Le Code civil réglemente principalement cinq modes de preuves : la preuve littérale, la preuve testimoniale, la preuve par indices et présomptions, l'aveu et le serment.
Les principaux modes de preuves en matière pénale sont l'indice, l'écrit (appelée « preuve littérale »), le témoignage, l'aveu et le rapport d'expertise. Il n'y a aucune prédominance de l'un ou l'autre de ces modes de preuve : ils seront ainsi tous appréciés au même titre devant le juge.
La preuve par écrit la plus parfaite admise en droit est l'acte authentique. La procédure encadrant la conception de l'acte authentique est une procédure solennelle qui lui donne une force probante supérieure à tous les autres actes.
Lorsque vous voulez prouver un fait, une situation, vous pouvez apporter la preuve par tout moyen (SMS, courriers électroniques, captures d'écran, photographies...).
L'article 1348 du Code civil autorise le recours aux preuves imparfaites pour apporter la preuve d'un fait juridique. Sont des preuves imparfaites le témoignage, les présomptions, le serment supplétoire, les écrits non signés, l'aveu extrajudiciaire et le commencement de preuve par écrit.
En droit civil français, le système de preuve morale encore appelée preuve libre est utilisé lorsqu'il s'agit de prouver des faits juridiques, exception faite des cas de naissance et de décès. En l'occurrence, tous les moyens de preuve sont admis.
Le témoignage comme mode de preuve
Il constitue surtout le mode de preuve le plus fréquent, appelée preuve testimoniale. Le témoin est celui qui vient solennellement attester par sa déclaration de la véracité d'un fait ou d'une situation.
- La charge de la preuve de l'infraction incombe à la partie poursuivante. En vertu de la présomption d'innocence, c'est à la partie poursuivante de rapporter la preuve de l'existence de l'infraction. Sur le terrain de l'action publique cette preuve incombe essentiellement (et parfois exclusivement) au ministère public ...
L'enregistrement n'est légal que si la personne enregistrée a donné son consentement. Dans le cas contraire, selon l'article 226-1 du Code pénal, il est considéré comme un procédé déloyal rendant la preuve irrecevable en justice, puni d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
La photographie et ses métadonnées peuvent être retouchées de bien des manières, et même à votre insu, le constat d'huissier de justice qualifié commissaire de justice en garantie l'authenticité dans ses moindres caractères.
En droit français, l'image numérique ne peut constituer une preuve devant un tribunal qu'à partir du moment où il est possible de prouver le lieu, la date de prise de vue et l'intégrité de l'image, c'est-à-dire que celle-ci ne doit pas avoir subi de retouche.
Le SMS comme preuve juridique est donc reconnu : plus que jamais, les paroles s'envolent mais les écrits – même virtuels – restent !
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La demande est irrecevable, par exemple, si le demandeur n'a pas la capacité juridique requise pour intenter l'action, ou s'il ne justifie pas d'un intérêt né et actuel, ou encore si l'instance n'a pas été introduite dans les formes imposées par la loi.
Le fait juridique est un événement ou un comportement dont les conséquences juridiques ne sont pas voulues par ses auteurs. Bon à savoir : un fait juridique survient sans aucune volonté de créer des conséquences juridiques, alors que l'acte juridique est le résultat d'une volonté manifeste.
- Les preuves parfaites : l'acte authentique, l'acte sous seing privé, l'aveu judiciaire, le serment décisoire. - Les preuves imparfaites : la preuve testimoniales, la preuve par présomption, l'aveu extrajudiciaire, le serment supplétoire (...)
Un témoignage véhicule le récit de faits, mais aussi une interprétation de ceux-ci, il dit le sens que ces faits acquièrent pour la personne elle-même. De son côté, le pouvoir de guérir est une puissance reconnue, une capacité d'action dans le monde en vue d'un bénéfice pour la santé psychique ou physique d'autrui.
Le faux témoignage est un "témoignage mensonger fait sous serment devant toute juridiction ou devant un officier de police judiciaire agissant en exécution d'une commission rogatoire" (article 434-13 du code pénal ). Ce délit est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.
Elle résulte généralement de témoignages ou de certificats médicaux. Cependant, la preuve de la matérialité de l'accident et de son caractère professionnel ne peut résulter des seules déclarations du salarié. Ce principe vient d'être réaffirmé par le Cour de cassation dans un arrêt du 15 mars 2012.
En droit civil français, on appelle fait juridique tout évènement ou toute situation de fait, volontaire ou non, qui a pour conséquence de produire des effets juridiques qui n'ont pas été voulus par les intéressés, mais qui découlent automatiquement de ce que prévoit la loi, indépendamment de leur volonté.
La preuve judiciaire suppose le doute et une décision qui met légalement fin aux questions. La conviction des juges et/ou des jurés s'arrête à un point donné : « beyond reasonable doubt », comme disent les juristes de common law.
B.
Parmi les différents modes de preuves imparfaites on distingue l'aveu extrajudiciaire (1), le témoignage (2) et le serment supplétoire (3). IMPORTANT : La preuve imparfaite désigne celle qui ne lie pas le juge, contrairement à la preuve parfaite qui, quant à elle, lie le juge.
Par preuve par ouï-dire, on entend l'élément de preuve (p. ex., une déposition orale) relatif à une déclaration qu'une personne (qui ne comparaîtra pas à titre de témoin) a faite à un témoin ou à une partie, lequel prouve que cette déclaration est bien vraie.
Contrairement à l'aveu judiciaire, l'aveu extra-judiciaire ne peut être accueilli que lorsque la loi prévoit que la preuve peut être apportée par tout moyen. C'est pour cette raison que sa valeur probante est uniquement basée sur l'appréciation du juge. (Article 1383-2 nouveau du Code civil).