La prise de médicaments régulateurs de l'humeur peut être utile pour atténuer les effets délétères de cette phobie et notamment des antidépresseurs.
La peur est comme l'excitation, mais sans la respiration. Le fait de bien respirer va donc atténuer les sensations et sentiments qui nous font perdre le contrôle. Le plus : Faire un pas de côté pour prendre de la distance est un petit rituel, une démarche psycho-corporelle très forte.
La peur est un sentiment qui accompagne la prise de conscience d'un danger ou d'une menace. Grâce à ce sentiment, le cerveau réagit instantanément en donnant les commandes nécessaires au corps physique afin que ce dernier soit en mesure de faire face à la situation qui représente un danger, une menace.
Arrêter de juger nos pensées et nos émotions. Juste les laisser être là, les accepter, les laisser vivre. Ne plus se dire “telle sensation est négative, telle émotion est positive”. Il ne faut plus avoir peur de nos émotions et de nos angoisses.
La meilleure façon de se déconnecter d'une peur est de se couper des pensées qui la ravive en permanence. Alors comment faire : Ressentir la peur au niveau physique, dans tout son corps, l'amplifier, la laisser se répandre sans penser à l'événement déclencheur.
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur. Des circuits neuronaux spécifiques dans ces noyaux interviennent soit dans l'apprentissage de la peur, soit dans son expression.
La pantophobie, ou « peur de tout » est souvent associée à un état dépressif. Cette phobie, qui touche plutôt les hommes, est liée à un manque de confiance en soi et peut trouver sa source dans un traumatisme soudain et violent (deuil, accident).
Dictionnaire Le Robert : phénomène psychologique à caractère affectif marqué, qui accompagne la prise de conscience d'un danger réel ou imaginaire ou d'une menace. Dictionnaire de psychologie (1) : Emotion déclenchée par une stimulation ayant valeur de danger pour l'organisme.
Loin d'être anodine, cette peur d'être malade ou de le devenir est, lorsqu'elle tourne à l'obsession, une véritable pathologie : on parle alors d'hypocondrie, dont l'étymologie signifie "sous" (hypo) et "cartilage des côtes" (khondros).
La peur devient parfois inconsciemment de plus en plus grande et, plus vous vous battez contre elle, plus elle devient menaçante. Votre organisme se tend et l'angoisse devient difficilement contrôlable. Les conséquences sont les suivantes : maux de tête, douleurs abdominales, baisse du niveau d'énergie.
La vulnérabilité aux troubles anxieux résulte toujours de l'interaction de plusieurs facteurs : génétiques, environnementaux, psychologiques et/ou développementaux. L'impact de chacun de ces facteurs varie d'une personne à une autre et, chez une même personne, en fonction des moments de la vie.
Selon la psychologue clinicienne, les anxieux le deviennent à la suite d'événements traumatiques ou encore à cause d'“un environnement insécurisant, instable, violent.” C'est le cas, par exemple, des enfants témoins ou victimes de violences.
2 Les glandes surrénales sont localisées au-dessus des reins et libèrent les hormones de la peur dont l'adrénaline. Comment, alors, l'amygdale infuse-t-elle la peur dans l'organisme ? En stimulant une autre structure du système limbique, l'hypothalamus.
L'adrénaline est une hormone aussi appelée "épinéphrine" qui est principalement sécrétée par les glandes surrénales, c'est-à-dire celles situées au-dessus des reins. Elle est libérée dans le sang essentiellement en cas d'émotions intenses : la peur, la colère, le stress…
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Ne pas oser faire ou dire quelque chose parce qu'influencé par une peur. Parler souvent d'une même peur à quelqu'un d'autre. Y penser souvent. Regarder un film ou lire un livre où une peur est vécue par les personnages, dans laquelle vous embarquez complètement.
Lorsque vous vous sentez stressé, arrêtez ce que vous faites, prenez une grande respiration, relaxez, visualisez votre but et imaginez-vous en train de l'atteindre. Reformulez vos pensées négatives et construisez des phrases positives.
Pour avoir du courage, il est essentiel d'avancer vers ses objectifs. Mais, avancer vers ses objectifs, c'est aussi nourrir son courage. En fait, c'est un cercle vertueux. En effet, plus tu vas poser des actions et avoir le sentiment d'avancer vers l'objectif qui te tient à coeur, plus tu vas ressentir du courage.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Pourquoi faut-il se libérer de ses peurs ? Il nous faut les vaincre ou s'en libérer, car elles empêchent notre conscience d'évoluer. En effet, elles maintiennent en place nos problématiques, dépendances, problèmes relationnels, troubles du comportement, etc.
Se libérer pour enfin être proactif dans sa vie :
Prendre le temps de s'écouter, d'écouter son corps, ce qui se passe en vous, sans jugement. En second lieu, de prendre le temps de respirer pour accueillir ce qui vient et ensuite lâcher prise sur les pensées négatives.