Le premier obstacle épistémologique à surmonter, selon Bachelard, est l'observation elle-même, s'opposant, dès lors à la « perception immédiate » comme instrument de connaissance et notamment au principe de l'induction, propre aux empiristes. Pour lui, la science ne provient pas du raffinement de l'intuition sensible.
L'obstacle épistémologique est un concept inventé par le philosophe Gaston Bachelard dans La Formation de l'esprit scientifique en 1938, désignant ce qui vient se placer entre le désir de connaître du scientifique et l'objet qu'il étudie.
Le processus scientifique compte pour Bachelard trois étapes principales : le réalisme concret, l'état « concret-abstrait » et l'état abstrait. Il s'inspire ici du penseur Auguste Comte (1798-1857), très important dans la conception de la science moderne, qui avait formulé une loi des trois états.
Pour Gaston Bachelard, la science se construit contre l'évidence, contre les illusions de la connaissance immédiate. Le chercheur doit se détacher de ses préjugés qui se sont construits sur la base d'expériences passées, qui peuvent altérer son objectivité.
Un obstacle épistémologique s'incruste sur la connaissance non questionnée. Des habitudes intellectuelles qui furent utiles et saines peuvent, à la longue, entraver la recherche. « Notre esprit, dit justement M. Bergson, a une irrésistible tendance à considérer comme plus claire l'idée qui lui sert le plus souvent ».
L'analyse de Bachelard le montre clairement : en matière de culture scientifique, les erreurs dommageables sont généralement commises de bonne foi. C'est pourquoi il parle d'un obstacle « épistémologique ». Le terme est emprunté au grec ancien, l'épistémè signifiant, entre autres choses, la science et la connaissance.
Bachelard expose ce phénomène de recherche de preuves dans le texte. A cette recherche s'oppose un mouvement: l'empirisme. La recherche de la compréhension se fait par simple observation et décomposition des faits.
Bachelard pense que la science ne provient pas du raffinement de l'intuition sensible. La vérité scientifique n'est pas à chercher dans l'expérience ; c'est l'expérience qui doit être corrigée par l'abstraction des concepts. Mais ces obstacles épistémologiques ne sont pas de simples erreurs contingentes.
Pour Bachelard, autrement dit, le problème n'est pas que l'esprit préscientifique ne pense pas. Le problème est plutôt qu'il n'a pas d'avenir parce qu'il pense “mal”, parce qu'il traduit en connaissances des besoins d'ordre vital, utilitaire, libidinal, subjectif, et cetera [7]
Ces trois actes sont la rupture, la construction et la constatation (ou expérimentation). L'objet de ce manuel est de présenter ces principes de la démarche scientifique en sciences sociales sous la forme de sept étapes à parcourir.
Plusieurs critères de distinction peuvent être mentionnés, dont aucun ne suffit à lui seul: La connaissance scientifique doit d'abord être empirique, émaner de phénomènes sensibles, se rapporter à une réalité tangible, objective et observable, être confirmée par répétition.
Fondamental L'obstacle de la connaissance de l'autre par ses pensées. Connaître l'autre c'est dire exactement ce qu'il est ; c'est être en mesure d'expliquer, et de décrire avec certitude ses pensées les plus profondes, et son comportement.
Un obstacle vous empêche littéralement d'avancer. Il peut être dû à une circonstance imprévue ou un événement prévisible, et avoir des sources internes et/ou externes. Le plus souvent, les obstacles sont hors du contrôle de l'équipe ou du service.
En effet, la technologie présente des inconvénients qu'on ne peut plus ignorer. On constate que plusieurs technologies polluent l'environnement, c'est le cas de la voiture qui produit des CO2. L'ordinateur est difficilement recyclable tandis que l'industrie qui s'occupe du développement technique détériore la nature.
Autrement dit, l'erreur est un obstacle d'autant plus insurmontable qu'elle est engendrée par l'esprit lui-même. (cf. la définition que Bachelard donne des « obstacles épistémologiques » comme entraves ou résistances immanentes à l'esprit scientifique).
L'opinion pense mal ; elle ne pense pas : elle traduit des besoins en connaissances. En désignant les objets par leur utilité, elle s'interdit de les connaître. On ne peut rien fonder sur l'opinion : il faut d'abord la détruire. Elle est le premier obstacle à surmonter.
La pratique des sciences consiste à mettre en œuvre de façon volontaire nos capacités de raisonnement et à rechercher de manière méthodique des faits à l'appui de ce raisonnement (les faits peuvent être soit des observations, soit des résultats d'expérience, soit les deux).
Gaston Bachelard introduit le concept d'obstacle épistémologique pour appréhender et analyser les obstacles à la connaissance scientifique constitués par les a priori notionnels liés aux acquis préexistants, de nature intellectuelle ou métaphorique et psychologiques, qui séduisent l'esprit du chercheur et des élèves ...
C'est pourquoi la philosophie aime à rappeler, avec Rabelais, que « science sans conscience n'est que ruine de l'âme ».
de construire sa connaissance soi-même en mettant en lumière les obstacles et en favorisant la rupture avec les représentations déjà amoncelées par la vie quotidienne ; de distinguer le fait de l'opinion ou de la croyance ; de transférer des compétences transversales ; de développer des attitudes scientifiques.
Quelle conséquences ? L'idée que « l'homme est à la mesure de toutes choses » permet de s'accommoder d'une réalité contradictoire. Son relativisme remet en question le principe de non-contradiction, selon lequel une même chose ne peut pas en même temps être X et ne pas être X.
de Gaston Bachelard (1884 - 1962) philosophe français des sciences et de la poésie.