La foule des gens les plus grossiers disent que c'est le plaisir : c'est la raison pour laquelle ils ont une préférence pour la vie de jouissance. C'est qu'en effet les principaux types de vie sont au nombre de trois : celle dont nous venons de parler, la vie politique et en troisième lieu la vie contemplative.
Dans son traité De Vâme, la définition de la vie qui sert de base à toute l'élaboration ultérieure des rapports entre l'âme et le corps est : la capacité de se nourrir, de croître et de dépéiir.
Aristote donne une liste de dix catégories : la substance (ou essence), la quantité, la qualité, la relation, le lieu, le temps, la position, la possession, l'action, la passion.
Il s'agit du principe de non-contradiction, qu'Aristote, sans le nommer comme tel, définit ainsi : Il est impossible qu'une seule et même chose soit, et tout à la fois ne soit pas, à une même autre chose, sous le même rapport 2.
Aristote définit la cause motrice comme : « le principe premier d'où part le changement ou la mise en repos ». Cette cause se fonde sur le postulat aristotélicien de ce que le mouvement, s'il existe, n'est pas chaotique : il obéit aux lois de l'univers, accessibles aux sens et donc connaissables.
Il faut par suite bien saisir quelle est pour chacune de ces deux parties sa meilleure disposition : on aura là la vertu de chacune d'elles, et la vertu d'une chose est relative à son oeuvre propre. Or il y a dans l'âme trois facteurs prédominants qui déterminent l'action et la vérité : sensation, intellect et désir.
Depuis Aristote, on distingue en philosophie quatre types de cause, notamment en regard des choses naturelles : la cause matérielle, la cause formelle, la cause efficiente et la cause finale. Il est pertinent en philosophie de distinguer chacune de ces causes en les associant à un type de question.
Le principe logique d'identité est le premier des quatre grands principes logiques de l'Antiquité : principe d'identité, principe de non-contradiction (« une proposition ne peut être à la fois vraie et fausse »), principe du tiers exclu (« une proposition et sa négation ne peuvent être toutes deux fausses »), ou, selon ...
Le bonheur est en même temps ce qu'il y a de meilleur, de plus beau et de plus agréable. Il n'y a qu'un seul principe moteur : la faculté désirante. L'homme est naturellement un animal politique. C'est la marque d'un esprit cultivé qu'être capable de nourrir une pensée sans la cautionner pour autant.
Selon Aristote, la métaphysique étudie la réalité fondamentale. Elle concerne surtout l'acte pur et Dieu. Ce philosophe a expliqué que Dieu est le « Premier Moteur » et influe beaucoup sur le changement dans la vie des Hommes. Dieu est éternel et absolument parfait.
être réel, être de fiction, être de raison : dans la mesure où les êtres de fiction et de raison ne sont que des modes de la pensée, ils ne sont pas du tout des êtres. être nécessaire, possible, contingent : l'être nécessaire est celui dont l'essence enveloppe l'existence, il existe nécessairement par sa seule nature.
Si l'on nous demandait laquelle d'une série de trois choses est la cause, nous dirions que c'est la première. Car ce n'est point la dernière : ce qui est à la fin n'est cause de rien. Ce n'est point non plus l'intermédiaire : elle n'est cause que d'une seule chose.
Ce propos est, me semble-t-il, bien récapitulé dans la définition de la nature qu'Aristote donne en Physique II : « la nature est un principe et une cause de mouvement et de repos pour la chose en laquelle elle réside immédiatement (= sans médiation, sans intermédiaire), par soi et non par accident » (Physique II, 1 [ ...
C'est dans ce cadre conceptuel qu'Aristote soutient dans De l'âme que l'âme est la forme de l'être vivant, dont le corps est la matière. Cela signifie que l'âme n'est pas une substance distincte du corps vivant, mais elle en est le principe de vie.
“La nature ne fait rien sans objet.”
Aristote affirme que la Terre se tient immobile au centre du Monde car le mouvement naturel des parties de la Terre aussi bien que de la Terre elle-même prise comme un tout tend vers le milieu du Monde.
Trois types de logique sont repérables dans la recherche en sciences humaines : logique intellectuelle, logique empirique et logique scientifique.
KURT Gödel, l'un des plus brillants esprits de notre siècle, est mort dernièrement à Princeton (New-Jersey). Ses découvertes en ont fait le père de la logique mathématique moderne aussi bien que l'innovateur de la pensée abstraite la plus élaborée.
Raisonnement dialectique
En philosophie, la dialectique est un mode de raisonnement, de questionnement et d'interprétation qui consiste à analyser la réalité en confrontant des opinions, des idées, des thèses, en apparence contradictoires, et à chercher à les dépasser.
Aristote a été le critique le plus puissant de Platon, son adversaire le plus déterminé. Mais ce qui les a opposés n'est pas un simple conflit entre deux générations, ni même un cas classique de parricide.
L'homme est donc destiné à vivre dans la société. Un être humain ne peut pas vivre naturellement en dehors de la société. Selon Aristote, il est possible de voir un homme vivre hors de la cité par le hasard des circonstances, pour des raisons circonstancielles.
En effet, Aristote soutient que l'homme est un animal politique, et non pas simplement un animal social. L'homme n'est évidemment pas le seul animal à vivre en communauté. C'est aussi le cas d'innombrables espèces, comme les abeilles par exemple. Être sociable, pour un animal, signifie simplement vivre en communauté.
Pour Aristote, la résistance des matériaux ne tient pas à la matière, mais à leur absence de forme, leur absence d'articulation, leur manque de syntaxe. Cela signifie aussi que pour qu'une chose (= X) soit la matière d'une autre, il ne faut plus qu'elle ait, elle-même, à subir de transformation (ou à changer de forme).
Aristote définit l'homme comme un « animal politique » dans la Politique. Il vit véritablement lorsqu'il est en société, de telle sorte qu'il peut y déployer ses capacités et y vivre heureux. L'homme qui ne vit pas en société est perçu par Aristote comme étant en quelque sorte déviant de sa nature.
Le bonheur est le bien suprême. Dans son Éthique à Nicomaque, Aristote constate que les hommes souhaitent tous être heureux.