Mais trois grandes défaites de Napoléon sonnent la fin du Premier Empire... Si Napoléon Bonaparte est connu pour de grandes victoires comme Austerlitz en 1805, Iéna en 1806 ou Wagram en 1809, trois défaites marqueront aussi l'Histoire de France.
Ses forces mirent en défaite l'Autriche et, en 1804, Napoléon fut sacré empereur de France. Les espoirs renouvelés de l'Empire français de briser la puissance navale britannique furent anéantis lors de la bataille de Trafalgar en 1805.
Napoléon prend le commandement de l'armée et dirige la contre-attaque en Autriche. Une série de petites victoires précédent l'énorme bataille d'Essling, première défaite tactique de Napoléon.
Austerlitz. Napoléon remporte en Moravie la plus éclatante, la plus historique de ses victoires, contre les troupes russes et autrichiennes, sous les yeux du tsar Alexandre Ier et de l'Empereur François II. C'est la "Bataille des trois Empereurs".
La bataille de Waterloo met fin à sept siècles d'hostilité entre la France et l'Angleterre et achève une fois pour toutes l'épopée napoléonienne. L'empereur retourne à Paris le 22 juin 1815 et abdique une seconde fois, en faveur de son fils.
Wellington et von Blücher remportent la bataille de Waterloo
Pire, de mauvaises décisions stratégiques et des erreurs dans la communication entre les différents corps d'armée donnent l'avantage à la coalition européenne.
Depuis deux siècles, les historiens multiplient les thèses, échafaudent des hypothèses. Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête.
Battue à Leipzig en octobre 1813, la Grande-Armée brisée par la défaite et décimée par le typhus, Napoléon semble perdu en janvier 1814. Pourtant, son agonie politique va durer cent jours. L'Aigle retrouve le génie et la combativité de ses débuts pour remporter des victoires improbables et repousser l'échéance .
Chef-d'œuvre de stratégie militaire, la bataille d'Austerlitz, dite aussi « des Trois empereurs » (Napoléon, Alexandre Ier de Russie et François II d'Autriche), demeure la plus célèbre des victoires napoléoniennes.
Victoire stratégique française (la majorité de la Grande Armée parvient à franchir la rivière), Victoire tactique russe qui inflige de lourdes pertes à l'armée française.
- Les erreurs de Ney durant ses attaques. - Enfin, le retard de Grouchy, qui attendait les ordres de Napoléon en mangeant les fameuses fraises de Grouchy, l'ordre de poursuivre les Prussiens de Blücher arrivant trop tard, il ne peut empêcher ceux-ci d'arriver en renfort.
Selon la méthode de calcul d'Ethan Arsht, l'un des plus grands conquérants de l'histoire, qui avait notamment pris possession de l'immense Empire perse, obtient le score de guerre de 4,376. Avec une bataille en plus au compteur qu'Alexandre le Grand, Gueorgui Joukov obtient le score de guerre de 4,596.
Depuis le traité de Tilsit, la France et la Russie étaient des alliés à couteaux tirés. La Russie avait violé le traité en faisant des affaires avec l'Angleterre, et Napoléon, lassé de cet état de choses, l'utilisa comme prétexte pour l'envahir.
Napoléon rassembla une nouvelle armée et gagna la Belgique. Après quelques succès – à Ligny où il parvint à vaincre les Prussiens, aux Quatre-Bras où Ney remporta une demi-victoire contre les Anglais (16 juin) –, il affronta les Britanniques du duc de Wellington à Waterloo le 18 juin 1815.
Origine : L'expression fait référence à la déroute de l'armée napoléonienne en 1812. A cette date, Napoléon a mené ses troupes face aux Russes, à Moscou. Mais ceci fut une grossière erreur de la part de l'Empereur, qui se trouva bloqué devant la rivière, nommée Bérézina, qui était infranchissable.
Au cours de ses campagnes, Napoléon Ier pourra compter sur une armée comptant jusqu'à près de 700 000 soldats : la Grande Armée réunit des régiments français mais aussi étrangers, polonais, hollandais, italiens, espagnols, suisses…
Son expansion, sa puissance et ses richesses sont pour Napoléon des menaces à la sécurité et à la tranquillité de la France. Contrer sa grandeur pour placer la France au centre de l'Europe continentale tel était l'objectif et le leitmotiv de la « politique » européenne du Consul puis de l'Empereur français.
Ainsi, la défaite de Napoléon à Waterloo marque la fin définitive de la période révolutionnaire en France et en Europe. Cela dit, les acquis de la Révolution française restent profondément inscrits dans les esprits ; quelques années plus tard, une nouvelle contagion révolutionnaire gagnera l'Europe.
Défaite de Napoléon qui entraîna la chute définitive de son empire européen, la Bataille de Leipzig fut l'une des plus importantes confrontations qu'a connu le monde jusqu'aux combats de la Première guerre mondiale.
Depuis 1792, la France réalise des conquêtes en Europe : Belgique, Hollande, Italie du nord, etc. Napoléon poursuit l'expansion : grâce à ses victoires, il est à la tête d'un vaste empire européen qui compte 130 départements en 1811. D'autres états sont confiés à des membres de sa famille.
Le 5 mai 1821, à 17 h 49, Napoléon Bonaparte rend son dernier souffle à Sainte-Hélène, une île située en plein cœur de l'Atlantique sud. L'ex-empereur des Français s'éteint après une longue nuit d'agonie et de délire, durant laquelle une tempête balaie ce territoire du bout du monde.