Selon l'échelle de Glasgow, nous pouvons classer le traumatisme crânien en trois niveaux : – mineur si GCS ≥ 13 ; – modéré si GCS entre 9 et 12 ; – sévère si GCS ≤ ou égale à 8. L'examen des pupilles comprend la taille, la réactivité et la symétrie.
1.2.
Classiquement, quatre éléments permettant l'évaluation de la gravité ont été individualisés en traumatologie : le patient, le traumatisme, les variables physiologiques, les lésions anatomiques.
Sur le plan clinique il existe trois catégories principales de traumatismes crâniens : légers (sans perte de connaissance ni fracture du crâne), moyens (avec une perte de connaissance initiale excédant quelques minutes ou avec fractures du crâne) et graves (avec coma d'emblée — sans ou avec fractures du crâne associées ...
Complications aigues
L'accumulation de sang ou d'œdème à l'intérieur ou autour du cerveau finit par comprimer ce dernier car la boîte crânienne est inextensible : elle se manifeste par des maux de tête violents et non régressifs avec des vomissements, des anomalies au fond d'œil et à l'examen de la motricité oculaire.
Un traumatisme crânio-cérébral survient lorsque le tissu cérébral est détruit ou ne fonctionne plus de façon adéquate, suite à un choc entre le cerveau et la boîte crânienne. Il peut également être causé par une fracture ouverte, un objet pénétrant ou par un mécanisme d'accélération ou de décélération rapide.
Un traumatisme correspond à toute blessure physique qu'une personne subit, que ce soit voulu ou non, et qui résulte d'un choc, d'un coup, d'une pression… par exemple dans le cas d'une collision automobile, d'une chute, d'un coup de feu ou de couteau ou encore d'une explosion.
Après une commotion, des amnésies transitoires ou des signes de confusion peuvent être présent. Un traumatisme crânien grave présente des symptômes similaires. Les maux de tête peuvent être plus intenses. La perte de connaissances après le choc est beaucoup plus fréquente.
Le traumatisme crânien désigne une blessure ou la lésion du cerveau suite à un coup ou un choc violent à la tête. Une commotion cérébrale est une forme atténuée de traumatisme crânien. Le cerveau est généralement bien protégé à l'intérieur de la boîte crânienne.
Une perte de mémoire, Un trouble de la vision, Des vertiges, Un hématome.
La fatigue mentale est une plainte majeure retrouvée chez 30 à 70 % des patients traumatisés crâniens [45].
Définition d'une plaie grave
Une plaie est dite grave lorsqu'il s'agit d'une blessure étendue et souillée, accompagnée de corps étrangers comme des débris de verre ou autres.
L'Abreviated Injury Scale (A.I. S.) et l'Injury Severity Score (I.S.S.) sont deux méthodes d'évaluation chiffrée de la gravité des blessures, dépendantes l'une de l'autre. La première fournit un indice de gravité compris entre 1 et 9; la seconde codifie entre 1 et 75 l'état lésionnel lorsqu'il y a polytraumatisme.
L' «American journal of traumatology» a publié au mois de septembre 2015 les résultats d'une nouvelle étude menée par le Centre médical de l'université de Georgetown à Washington DC confirmant l'efficacité d'un médicament appelé « telmisartan » qui permet de bloquer les effets d'un traumatisme crânien.
N'importe quelle personne ayant subi un choc au niveau de la tête, suite à un coup ou à un secouement vigoureux, devrait consulter un médecin. La commotion cérébrale est un traumatisme qui peut être grave si les tissus mous du cerveau ont été déplacés à l'intérieur du crâne.
Les vomissements : attention, ils peuvent être fréquents après un traumatisme crânien. Dans le cerveau, il existe une zone appelée « Trigger zone » ou « zone du vomissement ». Stimulée au moment du choc, cette zone peut faire vomir l'enfant. Un vomissement simple n'est donc pas exceptionnel.
Quels sont les signes et les symptômes d'une commotion cérébrale? Consultez immédiatement un médecin si un étudiant présente des « signes d'alarme » comme une douleur au cou, des vomissements répétés, une confusion grandissante, des convulsions, ou une faiblesse ou un fourmillement dans ses bras ou ses jambes.
Le réveil du coma s'annonce par des petits signes, comme ouvrir les yeux ou faire une grimace sur commande. Avec le temps, ces réactions deviennent de plus en plus reproductibles, jusqu'à ce qu'une véritable interaction s'installe. Le patient a certes besoin de stimulation, mais aussi de beaucoup de repos.
« S'il y a perte de connaissance, des nausées, des vomissements, ou si la personne n'est pas dans un état de vigilance normale, il faut une évaluation médicale plus approfondie, car c'est peut-être un traumatisme crânien plus sévère », explique le Dr Cossette. Autrement, le blessé a plein droit à sa nuit de sommeil.
Lorsque vous recevez un coup à la tête ou au corps, votre cerveau bouge à l'intérieur de votre crâne. Ce mouvement peut causer des lésions cérébrales, comme une commotion cérébrale. Une commotion cérébrale entraîne des changements dans votre façon de penser et de vous sentir.
troubles de la coordination et maladresse des gestes d'un côté du corps, troubles du langage (aphasie), vertiges, troubles de la vision.
Les hématomes sous-duraux aigus peuvent entraîner un gonflement du cerveau. L'association de l'hématome et du gonflement peut faire augmenter la pression à l'intérieur du crâne (pression intracrânienne), ce qui peut aggraver les symptômes et augmenter le risque de décès.
Il s'agit de maux de tête, de vertiges, troubles de la vue, de l'audition, du gout ou de l'odorat, une fatigue, des troubles du sommeil. Le patient peut se plaindre de pertes de mémoire et de difficultés de concentration.