Spinoza, par exemple, affirme que la liberté ne s'oppose pas à la nécessité, elle s'oppose à la contrainte. Libre, l'être agissant selon la nécessité de sa propre nature, contraint celui qui est déterminé à agir par une nécessité extérieure à la sienne. Or tel est le cas de la nécessité passionnelle.
Notre liberté n'est qu'une illusion. Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. C'est le discours de Spinoza pour qui l'Homme n'est qu'un élément de la nature semblable aux autres, soumis aux mêmes lois.
Dans ses deux traités politiques, Spinoza défend la gouvernance démocratique, la liberté de pensée et d'expression, et la subordination de la religion à l'Etat. Sur la base de sa métaphysique panthésite, Spinoza critique les conceptions classiques sur le droit et le devoir.
La liberté selon Spinoza
Cette citation est une critique de la notion ordinaire de liberté : c'est parce que les hommes ignorent ce qui les détermine qu'ils s'imaginent capables de commencer des actions ou des pensées à partir de rien.
La nécessité caractérise ce qui ne peut pas ne pas être ou ce qui ne peut pas être autrement qu'il n'est. En métaphysique, la nécessité provient de l'essence des choses, en physique des lois de la nature, en logique de la rationalité du discours.
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
Pour les stoïciens donc, la liberté est illusoire car trop de facteurs échappent à notre seule volonté : « c'est notre corps, c'est notre richesse, la célébrité, le pouvoir ». « Notre corps », par exemple, nous ne sommes pas libres de choisir notre apparence physique, d'être grand ou petit, jeune ou vieux par exemple.
Spinoza, comme la tradition judéo-chrétienne, affirme la toute-puissance divine, mais dans une perspective profondément différente. En effet, la conception traditionnelle selon laquelle « Dieu peut tout » suppose que Dieu possède le pouvoir de manipuler la nature et les circonstances à sa guise.
Dès lors, si le libre arbitre est une illusion, la liberté humaine est bien une réalité. La vraie nature liberté humaine consiste à « agir par la seule nécessité de sa nature ». La liberté ne s'oppose plus à la nécessité, mais elle est une forme de déterminisme, un certain type de causalité.
Locution nominale
Homme qui n'est pas soumis au servage ou à l'esclavage.
Selon Descartes, la liberté est absolue. Cela signifie que l'homme est capable de se déterminer lui-même en échappant à toute influence. La volonté possède une indépendance absolue.
Aristote (4e s. av. J.C.) qualifie la liberté comme une vertu qui permet à l'homme d'agir de manière volontaire et en connaissance de cause.
La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui; elle a pour principe la nature, pour règle la justice, pour sauvegarde la loi; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.
Souvent, on assimile la liberté à la possibilité de faire tout ce que l'on veut sans limite naturelle ou conventionnelle. Ainsi, être libre signifie ne pas être soumis à une volonté autre, ni à une contrainte extérieure. L'esclave n'est pas libre, car tout ce qu'il peut faire dépend de la volonté de son maître.
Droit reconnu par la loi dans certains domaines, état de ce qui n'est pas soumis au pouvoir politique, qui ne fait pas l'objet de pressions : La liberté de la presse. 4. Situation de quelqu'un qui se détermine en dehors de toute pression extérieure ou de tout préjugé : Avoir sa liberté de pensée.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non. Bien que le terme « agnosticisme » ait été inventé par T.H. Huxley (1825-1895), le point de vue est très ancien, remontant aux sceptiques grecs.
(Date à préciser) Du latin deus , de l'indo-européen commun * di- (« briller, soleil, jour, dieu »). Apparenté au grec ancien Ζεύς , Zeús (« Zeus »).
De Baruch de Spinoza (1632-1677) est un philosophe hollandais.
La liberté absolue n'existe pas. La liberté, toujours relative à l'histoire de chacun, est réponse à un jeu de contraintes. Il existe tout au plus une liberté optimale dans une situation donnée pour un individu donné. Perdre de vue ce fait, c'est s'aventurer en terrain dangereux, car totalement idéaliste.
La liberté vous donne l'occasion de ressembler à ce que vous voulez être. Ou faire ce que vous voulez faire - comme le modèle David. Parfois, vous vous sentez obligé de faire des choses ou d'adopter une apparence que vous n'aimez pas, mais la liberté signifie aussi la liberté de choisir et la liberté de dire non!
Etre libre, c'est agir relativement à une loi que l'on s'est donné soi-même à partir de l'usage de la raison, de façon impérative et non selon les lois de la nature et de sa petite sensibilité. La liberté : l'autonomie de la volonté et celle-ci est la loi morale.
La Convention protège :
le droit au respect de la vie privée et familiale. la liberté d'expression. la liberté de pensée, de conscience et de religion. le droit de vote et d'être candidat à des élections.
de la psychanalyse Sigmund Freud affirme, quant à lui, que la présence de l'inconscient et l'influence de ce dernier empêche l'Homme d'agir de façon libre. Ainsi, l'Homme n'aurait pas de liberté entière, car le déterminisme4 de celui-ci vient a l'encontre du principe de liberté.
L'idée de Dieu n'est pas la religion. Cette notion désigne la relation intime que le croyant a avec Dieu, l'idée qu'il s'en fait. Cette relation n'a pas à être l'objet d'un cours de philosophie.