La plupart des récits ont comme temps de narration le passé simple (seulement à l'écrit) ou le passé composé (écrit et oral) ; le passé antérieur, variante du passé simple, peut notamment apparaître dans des subordonnées temporelles. Certains récits ont comme temps de narration le présent.
De manière générale, la narration se fait après que les évènements aient eu lieu. Le temps de la narration est donc le passé. C'est ce qu'on appelle la narration ultérieure. Le passé simple et l'imparfait vont abonder dans les textes où l'histoire est racontée à l'aide d'une narration ultérieure.
On considère que le présent, le passé composé et le passé simple sont les temps de base du récit.
Le temps narratif
La plupart des histoires sont écrites soit au passé simple, soit au présent simple , selon l'effet que l'écrivain souhaite créer. Nous utilisons le passé simple lorsque nous écrivons sur des événements qui se sont déjà produits.
Le rythme, c'est une question de temps. Or, il faut bien prendre en compte que dans tout texte, il y a deux temps : celui de la chose racontée (l'histoire) et celui mis à la raconter (le récit). Construire le rythme d'un texte, c'est donc créer un jeu entre ces deux temps pour intéresser le lecteur.
Si le narrateur se place après ce qu'il raconte, il s'agit d'un récit passé, on emploie donc plus souvent le passé simple / imparfait. Si le narrateur raconte des événements qu'il est actuellement en train de vivre, il s'agit d'un récit généralement au présent.
Les quatre temps narratifs sont le passé simple, le passé continu, le passé parfait et le passé parfait continu et un ou plusieurs d'entre eux peuvent être utilisés dans une phrase. Un jour, nous marchions comme d'habitude, quand tout d'un coup, Bonnie s'est enfuie.
Le passé et le présent conviennent
Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles le passé est la norme pour les romans. L'une des principales raisons est simplement qu'il s'agit de la convention. Lire des histoires au passé est si normal que lire des récits au présent peut sembler choquant et ennuyeux pour de nombreux lecteurs.
Oui, un récit peut certainement être écrit au présent . Écrire au présent peut créer un sentiment d’immédiateté et rendre les événements plus immédiats et réels. De nombreux romans, nouvelles et même films sont écrits ou racontés au présent.
Temps de la narration, l'imparfait permet de décrire le cadre général de l'histoire, par exemple le décor, les habitudes de personnages, les situations préexistantes au récit. L'imparfait ne fait pas progresser l'histoire, puisque ce n'est pas le temps qui permet de décrire des incidents ou des événements soudains.
L'auteur doit se demander à quel moment son narrateur se situe par rapport aux événements qu'il raconte. Si le narrateur se place après les péripéties qu'il rapporte, il s'agit d'une narration ultérieure et le récit emploie donc les temps du passé - le passé simple et l'imparfait, en particulier.
1 – c'est une action passée présentée comme terminée = aspect accompli, achevé Il marcha deux heures et il arriva … 2 – valeur narrative = c'est le temps habituel du récit écrit au passé → les actions ou suites d'actions sont au passé simple. 3 – valeur ponctuelle = action brève, ou soudaine, ou unique.
Le temps de travail varie d'un auteur à l'autre et d'un livre à l'autre, mais le tout peut facilement prendre plusieurs mois, voire plusieurs années. Avec le risque de se décourager en cours de route.
Tu vas faire le choix important de raconter ton histoire soit majoritairement au présent, soit au passé. Puis, si tu choisis d'utiliser le passé, tu vas affiner en te tournant vers un temps en particulier. Une majorité d'auteurs qui écrivent au passé choisissent l'imparfait.
Dans un récit de style courant, on emploie le passé composé pour rapporter les actions principales : ont fait, sont tombés. L'imparfait sert, lui, à décrire les circonstances : recherchaient, était. Conjugue les verbes entre parenthèses au passé composé ou au passé simple, selon le sens.
Le principal attrait du récit au présent, c'est son immédiateté : on découvre les événements en direct, en même temps que le narrateur. Quand les personnages sont surpris, nous sommes surpris avec eux.
Quand un texte narratif est au présent, les faits rapportés semblent se produire au moment où on les raconte. Le lecteur a l'impression de participer à l'histoire. Des faits au présent peuvent intervenir au milieu d'un récit au passé. Ils prennent ainsi plus de relief.
La structure d'histoire classique, également connue sous le nom de structure narrative ou structure dramatique , est un format standard utilisé depuis de nombreux siècles dans les histoires visuelles et les romans. Les sept parties principales de cette structure comprennent l'exposition, l'action montante, le point culminant, l'action descendante, la résolution, le dénouement et les thèmes.
La structure en cinq actes est une formule qui divise une histoire en sections distinctes : l' exposition, l'action montante, le point culminant, l'action descendante et la résolution . Avec ses racines dans la Poétique d'Aristote et dans l'Ars Poétique d'Horace, la structure en cinq actes est un outil précieux pour les scénaristes travaillant sur des films ou des pilotes de télévision.
Le temps dominant dans la plupart des textes explicatifs est le présent de l'indicatif, appelé présent de vérité générale.
L'ordre du récit Lorsqu'un narrateur raconte des évènements dans l'ordre où ils ont eu lieu, on dit que le récit est chronologique. Mais le narrateur peut aussi faire des retours en arrière (appelés flashbacks au cinéma), pour évoquer par exemple le passé d'un personnage.
Point de vue omniscient
Le narrateur omniscient connaît tout des personnages et peut voir tous leurs faits et gestes. C'est le point de vue d'un dieu, d'un narrateur démiurge, qui sait tout sur les personnages. C'est donc une focalisation totale, subjective et exhaustive.