L'organisation du discours (la dispositio) comporte quatre étapes : l'exorde (exordium), la narration (narratio), l'argumentation (confirmatio) et la péroraison (peroratio). Lors d'une joute verbale, d'un débat ou d'un procès, on a coutume d'inclure dans l'argumentation la réfutation des arguments adverses.
Les lieux d'un discours peuvent en effet être parcourus de plusieurs manières, mais il faut dans tous les cas que le chemin soit bien tracé. Le plan rhétorique le plus fréquent comporte quatre parties: l'exorde, la narration, la confirmation et la péroraison.
Un discours percutant doit se structurer ainsi : une attaque forte, qui vous êtes (prénom, nom, fonction), le pourquoi (la problématique, la raison de votre prise de parole), le comment (la manière de répondre à votre problématique), le quoi (ce que vous proposez, ce que vous êtes, votre produit, votre société) avant ...
(Aristote). » Ces définitions mettent en évidence les trois composantes de base qui font qu'il y a rhétorique : un orateur, un auditoire et un langage.
3. Structurer son discours. Un bon discours doit avoir une structure claire et logique. Vous pouvez structurer votre discours en trois parties : l'introduction, le corps du discours et la conclusion (comprenant le potentiel appel à l'action).
La narration
Elle pose clairement les termes et la question de manière à ce que l'auditoire comprenne le mieux possible le sujet. Pour la narration encore plus que pour tout le reste du discours, il est important de respecter la règle des 4 "c" : clair, concret, concis et complet.
Lors de la conclusion, rien de nouveau ne doit être évoqué. Ce moment doit, au contraire, être consacré au rappel des points essentiels de votre argumentation. Attention, l'idée n'est pas de résumer vos arguments, mais de mettre en valeur les bénéfices que l'on va pouvoir en tirer.
Il y a cinq types de discours: narratif, descriptif, argumentatif, explicatif, injonctif. : présence de repères temporels (indicateurs temporels et connecteurs temporels) - verbes d'action- passé simple ou présent.
La Grammaire générale et raisonnée de Port-Royal distingue neuf parties du discours : le nom, le pronom, le verbe, l'adjectif, l'article, l'adverbe, la préposition, la conjonction et l'interjection.
Savoir clairement de quoi l'on veut parler
Toute prise de parole se construit à partir d'un sujet ou d'un thème. Bien comprendre le sujet ou le thème permet de savoir clairement de quoi l'on parlera. Pour y arriver, il faut commencer par rechercher le ou les sens des différents mots-clés du libellé du sujet.
Le terme « discours narratif » fait référence à la narration écrite ou orale d'évènements, qui peuvent bien entendu être réels ou fictifs. En d'autres termes, c'est la façon dont on organise le discours afin de faire comprendre l'histoire qu'on raconte.
Une formule assez simple est souvent utilisée pour annoncer un plan : « Afin de répondre à la problématique posée, il serait intéressant d'étudier en premier lieu (axe I), puis en second lieu (axe II) ». L'annonce doit être explicite et claire, et suivant une certaine logique.
Établir le plan détaillé, c'est donc : - définir une progression qui permette de répondre à la problématique ; - formuler l'idée principale de chaque partie ; - choisir et classer les idées secondaires et les exemples à l'intérieur de chaque partie.
Un discours de qualité doit aussi être bien structuré. Le propos doit se construire de façon logique et les transitions doivent être clairement identifiables. Un bon discours se reconnaît aussi à la présence de métaphores, de citations, de mises en situation et d'exemples.
"Bonjour à tous. Merci de me recevoir. Je m'appelle ______ _______ et je vais vous parler aujourd'hui de _______. Pour commencer, _______ est important parce que… »
Formules de conclusion En conclusion / En somme, on peut constater ... Pour conclure, je dirais que ... / Finalement, ... Je touche maintenant à la fin de mon exposé… Pour terminer, on peut dire que ...
souligner les recherches qui restent à faire ; faire germer des considérations éthiques et morales ; exposer vos interrogations sur l'avenir ; nuancer le raisonnement suivi jusqu'alors.
Introduire le sujet
Cet auditoire a ses propres procédés de réflexion, ses croyances, son éduction, ses a priori. Limitez donc ce que vous pensez lui apporter. Les idées maîtresses de votre discours ne doivent pas excéder deux. Exprimez dans un langage aussi clair, fluide et simple possible.
Le discours est un dialogue, une explication, un commentaire que l'auteur de l'énoncé adresse à quelqu'un. Le discours ne raconte rien, mais parle à propos de quelque chose.
Commencez par une anecdote.
Tant qu'il s'agit d'une occasion agréable, comme une fête ou un évènement heureux, une anecdote ou un peu d'humour seront tout à fait indiqués pour commencer votre discours. Veillez seulement à ne pas blesser quelqu'un par votre plaisanterie X Source de recherche .
N'hésitez pas à aller chercher les résistances, à interpeler votre public, en exprimant simplement ce que vous ressentez, ce que vous avez perçu. Si vous sentez que votre auditoire n'accroche pas, dites-le : « J'ai l'impression que ce que je vous dis ne vous intéresse pas. Vous avez des questions, des remarques? ».
Attention à la gestuelle
Se tenir droit, respirer profondément, détendre les épaules… seraient autant d'astuces susceptibles d'améliorer la confiance en soi. Prêtez attention à votre langage corporel, évitez des gestes nerveux qui traduisent un malaise… et souriez.