aussi les obstacles possibles à la connaissance de soi par soi : subjectivité, illusions sur soi, amour de soi, narcissisme, image inconsciente idéalisée de soi, etc. Autrui comme autre moi-même : amitié (autrui comme miroir de soi, Aristote).
Se connaître soi-même, c'est bien davantage se reconnaître dans ses propres choix, dans la manière de les assumer en étant capable, par exemple, de tenir ses promesses. La connaissance de soi met alors à jour notre identité-ipsé, c'est-à-dire notre dignité morale qui nous élève au-delà de ce que la nature fait de nous.
Autrui m'empêche d'être libre. S'interroger sur la valeur qu'autrui tient dans notre liberté, c'est d'abord s'interroger sur notre liberté en général. La liberté, c'est-à-dire de faire ou ne pas faire quelque chose, ne se traduit pas la volonté de choisir donc une volonté libre qui permet ainsi le libre arbitre.
Se connaître soi-même n'est pas un devoir parmi les autres, c'est en fait le premier des devoirs. C'est cela qu'a montré Socrate, et sa révolution socratique.
Il est très difficile de se connaître soi-même, d'une part parce qu'une partie de nous-mêmes est inaccessible (cf. Freud, "le moi n'est pas maître de sa propre maison"). D'autre part, parce qu'un sujet ne peut devenir objet pour lui-même. En ce sens, la connaissance d'autrui est plus aisée.
II. On ne peut pas se connaître soi-même. On ne peut pas se connaître soi-même, car l'expérience des sens nous en empêche. En effet, nos sens sont trompeurs et sont considérés comme une source d'illusion, d'incertitude, car ils nous détournent de notre pensée.
Pour la majorité des êtres humains, autrui n'est pas un ennemi. Autrui, bien qu'il soit considéré comme un obstacle à mes désirs, est considéré avant tout comme étant un partenaire dans l'action et dans le travail. Par ailleurs, l'homme a besoin d'autrui pour ne pas être envahi par des sentiments de solitude.
La présence d'autrui se révèle indispensable pour se construire soi-même. À cet égard, le regard d'autrui, c'est-à-dire l'image que l'autre me renvoie de moi-même, est nécessaire pour la conscience de soi et pour la connaissance de soi.
Mais la peur du regard d'autrui est une sorte de bouclier protecteur qui sert à se protéger soi-même. Cela-dit, si l'on craint autrui, on craint l'humanité puisque autrui est humain. Donc on craint, en quelque sorte, l'espèce à laquelle on appartient.
Apprendre à mieux se connaître, c'est avant tout prendre conscience de soi. C'est savoir quelles sont nos valeurs, nos besoins, nos qualités, nos défauts, ainsi que notre structure émotionnelle.
La connaissance de soi favorise l'acceptation de soi.
Elle aide à se libérer de ses automatismes, se dégager des contraintes de son image, s'ouvrir aux relations authentiques, savoir recevoir avec gratitude. Voilà l'intérêt d'apprendre à se connaître.
“Ni la connaissance de l'autre ni la connaissance de moi-même ne sont possibles” Connaître quelqu'un signifie s'en forger une représentation exacte. Pour moi, c'est possible grâce à la conscience de soi comme pensée réflexive, dont je suis le sujet et l'objet.
Reconnaître l'autre n'est donc pas seulement lui faire une place à côté de soi, mais l'inscrire au cœur de son propre patrimoine d'espèce. Comme s'il s'agissait de tisser avec lui un lien d'alliance, pour à la fois réactiver une parenté immémoriale et fonder une nouvelle communauté de sens.
« On ne peut vivre pleinement et sereinement sans un minimum d'indifférence aux maux des autres » - Tournier – Faire le bien autour de soi, être altruiste, l'amour de son prochain sont souvent associé au bonheur ou du moins aux « bonnes choses » à faire.
Comprendre autrui suppose un désir de compréhension réciproque et respectueux. de quelqu'un d'autre qui soit notre ami; l'homme qui se suffit à soi-même aurait donc besoin d'amitié pour apprendre à se connaître soi-même. Thème aisément repérable : l'amitié est nécessaire pour se connaître soi-même.
Toute personne autre que soi-même, surtout considérée sur le plan moral ; ensemble des personnes autres que soi-même : Se dévouer à autrui.
Si autrui est bon, ne cherche pas à me nuire mais a être utile, nous pouvons considérer qu'il est nécessaire à notre vie pour d'autres raisons que des dépendance physiques ou sociales, qui sont considérées comme naturelles. Autrui est nécessaire à ma vie car il est peut-être l'un des éléments du bonheur.
Se connaître c'est donc un peu se construire : il y a une réflexion sur soi, et non un simple constat. C'est un travail, créatif, puisque je m'y construis. En effet en réfléchissant à qui je suis, je crée celui que je suis, car je cesse de subir mon être pour le choisir : je deviens conscient de moi même.
La connaissance de soi est le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même, en termes psychologiques ou spirituels, au cours de sa vie à l'occasion de ses expériences.
l'homme peut il se connaitre
Par elle la pensée se fait miroir d'elle-même et aussi miroir du monde dans la mesure où le monde demande à être compris en fonction de la conscience humaine qui seule peut en chercher le sens et la raison d'être.
La connaissance de soi est plus facile que la connaissance d'autrui. a) La conscience comme accès immédiat à l'intériorité. La connaissance de soi, à première vue, est plus facile, car directe : parce que je suis conscient, j'ai un accès immédiat à mon intériorité, et je sais donc ce que je pense ou ce que je ressens.
- Se connaître soi-même suppose d'entrer profondément en soi. Autrement dit de dépasser la superficialité du moi social, mondain (cf Heidegger sur la dictature du « on »), mais aussi de dépasser les limites du moi conscient (cf Freud ou Nietzsche par rapport à l'inconscient).