La dystrophie maculaire vitelliforme de Best (DMVB) est une dystrophie maculaire génétique caractérisée par une perte de l'acuité visuelle centrale, une métamorphopsie et une diminution du rapport d'Arden secondairement à une lésion de type « jaune d'oeuf au plat » situé dans la région fovéale ou parafovéale.
Il n'y a donc pas réellement de traitement de la maladie de Best, mais en fonction des dommages et de la survenue de certaines complications, il est possible de limiter la perte d'acuité visuelle. Une rééducation basse vision peut être proposée dans certains cas.
La dégénérescence maculaire liée à l'âge est une maladie chronique de l'œil, qui atteint la zone centrale de la rétine. Elle évolue à partir de l'âge de 50 ans. Elle est la principale cause de malvoyance chez les personnes âgées. L'âge, le tabac et la prédisposition génétique sont les principaux facteurs de risque.
La rétinite pigmentaire est une maladie génétique qui affecte la rétine des deux yeux. Elle est due à une mutation sur l'un des 50 gènes identifiés qui cause une dysfonction des photorécepteurs, les cellules de la rétine qui captent les signaux lumineux. Elle touche une personne sur 5'000 dans le monde.
La maladie de Stargardt est une dégénérescence précoce de la rétine, dont l'origine est génétique. Elle affecte tout particulièrement la macula, la partie de la rétine responsable de la vision centrale (la vision que nous utilisons pour lire, regarder la télévision ou reconnaître les visages).
Elle se caractérise par une inflammation de l'aorte et des ses branches en particulier de l'artère carotide externe et de l'artère temporale qui peut aboutir à l'occlusion des artères atteintes. Le facteur âge est important.
La maladie de Steinert est due à une anomalie génétique située sur le chromosome 19. Il s'agit de la répétition en quantité élevée d'une petite séquence d'ADN (triplet de nucléotides CTG) au niveau du gène DMPK (pour dystrophia myotonica protein kinase).
Il n'est pas possible de guérir les lésions de la rétinite pigmentaire, mais le palmitate de vitamine A 15 000 UI par voie orale 1 fois/jour permet de ralentir la progression de la maladie chez certains patients.
La rétinite pigmentaire est une maladie génétique héréditaire. Sa transmission est, dans la plupart des cas de type autosomique récessive. Soit, le gène muté est présent sur un autosome (chromosome non sexuel) et la présence des deux exemplaires de l'allèle muté est nécessaire pour le développement de la maladie.
A l'heure actuelle, il n'existe pas de traitement permettant de guérir la rétinite pigmentaire. Cependant, plusieurs précautions permettent de ralentir la progression de la maladie, notamment le port de verres grossissants et correcteurs, protégeant de la luminosité et des UV.
S'il n'est aujourd'hui pas possible de guérir la DMLA, il est possible, dans la plupart des cas de DMLA exsudatives, d'en ralentir l'évolution. A ce jour, seules les DMLA exsudatives peuvent bénéficier de traitements actifs, qui doivent démarrer, dans la mesure du possible, moins de 10 jours après le diagnostic.
Cette maladie d'origine multifactorielle concerne les plus de 50 ans. Bien que très invalidante, la DMLA ne rend jamais totalement aveugle puisque la partie périphérique de la rétine reste intacte. Les chercheurs travaillent à l'amélioration de la prise en charge des différentes formes de DMLA.
Le traitement de la DMLA humide repose actuellement sur la réalisation d'injections directement à l'intérieur de l'œil (injections intravitréennes) d'un médicament antifacteur de croissance ou anti-VEGF : le ranibizumab (LUCENTIS) ou l'aflibercept (EYLEA).
Se frotter les yeux, passer du temps devant les écrans, ou encore sortir se promener sans lunettes de soleil sont des mauvaises habitudes qu'on fait tous plus ou moins ! Certaines d'entre elles peuvent participer à la fatigue des yeux ou encore représenter un danger pour eux.
Si votre alimentation comprend des poivrons oranges, du chou frisé, des épinards, des baies, et des kiwis, vous être sur la bonne voie. Les aliments riches en lutéine, en zéaxanthine et en vitamine C, comme les poivrons orange, aident à garder une bonne vue.
Les maladies de la rétine constituent une cause majeure de malvoyance. Leurs origines sont variées : elles peuvent être liées au vieillissement, comme la dégénérescence maculaire liée à l'âge, être héréditaires, comme la rétinite pigmentaire, ou dériver d'une autre pathologie, comme des complications du diabète.
L'héméralopie est la diminution anormale de la vision de nuit. La nyctalopie affecte votre capacité de vision nocturne. Cette maladie peut également trahir un déséquilibre alimentaire, une affection oculaire ou une maladie chronique.
A. − BIOL. Qui se rapporte aux pigments. Cellules, maladies, taches tumeurs pigmentaires.
L'uvéite est une maladie orpheline qui provoque une inflammation de l'œil affectant la vision. De fait, elle est généralement causée par une infection, une défaillance du système immunitaire ou un traumatisme. La maladie prend son départ dans les tissus à l'intérieur de l'œil mais peut s'étendre à d'autres parties.
Dans la kératite ponctuée superficielle, le patient rapporte une douleur oculaire associée à un larmoiement, une photophobie intense (sensibilité à la lumière), une rougeur et une vision légèrement floue. Ces signes s'accompagnent souvent d'une sensation de brûlure, de sable ou de corps étranger dans l'œil.
Le décollement de rétine est dû à la présence d'une petite poche de liquide située sous la rétine, ce qui entraîne une perte immédiate de la vue dans la zone décollée. Il survient sur un seul œil, mais le risque d'atteinte de l'autre œil est de 10 % dans un délai en général de moins de 3 ans.
Une inflammation intra oculaire est une inflammation qui touche les composants internes du globe: uvéïte en cas d'atteinte inflammatoire de l'uvée, sclèrite en cas d'atteinte de la sclère, rétinite en cas d'atteinte de la rétine, choroïdite en cas d'atteinte de la choroïde, névrite optique en cas d'atteinte du nerf ...
Les myosites (ou myopathies inflammatoires) constituent un groupe de maladies rares auto-immunes du muscle, c'est-à-dire des maladies dans lesquelles le système immunitaire, chargé de protéger l'organisme contre des attaques extérieures (microbe, virus…), se dérègle et s'attaque à l'organisme (ici le muscle).