 personnes supplémentaires.
Le terme « dalit », d'origine marathi, peut se traduire par "opprimé". Il désigne les populations "hors castes" considérées par la tradition brahmanique comme "intouchables", en deçà d'une barrière d'impureté qui les exclut des quatre varna.
La correction des inégalités dans l'accès à la santé ou à l'éducation passe par une amélioration des services publics, à savoir une hausse des dépenses sociales et une meilleure gouvernance. Autrement dit, le PIB à lui seul ne peut pas faire de miracles.
L'Inde est confrontée à de graves problèmes environnementaux : sécheresses récurrentes et pénuries d'eau, pollution de l'air dans les grandes villes, montagne de déchets empilés, rivières polluées… Décryptage des enjeux auxquels ce pays doit faire face.
Les Dalits et les Adivasis forment le noyau dur de la pauvreté de masse en Inde en raison de leurs occupations traditionnelles (les intouchables ont ainsi longtemps été réduits aux tâches les plus dégradantes) et de leur accès très limité à la terre.
SQUAW, subst.
Femme d'un Indien en Amérique du Nord; femme indienne.
3 – La principale motivation des 16 millions d'indiens qui ont émigré est en lien avec la recherche d'un emploi. Ainsi, les travailleurs qualifiés d'Inde, migrent massivement vers l'Angleterre et les Etats-Unis, les autres, moins qualifiés, partent dans les pays du golf.
· En termes de revenu moyen par habitant, le rapport est de plus de un à trois entre le Bihar, l'État le plus pauvre (3.280 roupies par tête en 1992-1993) et le Penjab (10.857 roupies) ou Delhi (11.650 roupies).
Les inégalités qu'elles soient qualitatives ou quantitatives, prennent des formes variées : inégalités de revenu ou de patrimoine, inégalités scolaires, culturelles, générationnelles, genrées, politiques, etc.
Elles résultent d'une inégalité de distribution d'une multitude de déterminants sociaux tels que le genre, le pays de naissance, la composition familiale, le revenu, la scolarité, le métier, le soutien social mais aussi d'autres déterminants plus globaux, telles que les politiques sociales.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
Ces disparités s'expliquent notamment par le caractère plus urbain ou rural des régions. Les enfants pauvres et habitant dans les milieux ruraux ont moins de chance de pouvoir aller à l'école. En fonction des castes : les dalits (castes des intouchables) sont souvent mis en marge du système éducatif.
L'Inde a défini un seuil de pauvreté (Poverty line, en anglais) exprimé en calories. Ce seuil varie selon que l'on considère les populations rurales ou urbaines, puisqu'il est de 2.400 calories par jour par adulte en zone rurale et 2.100 calories par jour en ville.
La bonne situation économique du pays est donc très précaire, en raison du nombre important de personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté. Le niveau de vie en Inde est tributaire de nombreux éléments, en particulier les faibles revenus, le taux de pauvreté très important et le système des castes.
L'Afrique du Sud, pays le plus inégalitaire au monde, selon la Banque mondiale. L'Afrique du Sud est le pays le plus inégalitaire au monde, la «race» jouant un facteur déterminant dans une société où 10% de la population possède plus de 80% des richesses, selon un rapport de la Banque mondiale publié mercredi.
Avec un taux de pauvreté de 13,4 % et une population qui atteint pas moins de 1,3 milliard d'habitants, l'Inde compte, en valeur absolue, un grand nombre de pauvres. Toutefois, la place de l'Inde au rang de pays comptant le plus grand nombre de pauvres dans le monde devrait évoluer dans un avenir proche.
Capitale économique de l'Inde, Mumbai est à la fois une ville mondiale* et une des villes les plus inégalitaires au monde : plus d'un tiers de ses 24 millions d'habitants habiteraient dans des slums (bidonvilles). La métropolisation*, en accélérant l'exode rural, contribue à cette fragmentation socio-spatiale*.
Le pays a des frontières communes avec le Pakistan au nord-ouest, la Chine au nord et à l'est-nord-est, le Népal au nord-est, le Bhoutan, le Bangladesh et la Birmanie à l'est-nord-est. Sur l'océan Indien, l'Inde est à proximité des Maldives au sud-sud-ouest, du Sri Lanka au sud et de l'Indonésie au sud-est.
Le système de castes régit les relations entre les membres de la société, particulièrement celles des membres qui y ont des positions différentes. Les interdictions incluent : les relations sociales : les classes supérieures étaient restreintes quant à leurs contacts avec les classes basses.
Selon l'estimation de l'ambassade de France à Delhi, le salaire moyen est de l'ordre de 40 euros par mois. Si l'on tient compte des écarts de prix entre la France et l'Inde, cela correspond, en parité de pouvoir d'achat, à environ 220 euros mensuels.
Mumbai est la ville la plus riche du pays avec 310 milliards de dollars de PIB. L'étude n'a pas été mise à jour depuis, mais Mumbai reste toujours la ville la plus riche d'Inde.