La dyspraxie verbale est un trouble qui affecte la capacité à prononcer les sons. L'enfant dyspraxique a de la difficulté à planifier et à programmer les mouvements nécessaires pour parler.
Il n'y a pas actuellement de causes identifiées et prouvées de dyspraxie. Par contre : Les dyspraxiques sont souvent des prématurés, voire des grands prématurés. La dyspraxie est alors combinée avec un trouble du déficit de l'attention voire avec des troubles de l'apprentissage, orthographe ou calcul.
La dyspraxie : c'est un trouble qui entrave la coordination des gestes. L'enfant a des difficultés dans la motricité : courir, sauter, écrire. La dysphasie: c'est un dysfonctionnement du langage oral qui atteint la compréhension et/ou l'expression.
Quelques approches ont fait leurs preuves dans le traitement de la dyspraxie verbale. Ces approches peuvent varier selon le niveau de difficulté de l'enfant. Le traitement vise toujours à rendre automatiques les mouvements qui permettent de produire les sons.
La dyspraxie, un handicap reconnu
Il faut savoir que la dyspraxie est reconnue comme un handicap par les MDPH. Voir la circulaire interministérielle du 31-1-2002 sur le site education. gouv : Mise en oeuvre d'un plan d'action pour les enfants atteints d'un trouble spécifique du langage oral ou écrit.
Les cahiers lignés.
Les cahiers lignés sont des cahiers qui permettent un apprentissage de l'écriture pour les enfants dyspraxiques. Le principe est d'aider au repérage. – Les lettres (certaines) descendent sous la terre : ligne rouge (ou grise, pour les grises on parle des cailloux).
Mieux vaut consulter si : votre enfant a des défauts de prononciation, n'articule pas bien les mots, ne fait pas des phrases claires et bien construites (il parle en style télégraphique), a du mal à comprendre lorsqu'on lui parle, ne cherche pas à jouer avec les mots (les rimes, les syllabes…).
Les troubles du langage oral correspondent à un trouble de l'articulation, à un retard de parole ou de langage, à un bégaiement ou à une dysphasie. Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Un enfant qui souffre de dyslexie a de la difficulté à reconnaître les mots. En lisant, il oublie parfois des lettres, les inverse ou les remplace par d'autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la précision de sa lecture.
La dyspraxie visuo-spatiale est une forme de dyspraxie où le regard entre en jeu. En plus d'une difficulté de coordination entre les membres et le cerveau, il y a une difficulté de coordination avec le regard.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.
Une communication cérébrale mal aiguillée
Le dyspraxique n'arrive pas à automatiser les gestes, des gestes banals pour les autres enfants. Leur cerveau n'intègre pas la séquence motrice qui introduit l'automatisation du geste. Une praxie suit un processus cérébral précis.
À retenir. Un enfant commence généralement à parler entre 12 et 16 mois. Quand il a plus de vocabulaire, le tout-petit combine des mots. Cela se produit souvent entre 18 mois et 2 ans.
l'aphasie (ou mutisme) : perte de la capacité à parler ou à comprendre le langage, écrit ou parlé la dysphasie : trouble du développement du langage chez l'enfant, écrit et parlé la dysarthrie : trouble de l'articulation dû à des lésions du cerveau ou à une atteinte au niveau des différents organes de la parole.
Si un enfant ne parle vraiment pas ou s'arrête de parler, il peut y avoir des raisons médicales. L'enfant peut notamment être sourd, avoir une otite sévère non-douloureuse, un bouchon. Son audition étant affectée, l'apprentissage du langage est nécessairement retardé ou stoppé.
La dyspraxie est un trouble du développement moteur qui touche la planification, la réalisation, la coordination et l'automatisation des gestes volontaires. Elle toucherait au moins 6% des enfants scolarisés, soit environ 1 enfant par classe.
Depuis 27 ans le collège Saint-Joseph de Saint Saturnin sait accueillir des élèves présentant des troubles spécifiques du langage (TSL) et propose un dispositif qui peut répondre à leurs difficultés. En effet, devant l'échec scolaire de ces enfants, une proposition sérieuse et professionnelle s'impose.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans.
Il faut donc laisser le temps aux enfants dyspraxiques de mettre en place certaines choses, leur laisser le temps de les contourner pour trouver d'autres moyens, au encore avec l'aide d'ergothérapeutes au besoin de mettre en place des outils de contournement.
Le traitement de la dyspraxie nécessite une rééducation et parfois une aide psychologique, assurées lors d'une prise en charge prolongée et multidisciplinaire.
Prise en charge de la dyspraxie
des ergothérapeutes ; des psychomotriciens ; des orthoptistes ; des podologues-posturologues parfois.