transcendance : substance chez Thomas d'Aquin ; réflexive : c'est le cogito de Descartes. apodictique et immanente : la substance de Spinoza ; intuition de l'être comme l'infini ( cf.
1. Tout ce qui vit et, spécialement, individu d'une espèce animale ; créature : Les êtres vivants. 2. Personne, individu : La mort d'un être cher.
Être est d'abord un verbe prédicatif qui permet de rapporter un attribut à un sujet. C'est en étudiant les sens de ce verbe dans l'usage de la langue grecque (comme « Socrate est blanc », « Socrate est assis », …) qu'Aristote dégage les dix catégories qui servent de base à sa logique (comme la qualité, la position…).
Pour Héraclite, au contraire, l'être est éternellement en devenir : tout se meut sans cesse ; nulle chose ne demeure ce qu'elle est et tout passe en son contraire.
Étymologie. (Date à préciser) Du moyen français estre (« être »), de l'ancien français estre (« être »), du latin vulgaire * essĕre (« être »), forme remaniée par analogie du latin classique esse (« être »), ainsi que de l'ancien français ester , du latin stare (« être debout »).
être. 1. Auxiliaire de temps et de mode, servant à former la conjugaison passive, les temps composés actifs de certains verbes intransitifs (venir, aller, partir, rester, entrer, sortir, descendre, monter, naître, mourir, passer, etc.), les temps composés des verbes pronominaux.
Le terme être peut être utilisé comme verbe ou substantif. Très employé dans la philosophie dans ce dernier cas, il peut désigner suivant le contexte « ce qui est ; la Réalité ; l'Existence ; une personne dans sa sensibilité intime ».
A – <Être>
[47] Être, être pur – sans nulle autre détermination. Dans son immédiateté indéterminée, il est seulement égal à lui-même et n'est en outre inégal à rien d'autre, n'a aucune différence ni en lui ni hors de lui.
Si l'être, au sens absolu, renvoie à une permanence, à une stabilité dans le temps, le devenir désigne un changement évolutif de ce qui n'est tantôt pas puis l'est par une modification de ses attributs. La réflexion sur le devenir s'impose pour toute réflexion dirigée sur le monde réel.
« Chaque chose, chaque être, le monde lui-même, est une lutte de contraires, le lieu d'une joute. Cette idée est une idée “divine” : seul le Dieu voit l'harmonie des contraires, invisible aux humains, et seul Héraclite l'a comprise ». .
11Nous rappellerons alors que la raison constitue l'essence de l'homme, si et seulement si, étant posée, l'homme est nécessairement posé, de sorte qu'elle ne peut se concevoir sans l'homme ; et que, réciproquement, la raison étant ôtée, l'homme est nécessairement ôté, de sorte que l'homme ne peut se concevoir sans la ...
Héraclite pense, le premier, le logos de l'être du devenir total. Lui, pour la première fois, pense et dit, dans l'horizon du logos ainsi nommé, ce qu'est le Monde. Héraclite ne fait pas « encore » de la philosophie, c'est-à-dire de la métaphysique.
Puisque l'être est, et qu'il accède à l'intelligible, du domaine de la vérité, l'être ne peut jamais être altéré : donc il n'est pas engendré et n'est pas en mouvement. Puisque l'être est immobile, il est un Étant : donc un être qui est de tous temps. Ainsi, puisque l'être est, le non-être ne peut pas être.
En général, on considère que la question de l'être relève de « l'ontologie ». L'ontologie, c'est cette branche de la philosophie qui fut explicitement articulée pour la première fois chez Aristote.
Un verbe attributif est utilisé pour qualifier quelqu'un ou quelque chose. Il s'agit du verbe être et des autres verbes représentant un état, une manière d'être. paraitre, sembler, devenir, demeurer, rester, avoir l'air...
Être quelconque et être suprême
D'une part, le philosophe est celui qui connaît le plus de choses, c'est-à-dire, commente Aristote, qui possède la science de l' universel, car celui qui connaît l'universel « connaît d'une certaine façon tous les cas particuliers qui tombent sous l'universel » (982 a 23).
Pour Marx, comme pour Hegel d'ailleurs, aucune quiddité, aucune essence n'est par elle-même principe d'être : toute forme est le résultat d'une genèse, d'une évolution, et « rien n'existe que le processus ininterrompu du devenir et du transitoire )).
Et Aristote de dire : « Être et l'Être signifient tantôt l'Être en puissance, tantôt l'Être en entéléchie. » En abordant l'Etre sous l'angle de la pluralité, Aristote restaure à celui-ci sa capacité à devenir autre. Du non-Etre quelque chose peut donc surgir, à condition d'entendre par non-Etre l'Etre en puissance.
Distingué de l'en-soi, le pour-soi désigne ce qui fait qu'un être a conscience de son existence. Il ne doit pas être confondu avec le cogito – le « je pense » qui ne porte que sur l'existence d'un « je » universel. Le pour-soi est donc lié au recentrement de l'être sur sa particularité propre.
Introduction. Dans les années 1960, Althusser a trouvé sa voie. La logique qui le guide alors est l'exact opposé de celle qu'il soutenait naguère. Si, dans sa jeunesse, Althusser prenait position « pour Hegel, avec Marx », il affirme désormais haut et fort qu'il est « pour Marx, contre Hegel ».
Le pour-soi désigne, avec l'en-soi, l'un des deux modes fondamentaux de l'être : il est le mode d'être de la conscience.
Dans le cas de Heidegger, c'est parce que l'être existant doit exister sous la convocation de l'Être qui le fait, en son essence d'homme, l'être existant qu'il est et qu'il a la dignité d'être.
Le devenir cherche à s'exprimer dans une loi intelligible, mais jamais il ne se confond totalement avec elle. C'est en tout cas un temps finalisé, c'est-à-dire un temps qui réalise un processus dont nous avons à l'avance saisi ou deviné la forme entière.
Pour lui, l'existence absolue de l'être, non créé, indivisible, éternel, universel, unique, continu et sans faille, exclut toute multiplicité, toute transformation, en un mot tout devenir. Il représente cet être comme une sphère parfaite reposant en elle-même hors du temps et du mouvement.