Elle est due à l'augmentation de pression dans les voies urinaires et dans le rein. Cette augmentation de pression résulte de la présence d'un obstacle dans les voies urinaires. Cet obstacle est le plus souvent un calcul rénal ou lithiase rénale.
Les premiers gestes en cas de colique néphrétique
Vous pouvez également prendre un bain chaud ou laisser couler l'eau de la douche sur la zone. Buvez de l'eau normalement. Prenez un comprimé antalgique de type paracétamol ou anti-inflammatoires non stéroïdiens (sauf contre-indication) ou également du Spasfon°.
Elle se manifeste par la production de calculs, qui sont des sortes de "cailloux", qui bloquent l'écoulement de l'urine des reins vers la vessie. Ce blocage provoque de violentes douleurs au niveau latéral de l'abdomen (région lombaire), appelées colique néphrétique.
Les personnes peuvent ressentir un besoin impérieux d'uriner fréquemment, en particulier lors du passage du calcul dans l'uretère. Les symptômes suivants peuvent parfois survenir : frissons, fièvre, brûlures ou douleur pendant la miction, urine trouble avec une mauvaise odeur et gonflement abdominal.
Les coliques néphrétiques sont dues à la présence d'un obstacle au niveau des voies urinaires qui empêche l'écoulement de l'urine. Dans 3/4 des cas, cet obstacle est une lithiase urinaire, appelée plus communément calcul rénal.
Il est tout à fait possible de diagnostiquer la colique néphrétique. Elle peut être détectée par un examen clinique, une analyse des urines, le dosage sanguin de la créatinine ou encore par des examens d'imagerie.
Hors de l'hôpital, le kétoprofène est le seul AINS injectable ayant une indication officielle dans le traitement des coliques néphrétiques. Des antalgiques puissants, morphine par voie intraveineuse, peuvent être administrés en cas de douleurs intenses ou de contre-indications aux AINS.
Les spécialistes du diagnostic et du traitement des calculs rénaux sont les urologues et les néphrologues. Alors que les néphrologues s' occupent principalement du diagnostic et du traitement conservateur des calculs rénaux, les urologues sont responsables de la zone des voies urinaires drainantes.
Les reins peuvent déclencher des douleurs qui peuvent irradier en bas du dos. Il s'agit principalement de : la colique néphrétique : douleur provoquée par un calcul sur les voies urinaires (une intervention chirurgicale est nécessaire dans 10 à 20 % des cas) ; la pyélonéphrite : infection haute des voies urinaires.
Les symptômes peuvent comprendre de la douleur lorsque le malade essaie d'uriner, un besoin urgent d'uriner, le fait d'uriner plus souvent que d'habitude, la présence de sang dans l'urine, une urine trouble ou qui sent mauvais, de la nausée, des vomissements, de la fièvre et des frissons.
Les complications sont plutôt rares si les calculs sont bien soignés. Cependant, il peut arriver qu'en plus d'une obstruction d'un uretère par un calcul, une infection s'installe. Cela peut entraîner une infection sanguine (septicémie) qui nécessitera une intervention d'urgence.
"Le rein fabrique moins d'EPO (érythropoïétine) et donc moins de globules rouges, ce qui provoque une anémie, un essoufflement, une fatigue".
Le chocolat contient aussi de la théobromine : un alcaloïde amer de la même famille que la caféine. Il agit sur les reins, c'est un diurétique, et il a un effet antitussif.
"Non, le café n'est pas particulièrement mauvais pour les reins", note la nutritionniste. Il est cependant recommandé d'en limiter la consommation, surtout s'il s'agit de café soluble ou de chicoré.
Rappel : l'élimination du paracétamol se fait essentiellement par voie urinaire (90 % de la dose administrée est éliminée par le rein en 24 heures), ce qui peut exposer à des risques de surdosage en cas de défaillance rénale. Il est recommandé de ne pas dépasser 3 grammes par jour en cas d'insuffisance rénale sévère.
Les alpha-bloquants comme traitement médical expulsif des calculs urétéraux.
Idéalement, les urines devraient rester pâles en toute circonstance. Évitez les eaux minérales trop riches en sels minéraux (en particulier en calcium comme Contrex, Hépar ou Vittel). Les eaux minérales riches en bicarbonates (Vichy Célestins, Vichy Saint-Yorre, par exemple) sont à privilégier.
Outre une alimentation inappropriée, le manque d'activité physique, la sédentarité, la prise de poids et le stress augmentent en effet le risque lithogène. Les autres raisons de la formation de calculs sont multiples. Dans environ 10 % des cas, les calculs résultent de maladies acquises.
"Le calcul rénal n'est pas douloureux. Quand il s'engage dans le canal du rein (l'uretère), le calcul bloque et empêche l'écoulement des urines. Du coup, les urines s'accumulent dans le rein qui se dilate, et c'est la dilatation qui fait mal. Ces douleurs sont d'ailleurs insupportables.
Les alpha-bloquants, qui permettent le relâchement des muscles lisses de la prostate et de l'urètre, font partie des médicaments souvent utilisés pour tenter de faciliter l'expulsion de ces calculs.
L'eau du robinet, ou une eau en bouteille faiblement minéralisée (Évian, Volvic, eau de source...) fait parfaitement l'affaire. Lorsqu'il s'agit de calculs à base d'acide urique, une eau gazeuse riche en bicarbonates (Badoit, La Salvetat, Perrier...) diminuera l'acidité des urines et préviendra ainsi leur formation.
Souvent, le cancer du rein se développe sans provoquer de symptôme particulier. Néanmoins, il arrive qu'un cancer du rein entraîne une hématurie, c'est-à-dire la présence de sang dans les urines, une douleur dans le flanc ou qu'il se matérialise par une masse palpable au niveau des lombaires.
Quand s'inquiéter et qui consulter ? Dès lors que vos douleurs s'intensifient ou que vous présentez les symptômes associés des calculs rénaux ou d'une pyélonéphrite, prenez rendez-vous sans tarder avec un médecin généraliste pour effectuer les premiers examens, et recevoir un traitement pour soulager la douleur.