Fusion de la glace formée à partir des étendues d'eau - cas de la banquise. Au cours de la fusion du glaçon, il n'y a pas variation du niveau de l'eau. Pour plus de réalisme, des glaçons d'eau salée (salinité 34,5g/l en moyenne) peuvent être déposés sur de l'eau de même salinité.
De façon naturelle, la banquise arctique s'étend sur tout l'océan et les mers voisines en hiver puis diminue et se rétracte au printemps. A cause du réchauffement climatique, cette danse de l'Arctique est compromise : moins d'étendue en hiver et une diminution plus rapide au printemps.
Cet immense couvercle de glace joue un rôle important sur la circulation océanique et sur l'équilibre climatique de l'hémisphère Nord en limitant les échanges entre atmosphère et océan et en réfléchissant une grande partie du rayonnement solaire au printemps.
En cause, le «jet stream» polaire, un courant d'air en forme de vagues enrobant l'hémisphère nord et qui a apporté de l'air chaud de l'Atlantique.
La banquise
Elle est formée par la congélation de l'eau salée (l'eau de mer des régions polaires) sous forme de plaques de glace de mer plus ou moins compactes. La glace formée doit être suffisamment épaisse pour ne pas être brisée sous l'effet des vagues. Lorsqu'elle est assez épaisse, elle forme les banquises.
Une vaste étude internationale prévoit que la banquise en Arctique va continuer de fondre jusqu'à disparaître totalement l'été, d'ici quelques années.
La glace fond et ne se renouvelle pas. Une étude publiée cette semaine dans la revue Nature Climate Change soutient fortement l'hypothèse selon laquelle les étés en Arctique seront complètement dépourvus de glace d'ici 2035.
Les icebergs, quand ils sont constitués de glace « propre » ont une très belle couleur bleutée. Cette couleur est principalement due au propriété d'absorption différentielle de la molécule d'H2O, molécule qui absorbe davantage les longues longueurs d'onde (rouge) que les courtes (bleu).
Bien que très pauvre en ressources, la banquise possède une faune unique et particulièrement développée. On y observe quasi essentiellement des animaux semi-aquatiques, principalement des mammifères comme les cétacés, les phoques ainsi que certains prédateurs plus terrestres.
Diminution de la surface de la banquise
La banquise hiver a diminué de façon régulière, de 16 millions de kilomètres carrés dans les années 50 à 14 millions en 2006. La banquise d'été, elle, a diminué régulièrement, de 11 à 8 millions sur la même période.
En effet, des changements y ont été détectés au niveau de la banquise australe. Au début du vingtième siècle, la fonte des glaces a été particulièrement rapide et alarmante. Puis ce phénomène s'est ensuite inversé, avec une légère augmentation. En revanche, son étendue s'est lourdement réduite entre 2016 et 2017.
Quand la banquise fond, elle ne fait pas monter le niveau de la mer. Puisqu'elle est formée par de l'eau de mer congelée, sa fonte ne met pas d'eau supplémentaire dans les mers.
Il y a plus de vingt millions de kilomètres cubes de glace sur Terre, et certains scientifiques affirment qu'il faudrait plus de 5 000 ans pour qu'elle fonde dans son intégralité.
La banquise située sur les côtes de l'Arctique fond jusqu'à deux fois plus vite qu'estimé jusqu'ici, selon une étude, rendue publique vendredi par l'University College London (UCL), aux implications inquiétantes pour le réchauffement climatique.
Définition : qu'est-ce que la fonte des glaces ? On parle de fonte des glaces pour désigner l'accélération brutale ces dernières décennies de la disparition des glaciers de l'Arctique et de l'Antarctique ou des glaciers de montagne à travers la planète. Une disparition directement liée au réchauffement climatique.
Le mot banquise vient du scandinave pakis, « paquet de glace », mais ce mot cache tout un lexique mis au point par scientifiques et météorologues : floe, hummock, glace en crèpes, frazil… Ces termes sont aussi utilisés par les marins pour en décrire tous les aspects.
Résultant de la congélation d'eau de mer, la banquise est formée de glace salée, ce qui la distingue des icebergs, formés de glace continentale (eau douce des glaciers polaires). Son extension et sa répartition varient selon les océans (Arctique et Antarctique) et les années.
La fonte est liée à "la thermodynamique", c'est-à-dire l'influence des températures, mais aussi au mouvement des glaces vers le nord, à des latitudes moins polaires. La couche de glace est aussi plus fine sur le littoral de la mer d'Amundsen.
Découvertes et explorations
Les premiers découvreurs de l'Arctique sont les Vikings qui atteignent dès le IXe siècle l'Islande, puis, au siècle suivant, le Groenland, où Éric le Rouge installe une colonie en 986. D'autres îles sont également découvertes au Moyen âge, telles le Spitzberg (1194).
La banquise est déjà dans l'eau, quand elle fond cela ne change rien au niveau des mers. Mais les glaciers, les calottes polaires, sont composés d'eau qui s'est solidifiée en dehors des océans. Donc quand ils fondent, cela fait directement monter les eaux.
La fonte des calottes polaires a entraîné une augmentation d'à peu près 1,4 cm pour le Groenland et de 0,7cm pour l'Antarctique. La fonte des glaciers continentaux a causé une élévation du niveau marin d'environ 1,8 cm. Et l'écoulement des eaux continentales, y a participé pour à peu près 0,6 cm.
Avec un albédo très supérieur, la banquise réfléchit la lumière et limite donc son réchauffement. En formant une couche de « protection », elle limite aussi les échanges de chaleur entre l'atmosphère et l'océan. Mais en fondant, les échanges augmentent et l'albédo de la surface diminue.
Pour cela, les scientifiques prévoient d'installer sur des bouées des pompes alimentées par des éoliennes pour aspirer l'eau plus froide des profondeurs et la projeter à la surface de la banquise. Elle gèlerait alors rapidement et permettrait d'épaissir la taille de la calotte glaciaire d'un mètre supplémentaire.
Le scénario le plus optimiste d'ici à 2100 table, lui, sur une augmentation de 2 degrés dans les Alpes. Le retrait des glaciers va donc perdurer. «Beaucoup de petits glaciers vont disparaître dans les cinq ou dix prochaines années», se désole le glaciologue.