La double stimulation consiste à recommencer le traitement de préservation de la fertilité afin d'obtenir la quantité d'ovules souhaitée, en tenant toujours compte des singularités de chaque femme. Le plus rapide est de commencer le second traitement juste après le premier.
Les résultats de notre étude indiquent que le double déclenchement de l'ovulation par hCG et GnRHa semble être une stratégie efficace pour optimiser la prise en charge des patientes ayant un taux d'immaturité ovocytaire ≥ 25 % et ainsi potentiellement augmenter leurs chances cumulées de grossesse clinique.
S'il est possible de lutter contre l'hyperstimulation ovarienne, il est aussi possible de la prévenir. Par exemple, la prise d'anticoagulants va permettre de prévenir la thrombose. Les douleurs peuvent effectivement être intenses. Dans les formes les plus sévères de la maladie, une hospitalisation est courante.
Dans la stimulation ovarienne on donne des gonadotrophines exogènes qu'on va donner par des injections, ça va permettre de faire grossir tous les petits follicules, en tous cas on va essayer de tous les faire grossir afin d'en avoir un maximum.
LA STIMULATION OVARIENNE.
Dans le cadre d'un protocole d'insémination artificielle intra-utérine, la stimulation ovarienne permet d'améliorer l'ovulation et d'en contrôler le timing. Le traitement hormonal induit la maturation de trois follicules ovariens, maximum.
"En cas de baisse de réserve ovarienne, en général avec un âge maternel "avancé" (à partir de 38 ans), le cycle peut compenser par une ovulation multiple", précise la gynécologue. La double ovulation peut aussi avoir lieu chez les femmes qui prennent des médicaments pour favoriser la procréation.
Les stimulations hormonales peuvent parfois provoquer les effets secondaires suivants : maux de tête, fatigue, changements d'humeur, variations de la libido, tensions au niveau des seins et du ventre. Ces effets sont en général très légers et s'estompent rapidement suite à l'arrêt du traitement.
Elle doit être « paucifolliculaire », c'est à dire permettre l'obtention de 2 à 3 follicules matures et donc de 2 à 3 ovules. Avec un follicule, les chances de grossesse sont plus faibles; avec plus de 3 follicules, le risque de grossesse multiple augmente.
Les follicules sont habituellement considérés comme matures quand ils ont atteint un diamètre de 17 à 18 mm. La situation devient idéale pour la FIV lorsque le nombre de follicules mûrs observables avant le déclenchement de l'ovulation grimpe à 8 environ.
En ce sens, on considère qu'entre 6 et 8 follicules est une quantité plus que suffisante pour que le traitement se passe bien. Cependant, si nous augmentons le nombre de ceux-ci, les chances d'obtenir un nombre élevé d'ovules seront également plus grandes.
Vous pouvez prendre de l'acétaminophène (ex. Tylenol®) pour l'inconfort abdominal. Douleurs abdominales modérées, nausées et vomissements, diarrhées, mains et pieds enflés, essoufflement même au repos, augmentation de la taille de l'abdomen.
Bien que, comme indiqué précédemment, il puisse provoquer une situation extrêmement grave pour la santé des patientes, il est plus fréquent d'apparaître sous des formes légères ou modérées. Ainsi, les symptômes les plus fréquents sont: Ballonnements abdominaux. Nausées avec ou sans vomissements.
Syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO)
Les symptômes sont les suivants : ventre gonflé, douleurs abdominales, nausées, vomissements, difficulté respiratoire, diminution de la production d'urine. Un épaississement du sang peut augmenter le risque de thrombose ou d'embolie pulmonaire.
Pour optimiser vos chances de réussir, vous devez aussi adopter un cycle de sommeil normal, c'est-à-dire 8 à 9 heures de sommeil chaque nuit. Enfin, adoptez une alimentation saine, pauvre en matières grasses ; et limitez la consommation de caféine et d'alcool.
Un embryon dit « de mauvaise qualité » est un embryon n'ayant pas évolué correctement et n'ayant donc pas le bon nombre de chromosomes. Aujourd'hui, nous savons qu'une « mauvaise qualité embryonnaire » est une des raisons principales de l'échec d'un traitement de FIV.
Oui, la FIV peut échouer même après que les embryons ont été transférés avec succès dans l'utérus. Cela est généralement dû à un échec d'implantation, qui se produit lorsque l'embryon ne s'implante pas correctement dans la muqueuse utérine.
Le chiffre normal de follicules antraux se situe autour de 8 à 10 par ovaire chez une femme de 25 ans. Un nombre élevé de follicules peut être révélateur d'un syndrome des ovaires polykystiques (ce qui peut présenter un risque d'hyperstimulation ovarienne lors d'un traitement de PMA).
Puis-je tomber enceinte sans ovuler ? Non. Une grossesse naturelle peut uniquement se produire lorsque l'ovule est fécondé par un spermatozoïde.
Critères de déclenchement de l'ovulation
Lorsqu'un follicule atteint une taille de 17 à 18 mm, il est considéré comme mature. De plus, le taux d'oestradiol doit correspondre à environ 250 pg/ml par follicule mature.
Le nombre normal est d'environ 5 à 10 follicules par ovaire. En dessous de 5 follicules antraux, on considère que la réserve ovarienne est faible. La fertilité de la patiente est alors altérée. Quand il y a plus de 10-12 follicules antraux par ovaire, le stock d'ovocytes est très satisfaisant.
Si à l'échographie l'on détecte plus de 10 follicules antraux (en additionnant les deux ovaires), cela signifie que votre réserve ovarienne est correcte, et si, au contraire, il y en a moins de 7, votre réserve est faible.
Les ovaires travaillent en alternance le plus souvent, un mois l'ovaire gauche, le mois suivant l'ovaire droit. Parfois, c'est aussi le même ovaire qui prépare un ovule plusieurs mois de suite.
Le citrate de clomifène (Clomide, Serophene)
Lorsqu'il est utilisé chez des femmes qui n'ovulent pas naturellement, le clomifène réussit à déclencher l'ovulation dans environ 60 % des cas. Le citrate de clomifène se prend par voie orale pendant cinq jours consécutifs au début du cycle menstruel.
On recommandera alors à la patiente d'avoir un rapport sexuel le jour même et le jour suivant l'injection d'Ovitrelle. Il n'existe pas d'utilisation justifiée d'Ovitrelle dans la population pédiatrique.