La société par actions simplifiée (SAS), un statut souple et une responsabilité limitée aux apports. La société par actions simplifiée (SAS) se caractérise par une grande souplesse de fonctionnement.
La société SAS est un statut constitué avec 1 associé au minimum (SAS Unipersonnelle = SASU). Les associés composent le capital social avec des apports en nature ou en numéraire et reçoivent en contrepartie des actions. Les statuts arrêtent librement les modalités de direction de la société.
Par définition, la SAS est une société par action simplifiée. La SAS est un type de société offrant une grande souplesse de fonctionnement puisque la loi laisse la liberté aux associés d'en définir les règles de fonctionnement. Il s'agit d'une société commerciale qui ne peut pas faire appel à l'épargne publique.
La SAS présente l'avantage de ne pas payer de cotisations sociales à l'URSAFF par rapport à une SARL a gérance majoritaire, mais le risque est la faible couverture qui se rattache a cela dans le cadre de l'activité professionnelle. Dans la SAS, existe le principe de conventions réglementées et interdites.
SAS ou SARL : définition
Une SAS est une société par actions simplifiées. Il s'agit d'une société commerciale. Elle offre une grande souplesse de fonctionnement, notamment dans la rédaction des statuts. La SARL est une société à responsabilité limitée.
Il permet de simplifier les rapports entre les actionnaires. À l'instar des statuts qui doivent être déposés au greffe du tribunal de commerce, le pacte d'actionnaires qui est un acte dit extra-statutaire ne requiert aucune publication et revêt un caractère secret.
Un des inconvénients majeurs réside dans le fait que, contrairement à ce que l'on pourrait penser en raison de la proximité sémantique des SAS avec les SA (Société Anonyme), il n'est pas autorisé à une Société par Actions Simplifiée d'être cotée en bourse.
Tout d'abord, il faut que le chiffre d'affaires de la SASU ne dépasse pas 10 000 000 euros. Également, son capital doit être entièrement libéré et ses actions détenue de manière continue, pour 75 % au moins par des personnes physiques ou par une société qui répond aux mêmes conditions.
Une société par actions simplifiée (SAS) est une forme juridique récente, dotée de règles de fonctionnement souples. Constituée de 2 associés minimum, la SAS est dirigée par un président. Ce dernier peut être une personne morale ou physique.
Les SARL et les SAS sont deux formes de sociétés commerciales aux caractéristiques très proches. Toutefois, la SARL est un statut juridique qui fournit un fonctionnement largement encadré par la loi, contrairement à la SAS dont le fonctionnement est souple et prévu en grande partie par les associés.
La seule obligation est la nomination d'un président de SAS. Pour ce qui est du reste, le principe est la libre détermination des règles de gestion.
Il existe deux modalités de versement d'un salaire au dirigeant de votre SAS : Salaire en contrepartie des fonctions exercées dans le cadre du mandat social (président, directeur général, etc) ; Salaire résultant d'un contrat de travail pour l'exercice de fonctions techniques différentes de celles du mandat social.
La capacité commerciale n'étant pas nécessaire, peuvent être associés d'une SAS : les mineurs même émancipés ; les majeurs protégés par la loi tels que les majeurs sous tutelle ou sous curatelle ; les personnes de nationalité étrangère sans qu'il soit nécessaire d'obtenir une autorisation administrative particulière.
Le montant du capital social d'une SAS
Les nouvelles mesures qui s'appliquent depuis janvier 2009 ont en effet supprimé l'exigence d'un capital social minimum de 37.000 euros. Désormais, tout comme c'est le cas dans la création de l'EURL, le montant du capital minimum d'un statut SAS est de 1 euro.
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.
La société s'acquitte de l'impôt sur les bénéfices qu'elle réalise au cours d'une année, sur la base des taux suivants : 15 % pour la part de bénéfices inférieure à 38 120 €. 28 % pour la part de bénéfices comprise entre 38 120 et 500 000 €. 31 % pour la part de bénéfices supérieure à 500 000 €.
Un dirigeant de SAS doit verser des cotisations sur la base d'un salaire minimum par année, tandis qu'un auto entrepreneur doit réaliser un minimum en matière de chiffre d'affaires.
Une société de holding familiale est donc un type de holding dont les actionnaires ou détenteurs de parts sociales sont des membres d'une même famille.
La SAS ne doit pas obligatoirement avoir un commissaire aux comptes à condition qu'elle ne franchisse pas, à la clôture de l'exercice, deux des trois seuils suivants : Nombre de salariés supérieur à 50 : Total bilan supérieur à 4 000 000 euros ; Total chiffre d'affaires hors taxes supérieur à 8 000 000 euros.
Depuis un arrêté du 19 novembre 2021, un montant forfaitaire a été fixé concernant les annonces relatives à la création d'entreprise. Dorénavant, pour créer une SAS, le coût de l'annonce légale s'élève à : 193 euros HT (en France métropolitaine) 231 euros HT (en Mayotte ou Réunion)
Une SAS peut donc être constituée par un seul associé, il s'agira alors d'une SASU, et aucun plafond n'est prévu par la loi. La durée de la société est librement fixée par les statuts et de 99 ans maximum.
En réalité, l'entreprise individuelle au régime micro-entreprise est le statut idéal pour tester un projet à moindre frais : les démarches administratives de création sont très simples et gratuites et l'entreprise génère peu de coûts de fonctionnement. Un faible formalisme administratif encadre ce régime fiscal.