Une consommation trop importante pourrait ainsi : Augmenter les risques de survenue de nombreux cancers, dont tous les cancers des voies digestives (bouche, œsophage, estomac, côlon …) et le cancer du sein. Favoriser la survenue de maladies cardiovasculaires. Être une des principales causes de cirrhose.
Boire de la bière à tous les jours, sur une longue période, est associé à un risque d'être atteint d'un cancer de la prostate agressif, selon une étude menée auprès de 3927 hommes du grand Montréal.
Une étude très sérieuse de l'université de l'Oregon révèle qu'une molécule flavonoïde présente dans la bière augmenterait les capacités cognitives en stimulant les fonctions cérébrales. Cette même molécule miraculeuse pourrait réduire l'obésité, l'hypertension ou encore la sénilité.
Consommation excessive de la bière : les effets sur le foie
Étant interrompue, la première conséquence est la formation d'un dépôt de graisse à l'intérieur des cellules hépatites, appelée stéatose. Si la consommation excessive persiste, il s'ensuit une destruction des cellules du foie.
La bière est bonne pour les reins et le cœur.
Une étude finlandaise a démontré que la bière élimine les dépôts de calcium au niveau des reins et donc diminue le risque de calculs rénaux. En facilitant le transit elle permet aussi une élimination plus rapide des calculs.
Les conclusions de leur étude ont montré qu'une pinte de bière par jour diminuerait de 25% le risque de maladies cardiaques. L'explication des chercheurs est simple : la faible teneur en alcool de la bière augmenterait le taux de "bon" cholestérol pour réduire le risque de maladie cardiaque.
La santé du foie s'améliore
Environ 12.000 personnes décèdent chaque année de cirrhose du foie en France dont la moitié en raison d'une consommation excessive d'alcool. L'alcool peut aussi aggraver d'autres maladies du foie comme hépatite C. Pour voir si votre foie est atteint, une prise de sang peut être prescrite.
Consommé en excès et sur au moins cinq ans, il peut par exemple engendrer de la rigidité artérielle. Cela fait en sorte que les artères perdent leur capacité à se dilater ou à se contracter en réaction aux fluctuations de pression sanguine, exerçant ainsi une pression indue sur le muscle cardiaque.
Le vin s'est avéré moins délétère pour le foie que la bière et les alcools forts. Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
La cirrhose est une maladie grave du foie qui endommage irréversiblement cet organe digestif. La consommation d'alcool en est la cause principale. Elle peut aussi survenir à la suite d'une hépatite virale chronique, d'une stéatose hépatique ("foie gras" non alcoolique) ou d'une maladie rare.
La dose quotidienne maximale de bière à ne pas dépasser se situerait entre 300 et 450 millilitres pour les hommes et 300 millilitres pour les femmes, selon les résultats d'une étude publiée dans The Lancet et financée par la Fondation Bill & Melinda Gates.
Avec sa réputation d'alcool léger, la bière, même lorsqu'elle contient une quantité élevée d'alcool pur, peut passer pour une boisson alcoolisée sans risque.
En effet, la levure qui entre dans la composition de cette boisson (alcoolisée ou non) assure une teneur en gaz carbonique. D'où la présence des petites bulles dans un verre ou une bouteille de bière. Le gaz carbonique dans l'organisme a pour effet de faire gonfler le ventre s'il est absorbé en excès.
Une consommation qui ne pose pas de problème
L'annonce est donc sans appel : boire au maximum un verre par jour pour les femmes et deux pour les hommes ne présente aucun risque pour la santé.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Une consommation excessive d'alcool restreint l'oxygène dans les globules rouges, ce qui provoque la dilatation de minuscules vaisseaux sanguins à la surface de votre œil (la sclère). Ceci entraîne ensuite un plus grand flot de sang dans ces vaisseaux, ce qui donne à vos yeux cette apparence rouge et enflammée.
THÉ VERT. Les feuilles de thé regorgent d'un certain polyphénol qui possède d'importantes propriétés médicinales et antioxydantes. Il a été démontré qu'elles protègent contre les maladies cardiaques, le cancer, les lésions cellulaires dues au stress oxydatif et qu'elles favorisent la santé du cerveau.
Le vin rouge permettrait donc un plus grand flux dans les artères et les vaisseaux sanguins sans en modifier les capacités coagulantes. Ces bienfaits ont aussi été observés chez les buveurs de bière et de vin blanc, mais dans une moindre mesure. Le whisky et l'eau n'ont provoqué aucune modification.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
L'alcool détruit les nerfs, d'où l'état de fatigue
Mais la fatigue chronique apparaît surtout chez les buveurs invétérés, autrement dit les alcooliques. En effet, l'alcool attaque à la fois les neurones et les cellules du foie. Or ce sont les neurones qui stimulent le fonctionnement des muscles.
Entre 24 et 72 heures sans alcool
Votre corps se met en mode détox intensive et essaie d'évacuer tout l'alcool qu'il a absorbé. En plus des frissons et des nausées, vous ressentez une fatigue profonde et avez l'impression que plus jamais vous ne vous sentirez bien.
La bière diminuerait le mauvais cholestérol et favoriserait le bon. Ce double effet plutôt bénéfique pour le cœur, peut contribuer à faire chuter le risque d'accident cardiovasculaire de 30 à 60 %. La bière modifie aussi la fibrinogène, une protéine responsable de la coagulation du sang.
Ces chercheurs se positionnent donc à contre-courant de la plupart des études qui démontrent un effet globalement néfaste de l'alcool sur les reins dû à une augmentation de la tension artérielle, facteur de risque de l'insuffisancerénale.
De fait, l'équipe a constaté que boire une quantité modérée de vin rouge avait même un effet légèrement protecteur, et pouvait faire diminuer le risque de cancer de la prostate d'environ 12%.