Elle se manifeste par une douleur au niveau du bas-ventre, de l'aine et du pubis, uni ou bilatérale. Les irradiations de ces douleurs se font vers les muscles abdominaux, le périnée ou encore les testicules. Si son apparition peut être brutale, elle est généralement progressive avec au début une simple gêne.
Le diagnostic médical d'une pubalgie
Les irradiations de ces douleurs se font soit vers les muscles abdominaux, soit vers le périnée et les testicules. Aussi, ces douleurs peuvent être accentuées par la toux provoquée par les efforts de soulèvement ou par des mouvements brusques de flexion du tronc.
La douleur est localisée au milieu du pubis lorsqu'il s'agit d'une tendinite de l'insertion des grands droits (abdominaux), ou au niveau de l'aine. Elle peut aussi irradier vers les abdominaux ou vers le périnée et les testicules. L'arthropathie pubienne : la forme articulaire de la pubalgie.
Le plus souvent, une douleur à l'aine est causée par : Une blessure musculaire (élongation ou déchirure du psoas, des adducteurs ou du muscle piriforme) Un traumatisme articulaire ou osseux (fracture, luxation)
Étirement des adducteurs
Gardez la jambe qui est posée sur le support tendue, sans la tourner. Fléchissez légèrement l'autre jambe pour venir mettre en tension les adducteurs de l'autre jambe. Tenez la position 30 secondes. Ne forcez pas sur cet étirement, ne pas augmenter la douleur.
Cette forme de pubalgie est due à une faiblesse de la paroi abdominale au niveau de l'aine. Le déséquilibre qui existe entre les abdominaux, trop faibles, et les adducteurs, trop puissants, provoque alors un cisaillement au niveau du pubis, au carrefour entre ces deux muscles.
En général, les douleurs pubiennes sont liées à la sur sollicitation d'un tendon ou un muscle, elle-même souvent favorisée par un déséquilibre musculaire. Cela explique que les sportifs, en particulier les footballeurs, soient les plus touchés par la pubalgie.
Le poing fermé, frictionnez les attaches des muscles de l'aine. Insistez sur l'attache du muscle sartorius (couturier). Après chaque friction, exercez une compression toujours avec le poing serré.
Où se situent les douleurs pelviennes ? Les douleurs pelviennes correspondent aux douleurs ressenties dans la région du pelvis, c'est-à-dire au niveau du bas du ventre et du haut des parties génitales. Elles peuvent être légères à très intenses. Elles sont chroniques chez 11 à 20% des femmes.
L'huile végétale convenant le mieux est l'arnica car elle est décontracturante. Les crèmes de massage cryogéniques et les gels analgésiques peuvent être appliqués localement. Ils se trouvent en pharmacie et doivent être achetés après en avoir discuté avec le pharmacien ou son médecin.
Calmez la douleur : prenez des antalgiques (paracétamol, ibuprofène), en vente libre en pharmacie, pour soulager vos douleurs. Massez-vous : réalisez des massages doux de la zone douloureuse une à deux fois par jour avec une huile de massage.
La tendinite des adducteurs
Pour les tendinites, la douleur apparait progressivement. Elle survient dans les premiers temps après l'effort et disparaît avec le repos. Petit à petit, la douleur est présente pendant le sport.
Il pose une indication chirurgicale sans réserve lorsqu'il existe une pathologie clinique de l'orifice herniaire avec douleur au toucher inguinal. L'indication est portée, en revanche, avec réserves lors de pathologie rachidienne associée, d'arthropathie pubienne ou de pathologie des adducteurs.
IRM de paroi abdominale, T1, coupe axiale, (a) notez l'augmentation de calibre du canal inguinal droit (astérisque), (b) notez une hernie inguinale gauche (tête de flèche), (c) notez l'aspect normal de la paroi abdominale, (d) notez l'asymétrie des droits avec atrophie du grand droit et une hernie inguinale.
Autres causes et origines
Les douleurs pelviennes peuvent aussi avoir une origine : digestive : syndrome de l'intestin irritable, troubles du transit, anomalie anorectale telle que des hémorroïdes, une fissure anale, une fistule ; urinaire : infection urinaire ou cystite, colique néphrétique ; rhumatologique.
Il faut consulter un médecin le jour même en cas de première apparition d'une douleur pelvienne et si la douleur est constante et s'aggrave. Il faut consulter un médecin dans un délai d'environ une semaine en cas de nouvelle douleur pelvienne qui disparaît, ou de douleur pelvienne accompagnée d'un saignement vaginal.
Comment prévenir la pubalgie ? Le gainage et d'autres exercices pour équilibrer les rapports entre le tronc et les membres inférieurs diminuent le risque de pubalgie. Un échauffement, et des étirements bien réalisés ainsi qu'un matériel adapté permettent de limiter le risque de microtraumatismes.
Le moyen et le grand adducteur s'insèrent sur la face antérieure des branches horizontales et descendantes du pubis. Ce groupe musculaire est innervé par le nerf obturateur (L2-L4) et sa fonction est l'adduction ainsi que la rotation externe de la hanche.
En cas d'inflammation de vos tendons, que ce soit une tendinite d'Achille, du moyen-fessier, une pubalgie, il est possible de courir. Il faut néanmoins modérer l'intensité de votre séance : oubliez le fractionné programmé et remplacez le par une sortie endurance avec la fonctionnalité « remplacer par » .
Dans le cadre nosologique de la pubalgie chez le footballeur, les lésions aiguës du long adducteur représentent 23 à 25 % des lésions. Le débat récurrent sur les pathologies à l'origine des pubalgies ne doit pas occulter le fait que les formes associées sont très fréquentes : 25 à 85 % des cas selon les auteurs.
Atteinte nerveuse : sciatique, cruralgie
Selon le nerf concerné, il peut s'agir d'une douleur sciatique (qui se manifeste à l'arrière de la cuisse) ou d'une cruralgie (la douleur est alors ressentie sur le devant de la cuisse).
Les douleurs dues à une cruralgie ou à une sciatique partent toujours du dos, mais leur direction est différente. La douleur peut s'étendre jusqu'à l'aine, la fesse, la cuisse, le genou, le tibia, le mollet, la malléole, les pieds, et même jusqu'aux orteils.
La cruralgie est le résultat de la compression d'une des deux racines du nerf fémoral, provoquant une douleur aiguë. Ses symptômes, ses causes et son traitement sont très proches de ceux de la sciatique. En effet, ces deux pathologies sont liées à une inflammation d'un nerf présent dans la région lombaire (bas du dos).