Cette esthétique classique s'épanouit partout en Europe à partir de 1750. L'esthétique classique est celle de la raison, de l'ordre et de la sobriété.
Les œuvres classiques reposent sur une volonté d'imitation et de réinvention des œuvres antiques. Elles respectent la raison et sont en quête d'un équilibre reposant sur le naturel et l'harmonie.
Tendance artistique qui se caractérise par le sens des proportions, le goût des compositions équilibrées et stables, la recherche de l'harmonie des formes, une volonté de pudeur dans l'expression. 4. Caractère de ce qui est conforme au goût traditionnel : Le classicisme de ses vêtements.
L'objectif était principalement de plaire (surtout à la cour, et au roi), et d'instruire.
Le Classicisme est introduit par le peintre Annibal Carracci à la fin du XVIe siècle en Italie. Il recommande à ses élèves d'étudier l'Antiquité, les grands maîtres de la Renaissance et la nature. Il réintroduit le paysage dans la peinture. Le mouvement s'étend en France sous le règne de Louis XIV.
Donner l'impression d'une parfaite adéquation entre forme et le contenu et l'écriture qui coule de source est en effet l'idéal de style classique. À cet égard, la tension classique entre ce qui a été efficace avec le style baroque.
Définition du classicisme
Apparu en France, et plus largement en Europe, au cours de la deuxième moitié du XVIIe siècle, le classicisme est un courant littéraire et artistique, qui se définit par un ensemble de valeurs et de critères formant un idéal incarné dans "l'honnête homme".
Doué d'intelligence, mais aussi de courage et de générosité, l'honnête homme devait rester maître de lui-même, ne pas faire étalage de son savoir et se conformer aux bienséances. Dans son Honnête Homme ou l'Art de plaire à la cour (1630), qui s'inspire du Courtisan (1528) de B. Castiglione, N.
Moraliser le courtisan, policer le sage indépendant : deux buts principaux du premier grand traité de L'Honnête Homme, par Faret (1630).
Être honnête n'est pas juste s'abstenir de mentir, frauder, voler ou tromper, c'est parler et agir en toute sincérité. L'honnêteté consiste à faire preuve de respect, d'intégrité et à avoir conscience de soi. Elle est la base de la confiance et des relations sociales.
VI) Texte théorique
Discours de trois unités d'action, de jour et de lieu, de Corneille, énonce la règle des trois unités dans le théâtre. Molière, lui aussi, rédige de nombreux textes théoriques, comme des préfaces ou des placets. La poésie classique est basée sur La Poétique d'Aristote (vers 335 av. J.
L'idéal classique
Les grands auteurs de l'époque, tels Corneille, Racine, Molière, La Fontaine, s'inspirent des Grecs, Euripide, Aristophane, Théophraste, Ésope et des Latins, Plaute, Térence, Virgile, Horace et Sénèque.
L'idéal classique, en art et en particulier en littérature, se définit par la recherche de valeurs universelles et intangibles. C'est un principe de création fondé sur l'imitation des Anciens qui sont censés avoir porté des œuvres à un degré de perfection absolu qui les rend indépassables.
LA REGLE DES TROIS UNITES
«Qu'en un lieu, en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli». La règle des trois unités vise à renforcer l'illusion théâtrale en réduisant l'écart entre action et représentation.
Le classicisme se caractérise par la recherche de l'ordre, de la clarté, de la mesure et de la retenue. Loin du foisonnement baroque, l'écriture classique est maîtrisée et se plie à des règles exigeantes.
Cependant, les deux mots ont une différence très significative en termes de sens et de praxis : l'honnêteté définit l'intégrité d'une personne, selon son système de valeurs. D'autre part, la sincérité est l'expression d'une personne franche et directe lorsqu'elle dit ce qu'elle pense et observe.
indigne. qui n'est pas digne de quelque chose, d'une fonction, d'un rôle...
Les personnes sincères font ce qu'elles pensent être le meilleur et le mieux. Elles ne se préoccupent pas de ce que les autres pensent d'elles. Elles font confiance à leur instinct et ne se préoccupent pas des autres. Tout le contraire des gens faux.
L'« homme mêlé », au contraire, est celui qui sait se détourner de lui-même pour Page 3 10 • L'identité aller vers les autres et faire sien ce qui leur appartient.
Au XVIIème siècle, « honnête » voulait dire « convenable, mesuré ». L'honnête homme, c'est donc l'homme convenable, modéré, cultivé, qui sait briller en société.
La Bruyère écrivait (ch. XII, Des jugements) : "L'honnête homme tient le milieu entre l'habile homme et l'homme de bien. L'honnête homme est celui qui ne vole pas sur les grands chemins et qui ne tue personne, dont les vices enfin ne sont pas scandaleux.
Qui montre de l'humilité. Synonyme : déférent, effacé, falot, modeste, plat, respectueux, timide, timoré. – Littéraire : révérencieux.