Il n'existe aucun test diagnostique de certitude pour la schizophrénie. Le diagnostic repose sur une évaluation globale de l'anamnèse de la maladie, la symptomatologie.
Il n'existe pas de test permettant de poser un diagnostic de schizophrénie. Le médecin pose son diagnostic sur la base d'une évaluation complète des antécédents et des symptômes de la personne.
La schizophrénie est une pathologie psychiatrique chronique complexe qui se traduit schématiquement par une perception perturbée de la réalité, des manifestations productives, comme des idées délirantes ou des hallucinations, et des manifestations passives, comme un isolement social et relationnel.
Le diagnostic implique la présence de deux (ou plus) des symptômes suivants (avec au moins un des trois premiers) : idées délirantes, hallucinations, discours désorganisé, comportement grossièrement désorganisé ou catatonique, symptômes négatifs.
Les troubles schizophréniques apparaissent le plus souvent à l'adolescence. Ils peuvent se manifester par une bouffée délirante aigue ou bien un trouble dépressif. Ils peuvent aussi apparaître à la suite de prise de drogues hallucinogènes par l'adolescent.
CAUSE NEUROCHIMIQUE. Les recherches démontrent que les symptômes de la schizophrénie sont attribuables à une production anormalement élevée de la dopamine (un neurotransmetteur) dans certaines régions du cerveau.
Le psychotique n'est pas conscient de sa maladie. Il a tendance à se replier sur lui-même, et il est impossible pour lui d'accomplir les actions nécessaires à sa vie en société. Si elles ne sont pas soignées précocement, les psychoses entraînent donc souffrance, solitude et exclusion.
Les symptômes positifs signifient que certains comportements, pensées, émotions ou perceptions vont venir se manifester « en plus » chez la personne schizophrène, comme par exemple des hallucinations ou des idées délirantes. On ne retrouve pas ce genre de symptômes chez une personne bipolaire.
La forme de délire schizophrénique la plus typique (dite paranoïde), est caractérisée par des hallucinations auditives, visuelles et/ou intra-psychiques.
Selon l'existence de certains symptômes prédominants, on peut diagnostiquer cinq types de schizophrénie (catatonique, paranoïde, désorganisée, indifférenciée ou résiduelle)7.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
Dialoguer avec le patient
Les proches doivent apprendre à mieux comprendre le schizophrène et à communiquer avec lui. Ils doivent aussi le rassurer et lui rappeler que les progrès de la prise en charge thérapeutique permettent désormais d'améliorer la vie de nombreux patients schizophrènes.
La schizophrénie est assez rare dans l'enfance et jusqu'à l'adolescence. Elle débute généralement à tout moment entre le milieu de l'adolescence et le milieu de la trentaine, le plus souvent au milieu de la vingtaine. (Voir aussi Schizophrénie. en apprendre davantage chez l'adulte.)
Il s'agit presque toujours d'un délire de persécution. Le délire paranoïaque se différencie des schizophrénies par un âge de début plus tardif (à partir de 30 ans), l'absence de dissociation, un mécanisme unique interprétatif et des thèmes surtout persécutifs.
Les conséquences sont lourdes. Les personnes atteintes de schizophrénie sans traitement (ou qui le prennent mal) s'exposent à des complications, toxicomanie, alcoolisme et comportements suicidaires. Un schizophrène sur dix fait au moins une tentative de suicide dans sa vie.
Même si les crimes commis par des schizophrènes sont souvent très violents et défrayent la chronique, le risque demeure faible ; il est néanmoins un peu augmenté par rapport à la population générale. Le taux d'homicide chez ces patients est de 0.5 % (contre 0.03 %dans l'ensemble de la population).
« Affectif » fait référence aux émotions et à l'humeur de la personne. Les médecins envisagent un diagnostic de trouble schizo-affectif lorsque la personne présente à la fois une psychose et des troubles de l'humeur (comme une dépression ou une manie).
ses émotions se modifient : par exemple, elle paraît indifférente aux personnes de son entourage, détachée ou coupée du monde. Elle éclate de rire ou se fâche sans raison; elle a des idées délirantes, c'est-à-dire des idées étranges ou fausses, des préoccupations ou des croyances bizarres.
Peut-on aimer lorsque l'on est atteint de schizophrénie ? La schizophrénie est une maladie handicapante pour la vie quotidienne et surtout la vie sociale. Cependant, grâce aux traitements, il est possible de construire des relations amicales, ainsi qu'amoureuses.
En effet, les patients atteints de schizophrénie sont plus à risque de souffrir de comorbidités somatiques que la population générale, avec, pour conséquence, une augmentation de la mortalité précoce due à des causes physiques, au premier rang desquelles les maladies cardiovasculaires.
L'imagerie cérébrale montre également que chez les patients atteints de schizophrénie, il y a une diminution de volume du cervelet, petite zone du cerveau qui a un rôle important dans tout ce qui est capacité cognitive et cognition sociale, d'interaction avec les autres.
Érès): "En psychiatrie, le soliloque, c'est-à-dire le discours qu'une personne seule se tient à elle-même, est l'un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose.
Les personnes schizophrènes entendent des voix qui leur donnent des ordres, les critquent ou les insultent. Ces voix intérieures sont souvent mal supportées par les personnes qui en sont victimes. Entendre parler alors que personne ne s'exprime autour de soi est une expérience extrêmement dérangeante.
La schizophrénie fait partie des psychoses. Contrairement aux idées reçues, elle n'est pas un dédoublement de la personnalité. Le schizophrène ne se prend pas pour un autre, mais il perçoit la réalité d'une manière très différente de ceux qui l'entourent.