Il n'y a pas de « marqueur » sanguin du cancer du rein. L'échographie abdominale permet de mettre en évidence une masse solide, ou kystique atypique avec parfois des calcifications. C'est le premier examen de “débrouillage”.
Qu'est-ce qu'un marqueur tumoral ? Les marqueurs tumoraux sont des substances, souvent des protéines, qui sont produites par le tissu cancéreux lui-même ou parfois par le corps en réponse à la croissance du cancer.
Le tabagisme, l'exposition aux rayonnements ionisants, et l'obésité ou le surpoids sont des facteurs de risque de cancer du rein. Le nombre de cas de cancers du rein chaque année est estimé à 15 000 en France. Il est deux fois plus fréquent chez l'homme que chez la femme.
La néphrectomie radicale permet de guérir 90 % des cancers du rein localisés. Elle est parfois appelée néphrectomie élargie car, en plus du rein malade, le chirurgien va retirer les tissus graisseux qui entourent l'organe. Il peut aussi être amené à procéder à l'ablation de la glande surrénale.
Sans traitement, la tumeur va progressivement envahir le rein, les vaisseaux qui l'irriguent (veine rénale et veine cave), les organes voisins (glande surrénale, ganglions), voire migrer sous forme de métastases dans d'autres organes : le poumon (dans 75 % des cas), le foie, les os, le cerveau, etc.
Le pronostic du cancer du rein est plutôt bon avec un taux de guérison relativement élevé. Après la guérison, la possibilité de métastases « dormantes » implique un suivi médical régulier pendant au moins cinq ans, voire toute la vie.
Votre médecin ou le radiologue vous a prescrit une IRM rénale. Cet examen fait généralement suite à une anomalie découverte en échographie ou au scanner. Elle permet par exemple la caractérisation de nodules découverts au scanner ou en échographie. Il est également indiquée pour explorer certains cas d'hématurie.
Une fine aiguille est alors introduite dans le rein afin de prélever les fragments qui seront analysés. Grâce à l'anesthésie locale, cet examen n'est pas douloureux.
Les valeurs normales se situent entre 2,5 et 5 µg/l, sachant que 84 % à 87 % des malades ont des valeurs inférieures à 2,5 µg/l et que 95 à 98 % ont une concentration inférieure 5 µg/l [1].
"On ne peut pas détecter un cancer par une prise de sang. La CRP est un marqueur de l'inflammation qui peut s'élever pour beaucoup de maladies, notamment des infections.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer.
Plus la créatinine augmente, plus la clairance diminue. Une clairance basse signifie que les reins ne fonctionnent pas correctement : on parle d'insuffisance rénale modérée en-dessous de 60 mL/min et d'insuffisance rénale sévère en-dessous de 30mL/min.
Un taux de créatinine qui se mesure dans le sang et dans les urines. Le prélèvement sanguin s'effectue de préférence à jeun. Les résultats doivent se situer entre 50 et 100 µmol/l chez la femme (soit 6 à 11 mg/l) et entre 65 et 120 µmol/l chez l'homme (soit 7 à 14 mg/l).
Le cancer du rein affecte le plus souvent les personnes âgées de plus de 50 ans. On l'observe davantage chez l'homme que chez la femme. Les facteurs de risque sont habituellement classés du plus important au moins important.
Après un cancer du rein, le patient peut souvent retrouver une vie quotidienne normale, sauf si le fonctionnement résiduel des reins n'est pas suffisant. Dans ce cas, il doit suivre une prise en charge adaptée.
Lorsque la tumeur est "grosse" (en général plus de 7 cm), le traitement de référence consiste à retirer la totalité du rein avec la graisse qui l'entoure et éventuellement la glande surrénale (elle est adhérente à la partie supérieure du rein), en particulier en cas de nodule surrénalien suspect de métastases, associé ...
C'est une petite masse qui se développe lentement et qui ne cause habituellement pas de symptômes. On le détecte souvent lors d'un examen d'imagerie effectué pour d'autres raisons.
Les tumeurs du rein sont des tumeurs relativement rares par rapports aux autres cancers urologiques. Elles comprennent des tumeurs bénignes et d'autres cancéreuses. Celles-ci représentent environ 8500 cas annuels en France métropolitaine, et sont environ deux fois plus fréquentes chez l'homme que chez la femme.
La lésion rénale aiguë est une détérioration rapide (en quelques jours ou semaines) de la capacité des reins à filtrer les déchets métaboliques du sang.
Les dons d'organes et vous
Dans bien des cas, la personne ne s'apercevra jamais qu'elle n'a qu'un rein. L'incidence de l'insuffisance rénale terminale ne semble pas sensiblement plus élevée chez les personnes nées avec un seul rein normal ou qui souffrent d'insuffisance rénale après l'ablation du second rein.
Un cancer est métastatique quand ses cellules se sont propagées à un ou plusieurs autres endroits du corps. "Quasiment tous les cancers peuvent métastaser. Il y a quelques exceptions comme les carcinomes basocellulaires (cancers cutanés) qui eux ne donnent jamais de métastases" prévient notre interlocuteur.
Cette chirurgie peut également être préconisée chez des personnes atteintes de tuberculose rénale, d'une multikystose congénitale (kystes au niveau du rein), d'un reflux vésico-urétéral non traité ou d'une infection rénale qui peut entraîner de graves complications.