La désobéissance civile, selon Gandhi, est un moyen politique non-violent de recherche de la vérité. Le Mahatma considère l'engagement politique comme une nécessité religieuse.
La désobéissance civile est une forme de résistance qui consiste à refuser d'obéir aux lois ou aux jugements d'ordre civil. Elle a pour objectif d'attirer l'attention de l'opinion publique sur le caractère inique ou injuste d'une loi avec l'espoir d'obtenir son abrogation ou son amendement.
La lutte de Gandhi pour l'indépendance de l'Inde avait comme objectif la création d'un état nouveau, libre de toute entrave pour la réalisation de son destin.
La non-violence, élément-clé de la pensée gandhienne, fait le lien entre ses conceptions religieuses et ses idées politiques. Pour Gandhi, en effet, la religion ne peut être séparée de la politique mais, bien au contraire, doit guider toute action que celle-ci soit politique, sociale ou économique.
Tout en menant des campagnes dans tout le pays pour soulager la pauvreté, élargir les droits des femmes, établir l'harmonie religieuse et ethnique et éliminer les injustices du système de caste, Gandhi a appliqué de manière admirable les principes de la désobéissance civile non violente en Inde pour la libérer de la ...
Gandhi : dates clés
Maintes fois emprisonné, prônant la désobéissance civile et la fameuse doctrine Ahimsa (« non violence active »), il prit part aux pourparlers en faveur de l'indépendance (1947). Il est assassiné par un brahmane fanatique à New Delhi le 30 janvier 1948.
Désormais, l'objectif de Gandhi est l'indépendance de son pays, sous le joug colonial anglais depuis trop longtemps (1750). Ce sera chose faite en 1947 après de longues années de lutte pacifique. Il meurt assassiné le 30 janvier 1948 par un hindou nationaliste, laissant tout un peuple orphelin.
Le terme fut créé par l'Américain Henry David Thoreau dans son essai La Désobéissance civile, publié en 1849, à la suite de son refus de payer une taxe destinée à financer la guerre contre le Mexique.
Gandhi, chef des nationalistes indiens, réclame dès 1920 l'indépendance de l'Inde. Il propose d'appliquer la désobéissance civile, c'est-à-dire de ne plus payer d'impôts par exemple ou de ne pas respecter les lois. Il insiste sur l'usage d'une action pacifique pour obtenir l'indépendance.
Gandhi a mené l'Inde à l'indépendance sans recourir à la violence. il a inventé pour cela une forme d'action fondée sur la résistance passive, sur la force des symboles et sur l'exemplarité du leader. Plus de 2 millions de personnes se pressent, le 12 février 1948, aux funérailles de Gandhi.
Gandhi s'avance dans l'eau et recueille dans ses mains un peu de sel. Par ce geste dérisoire et hautement symbolique, il encourage ses compatriotes à mettre fin au monopole de l'État britannique sur la distribution du sel.
désobéissance
Habitude de désobéir ; tendance à désobéir ; indiscipline, esprit de rébellion, de révolte : La désobéissance des enfants.
Deux causes qui motivent aujourd'hui les actes de désobéissance civile viennent immédiatement en tête : celle du droit des étrangers (aide et accueil des clandestins, combat contre les expulsions, refus de la délation, opposition aux arrestations, etc.) ; et celle de l'extension des droits et libertés des individus.
En effet, la désobéissance civile est souvent punie avec une sévérité disproportionnée par rapport au préjudice social produit par l'action de désobéissance : on impose des peines équivalentes à celles associées à des conduites considérées comme plus nuisibles et plus graves, et même avec des conduites constituant d' ...
Avocat, homme politique et guide spirituel indien, Mahatma Gandhi s'est battu pacifiquement toute sa vie pour plus de justice. Sa lutte a permis aux indiens d'obtenir l'Indépendance de leur pays. Mais il s'est aussi battu pour l'émancipation des femmes, la fin du système de caste et la tolérance.
Les incidents deviennent de plus en plus violents et dégénèrent dans une guerre civile. En février 1947, les Anglais décident d'évacuer le pays et le 15 août 1947, cette situation aboutit à la partition du pays en deux États indépendants: L'Inde à majorité hindoue et le Pakistan à majorité musulmane.
En 1945, pour sauver leurs intérêts économiques et maintenir les liens culturels, les Britanniques se décident à accorder l'indépendance à l'Inde. Se pose alors le problème de la forme de cette indépendance. Les musulmans ne veulent pas vivre avec les hindouistes. Ils réclament un État particulier : le Pakistan.
La désobéissance civile est souvent tenue pour une forme d'action politique inoffensive. Et il est vrai qu'elle connaît de sérieuses limites. La première tient à la faiblesse de mouvements qui n'ont, généralement, pas de relais de pouvoir et se décident hors (voire contre) les organisations politiques établies.
D'abord en raison de la motivation de cette contestation, puisqu'il s'agit, par une action collective de violation de la loi, d'en dénoncer le contenu ; ensuite en raison de son but, le dessein ultime étant de renverser la loi existante et d'œuvrer à l'émergence d'une loi nouvelle.
Désobéir aux lois est un acte grave mais nécessaire en certaines circonstances exceptionnelles. Grave parce qu'il est la preuve d'un défaut de la démocratie institutionnelle, grave parce qu'il engage la responsabilité des désobéissants. Il ne s'agit certainement pas de prôner la désobéissance.
Les conséquences de cette partition, en août 1947, sont terribles: une guerre civile éclate entre hindous et musulmans, des massacres de populations accompagnent les migrations dues à la partition. Le bilan humain est estimé à plus de 500 000 victimes.
La soumission a ses raisons : désobéir est trop risqué ou trop coûteux, la soumission garantit une forme de calme, les injustices sont justifiées par le pouvoir, de même qu'elles pourraient troubler ce pouvoir.
Gandhi et Martin Luther King sont d'accord pour affirmer qu'il est nécessaire de désobéir aux lois injustes, puisque, d'après Gandhi, « la désobéissance civile est le droit le plus imprescriptible de tout citoyen.
L'obéissance se développe en même temps que la capacité de l'enfant à réaliser des choses. Il prend du plaisir dans ce que vous lui demandez de faire. Il sera donc plus enclin à vous obéir. Si vous lui demandez : « Peux-tu ranger ce jouet dans ta chambre s'il te plaît ? », et qu'il s'exécute, félicitez-le.
Étymologie de « désobéissance »
préfixe, et obéissance. Composé du préfixe dés- et de obéissance.