L'aménagement du territoire dépend en grande partie d'un organisme, la DATAR, qui fédère les actions de différents ministères afin de lutter contre les déséquilibres économiques et leurs conséquences. Les objectifs sont donc multiples : réseau routier, développement touristique, activités industrielles...
Le Schéma de développement de l'espace communautaire (SDEC) mis en place dans les années 1990 fixe trois objectifs principaux à l'aménagement de l'Europe : Le développement urbain équilibré et polycentrique. L'équité d'accès aux infrastructures et aux savoirs. Le développement durable.
De ce fait, on distingue généralement l'aménagement rural et l'aménagement urbain, aux dimensions à la fois locales et régionales mais plutôt thématiques, de l'« aménagement du territoire », expression qui consacre l'intervention politique à l'échelle nationale.
Avec la construction européenne et la décentralisation, l'État n'est plus le seul acteur de l'aménagement des territoires. On identifie le rôle des collectivités territoriales, des communautés de communes et des territoires de projet, de l'État, de l'Union européenne.
Objectifs. Les deux objectifs majeurs, et parfois contradictoires, des politiques d'aménagement du territoire consistent en l'accompagnement du développement économique des territoires, et en la réduction des inégalités spatiales en termes économiques ou sociaux.
L'aménagement du territoire est une exception française. Son objectif est d'assurer une répartition équilibrée des ressources, des activités et des hommes dans l'espace, afin de préserver durablement l'ensemble du territoire national comme lieu de vie et d'activité.
On distingue principalement les aménagements hydro agricoles, les aménagements forestiers, les aménagements paysagers, les aménagements urbains etc.
L'aménagement urbain peut être divisé en trois principaux types : le paysage urbain, l'aménagement du territoire et l'architecture urbaine. Chacun de ces types d'aménagement urbain a ses avantages et ses inconvénients. Le paysage urbain est l'aménagement de l'espace public à des fins esthétiques.
Elles peuvent être rattachées à plusieurs formes d'urbanisation (Bailly, 1973 ; Allain, 2004) : l'extension en continuité de l'urbain ancien (étalement), le remplissage des espaces vacants (densification), et la création de nouvelles zones bâties isolées (mitage ou urbanisation diffuse).
Le gouvernement gère le développement du territoire public en attribuant des droits fonciers à des citoyens et des entreprises pour la réalisation de différents projets (ex. : location, vente, permis).
Le schéma d'aménagement et de développement (SAD) est le document de planification qui établit les lignes directrices de l'organisation physique du territoire d'une municipalité régionale de comté (MRC).
L'aménagement de l'espace vise l'organisation d'ensemble, le fonctionnement global d'un territoire, où s'imbriquent différents lieux de vie, supportés par un élément fondamental : le sol, c'est-à-dire la ressource foncière, dont il s'agit notamment de rationaliser les usages.
Il s'agit des individus, des groupes, des entreprises, des collectivités territoriales et de l'État. Ces acteurs agissent sur l'espace qu'ils contribuent à modifier. Parfois, ces acteurs peuvent rentrer en conflit.
L'étalement peut prendre plusieurs formes : on parle de tache d'huile pour un étalement concentrique, de doigts de gant lorsque l'urbanisation suit les axes de transports, et de mitage pour des formes urbaines plus éparpillées.
Le Règlement National d'Urbanisme. La Carte Communale. Le Plan Local d'Urbanisme (P.L.U.).
Aujourd'hui, la politique d'aménagement du territoire doit répondre à de nouveaux enjeux : l'élargissement des frontières de l'Europe, l'internationalisation de l'économie et la décentralisation, en favorisant l'ouverture internationale et européenne des régions, et en valorisant le rôle moteur des grandes villes, tout ...
Un aménagement du territoire réussi s'ouvre aux populations concernées, protège les paysages, préserve les ressources, réduit les embouteillages, met les populations à l'abri des aléas naturels – et contribue de façon globale à une qualité de vie élevée dans les Alpes.
Les politiques d'aménagement du territoire peuvent viser à réduire ces inégalités en améliorant les conditions de vie des habitants de ces quartiers : rénovation urbaine, création de logements sociaux, amélioration des transports en commun, développement d'activités économiques, etc.
Le projet partenarial d'aménagement est un contrat entre l'Etat, l'intercommunalité et les acteurs locaux (public et/ou privés) afin d'encourager, sur un territoire donné, la réalisation d'une ou plusieurs opérations d'aménagement complexes destinées à répondre aux objectifs de développement durable des territoires.
Ces projets complexes font appel à une multitude de parties prenantes, c'est-à-dire de groupes ou d'individus pouvant affecter ou être affectés par le projet : décideurs publics, acteurs économiques, société civile, professionnels de l'aménagement, etc.
1. Action d'aménager un local, un lieu ; résultat de cette action : L'aménagement d'un appartement. 2. Action d'aménager quelque chose ; arrangement, disposition particulière visant à une meilleure adéquation de quelque chose à sa destination : L'aménagement d'un texte de loi.
Elle consiste à étudier un territoire dans plusieurs dimensions (mobilités, environnement, bâti, risques...), en s'intéressant en premier lieu à ses acteurs, et éventuellement d'élaborer des scénarios futurs pour guider la décision politique.