hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur. Par exemple, sentiment exagéré de son importance, de son pouvoir, de son savoir, de son identité ou de ses relations privilégiées; plus grande communicabilité (désir de parler).
En cas de trouble bipolaire (ou maladie bipolaire), les épisodes dits "maniaques" peuvent engendrer une activité très intense et une impression de puissance. Puis, la personne connaît une phase dépressive caractérisée par une tristesse, un rythme de vie perturbé, voire un sentiment de "nullité".
Une personne en phase maniaque est anormalement euphorique, énergique, hyperactive ou agressive. Elle est exaltée et conçoit une confiance déraisonnable en elle-même. Elle n'a plus d'inhibition, fait ou dit ce qui lui passe par la tête, sans se soucier des conséquences de ses actes et de ses propos.
Vivre avec un bipolaire
La vie de famille suit les ressacs de l'humeur du patient. Les patients ont souvent conscience qu'ils font souffrir leur entourage : pendant les phases dépressives les proches se sentent démunis, impuissants voire même culpabilisés face à cette grande souffrance qui semble impossible à soulager.
Les relations amoureuses des bipolaires ont souvent certaines particularités dues aux cycles de la bipolarité. Par exemple, lors d'une phase maniaque, tu peux te sentir incroyablement amoureux, passionné et motivé à faire des gestes grandioses d'affection.
Est-il dangereux de vivre avec une personne bipolaire ? Non, les bipolaires ne sont pas dangereux pour leur entourage.
Vivre avec un trouble bipolaire peut donner l'impression d'être isolé, mais vous n'êtes pas seul. Créez un réseau d'amis, de membres de votre famille et de spécialistes de la santé mentale qui peuvent vous aider et qui sont conscients de vos difficultés.
Des conditions de vie parfois contraignantes, mais, si le patient est conscient de son état et si son partenaire accepte sa bipolarité, il est tout à fait possible de construire une relation saine et équilibrée.
Vivre avec le trouble bipolaire n'est pas facile, mais une guérison complète est possible. La première étape consiste à assumer la responsabilité de sa propre santé.
le psychiatre, médecin référent, en charge du traitement médicamenteux, le médecin généraliste, souvent en première ligne lors d'une crise, le psychothérapeute pour une thérapie ou des séances de psychoéducation, l'assistant social pour la gestion d'éventuels problèmes financiers, professionnels…
Il existe également des troubles bipolaires à cycles rapides, avec plus de 4 épisodes par an. C'est l'une des formes de bipolarité les plus difficiles à soigner. Plus un individu connaît d'épisodes, plus il a le risque d'en connaître d'autres.
🤔 Est-ce qu'un bipolaire peut travailler ? Oui, bien sûr, une personne bipolaire peut travailler. Des aménagements de travail (mi-temps et autres) peuvent être mis en place.
Soyez passif et bienveillant. Si votre « non réaction » accroît son agressivité, éloignez-vous. Il est toutefois primordial de garder un œil sur ses agissements. Dans ce cas, il peut être intéressant de faire intervenir une personne moins proche, qui sera peut-être mieux tolérée.
Quand le trouble bipolaire apparaît-il ? On estime que pour 30 % des patients, l'apparition de leur maladie remonte à l'adolescence, entre 18 et 24 ans. Effectivement, environ 50 à 66 % des adultes atteints du trouble bipolaire indiquent que leurs symptômes ont commencé avant leurs 19 ans.
Durant les phases maniaques, la personne voit son conjoint comme un obstacle à ses accès d'excitation. Difficile de suivre la cadence car la personne vit sous le coup de l'impulsivité : achat, familiarité, provocation, adultère… Par peur d'aggraver les conflits, le conjoint supporte plus ou moins ces comportements.
Les symptômes varient en fonction des épisodes maniaques, hypomaniaques, mixtes et dépressifs. Les personnes souffrant de troubles bipolaires n'ont pas conscience de leur état et perçoivent comme normales les deux premières phases liées à cette maladie.
Il n'existe pas un seul gène de la bipolarité, mais probablement de très nombreux gènes, tous associés à une très faible augmentation du risque. On sait en revanche qu'au total l'héritabilité (c'est-à-dire la part de risque lié aux facteurs génétiques) est importante, probablement entre 60 et 85 %.
Hélas, les troubles bipolaires sont associés à une réduction de l'espérance de vie de 10 ans en raison des risques de conduites suicidaires associés, et de comorbidités somatiques comme les maladies cardiovasculaires.
Certains antipsychotiques peuvent être administrés durant les épisodes maniaques, pour réduire les manifestations telles que délire ou hallucinations. Dans certains cas, les médecins leur associent des benzodiazépines, qui tranquillisent la personne malade.
La surveillance médicale est indispensable pour bien traiter le trouble bipolaire et prévenir les épisodes maniaques et/ou dépressifs. Pour éviter les récidives et les complications, il faut privilégier une hygiène de vie saine. Des associations de patients peuvent aussi améliorer la qualité de vie du malade.
Les 12 questions concernent vos sentiments et vos comportements tout au long de votre vie. Si vous avez généralement agi d'une façon et avez changé récemment, votre réponse devrait indiquer comment vous avez GÉNÉRALEMENT été. Choisissez la réponse qui te convient le mieux.
Chez le sujet âgé, l'euphorie est souvent absente et les manifestations agressives et caractérielles peuvent être au premier plan. La fréquence des états mixtes est également plus élevée chez le sujet âgé et on cherchera attentivement une cause de manie secondaire en cas de premier épisode survenant après 50 ans [8].