Conçus pour contrôler dans la durée, les radars fixes sont installés dans les zones de danger : les grands axes routiers, les passages à niveaux, les zones urbaines denses etc. On distingue les radars fixes de vitesse, de franchissement et les radars pédagogiques.
Si vous êtes sûr d'avoir été flashé et que vous ne recevez pas d'avis de contravention, vérifiez l'adresse indiquée sur votre certificat d'immatriculation (nouveau nom de la carte grise). Si l'adresse n'est pas à jour, le délai de réception de l'avis de contravention est rallongé.
La seule différence notable avec les radars fixes est celle de la marge d'erreur technique. Lorsqu'il se déplace à moins de 100 km/h, le radar mobile nouvelle génération compte une marge d'erreur de 10 km/h. Lorsqu'il se déplace à plus de 100 km/h, cette marge d'erreur passe à 10% de la vitesse mesurée.
Contrairement à tous les autres radars fixes, avec les radars tourelles la cabine n'émet pas de flash visible lorsque le radar constate une infraction. En journée, lorsque les conditions de luminosité sont suffisantes, aucun flash n'est généré.
Le conducteur commettant un excès de vitesse de 10 km/h s'expose donc à une amende forfaitaire de 68 euros (Amende minorée : 45 euros - Amende majorée : 180 euros) et à un retrait d'un point.
Selon l'arrêté du 4 juin 2009 relatif aux cinémomètres de contrôle routier, les radars se déclenchent lorsque vous roulez à 5 km/heure au-dessus de la moyenne autorisée si la limitation est inférieure à 100 km/heure. Si vous circulez sur une route dont la limitation est supérieure, cette tolérance est de 5 %.
Vous avez un délai de 45 jours suite à la réception de l'avis de contravention pour faire votre demande par courrier. Vous devez adresser le courrier à l'officier du ministère public, dont le nom et les coordonnées sont indiqués sur l'avis de contravention.
Sur route, un excès de vitesse de 5 km/h est moins durement sanctionné qu'en ville car il s'agit d'une infraction de 3ème classe. Toutefois, un tel manquement au code de la route vous expose à une amende forfaitaire de 68 euros et au retrait d'un point de votre permis.
Excès de vitesse égal ou supérieur à 20 km/h et inférieur à 30 km/h. Amende forfaitaire de 135 euros ; Retrait de 2 points sur permis de conduire.
En général, si vous avez été flashé, vous recevrez une amende par courrier sous 1 à 2 semaines. Il se peut que le PV tarde à arriver, soyez patient. Si vous n'avez rien reçu après 1 an, l'infraction est prescrite, et vous ne serez ainsi pas sanctionné !
Il s'agit d'un service décentralisé, vous devez donc écrire au service du Trésor public du département où l'infraction a été commise. Vous trouverez l'adresse en tapant dans Google « Trésorerie Amendes + nom du département ». C'est simple si vous avez été flashé ou contrôlé.
Lorsque l'infraction est constatée par un radar fixe (vitesse ou feu rouge), le délai moyen est de 5 jours. Ne vous réjouissez toutefois pas trop vite si vous n'avez rien reçu après une semaine, le délai pouvant atteindre de 15 jours à plus d'un mois.
Que flashe le radar tourelle ? Le radar tourelle ne flashe pas que les excès de vitesse. « Intelligent », il est en mesure de détecter de nombreuses infractions et ce, de manière simultanée. Non-respect d'un feu rouge (il remplace donc à ce titre les fameux radars feux rouges).
Le radar mobile embarqué : comme son nom l'indique, il est embarqué dans un véhicule banalisé. Doté d'une caméra infrarouge, il permet de réaliser un flash discret pour sanctionner les automobilistes lorsqu'ils sont en excès de vitesse.
On le surnomme le « hibou ». C'est ce gros modèle de radar équipé de deux parties circulaires (Mesta 210C), souvent positionné à l'arrière d'un break de la gendarmerie ou de la police stationné le long d'une nationale ou d'une autoroute, en service depuis 14 ans dans les forces de l'ordre.
Ainsi, pour un excès de vitesse à 100km/h au lieu de 80, vous risquez le retrait d'un point, et une amende forfaitaire de 68 euros.
Les risques sont le retrait de 6 points sur le permis de conduire et 135 euros d'amende.
Les radars mobiles embarqués : à ne pas confondre avec les radars mobiles de nouvelle génération, les radars embarqués n'émettent pas systématiquement de flash de jour sauf si les conditions de luminosité ne sont pas suffisantes, par contre on verra toujours un flash de nuit.
Non, le radar n'est pas infaillible ! En matière d'excès de vitesse, la contestation est possible, même lorsque c'est une machine, parfaitement automatisée et apparement sans défaillance, qui relève l'infraction.
Selon le principe de la prescription dite « d'un an dès poursuite », une contravention reçue pour un délit commis plus d'un an auparavant n'est plus valable, et l'auteur ne peut plus être condamné (article 9 du Code de procédure pénale).
La contestation de l'amende doit se faire dans les 45 jours suivant la date d'envoi de l'avis de contravention. Dirigez-vous directement sur l'interface du site de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (l'ANTAI). Cliquez sur « Désigner, contester en ligne ».
Le Code de la route prévoit une amende forfaitaire de 135 € (contravention de 4e classe) pour tout excès de vitesse de moins de 50 km/h. Seule exception, lorsque l'excès est inférieur à 20 km/h et que la vitesse maximale autorisée est supérieure à 50 km/h, l'amende ne dépasse pas les 68 € (contravention de 3e classe).
L'excès de vitesse entre 40 et 50 km/h est punie par une contravention de 4ème classe (amende forfaitaire : 135 € ; amende minorée : 90 € ; amende majorée : 375 €) et par le retrait de quatre points du permis de conduire.
Par exemple, pour un excès de vitesse de 1 km/ (hors zone 50), le montant de l'amende forfaitaire serait désormais de 45 € + (1% x 45€) = 45,45 euros au lieu de 68 euros actuellement.