Pour Kant, l'homme est irrésistiblement poussé à utiliser sa raison au-delà de son usage légitime et ainsi naît la métaphysique. Autrement dit, elle naît lorsque des propositions transgressent les conditions de possibilité de la connaissance. Au-delà de la connaissance, on entre dans la croyance.
Fondements de la métaphysique des moeurs, Kant pose la question de la moralité de l'action, qui pour être bonne en soi, doit être dictée par la « volonté bonne »,et distingue l'action conforme au devoir de l'action effectuée par devoir.
Science de l'être en tant qu'être, recherche et étude des premiers principes et des causes premières, connaissance rationnelle des réalités transcendantes et des choses en elles-mêmes.
La compréhension de l'être que nous avons naturellement n'est pas, à elle seule, un « savoir », c'est la tâche de la métaphysique de nous aider à passer de la compréhension pré-ontologique au savoir explicite de l'être.
Le second reproche fait par Kant à la métaphysique, c'est qu'elle prétend connaître le monde en soi, ce qui contrevient au fait que, par définition, nous n'accédons jamais à la chose en soi, mais seulement à la réalité via notre expérience.
L'homme comme animal métaphysique n'est que le porteur de la question non pas de sa propre existence mais de l'existence qui le porte : « c'est seulement après que l'essence intime de la nature (le vouloir vivre dans son objectivation) s'est développée, avec toute sa force et toute sa joie, à travers les deux règnes de ...
- Père de la logique et de la métaphysique, Aristote est aussi le père de la biologie (du moins le père de la zoologie, si l'on considère Théophraste comme celui de la botanique).
Une philosophie qui se croit est religieuse à son endroit ; elle se prend pour la vérité, l'absolu, l'achèvement. La métaphysique se caractérise par une certaine foi dans le système, dans la doctrine, qui est une foi dans l'identité de l'Être et du Penser.
Aristote est le premier philosophe à développer une métaphysique à proprement parler. Il pose la question fondamentale de l'être, qui est la question des principes et des causes.
Kant établit que toute connaissance requiert d'une part, la sensibilité, comme faculté de recevoir des représentations et donc d'être affecté par les objets du monde extérieur; d'autre part, l'entendement, comme faculté de former des concepts et de les appliquer à ces intuitions.
Kant (1724-1804) : un philosophe et une œuvre. Le philosophe ne doit pas se déterminer par rapport à Dieu mais par rapport à l'homme. Ce n'est pas la foi mais la raison qui peut procurer à l'homme la liberté. La morale doit donc se libérer de toute référence (comme les Eglises) extérieures à la raison humaine.
Kant et la religion : La thèse de l'espérance et du règne des fins. – Et cette question concerne l'espérance religieuse. – Or, Kant souligne ici, que Dieu, la liberté et l'immortalité, loin d'être démontrable sont des postulats, des hypothèses exigées par la raison pratique.
[Kant et ses trois Critiques : raison pure, raison pratique, faculté de juger] Il faut prendre ici au sérieux ce terme de cheminement.
La morale de Kant est donc résolument rationnelle : « Le devoir, écrit-il, est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi. » (ibid., p. 26) Seul un être raisonnable en effet peut agir en faisant abstraction de ses inclinations, voire en les contredisant.
Il s'agit donc d'une vérité certaine. La nécessité et l'universalité sont en effet, selon Kant, les deux critères de la connaissance a priori, donc indé- pendante de l'expérience, c'est-à-dire d'une connaissance pure [4].
Pour avancer sur ce qui est, il faut faire parler l'être. Comme y insistera Aristote, la métaphysique commence dès lors seulement qu'il y a langage, ontologie, discours sur l'être et sur ses significations. C'est aussi pour cette raison que l'on a souvent accusé les métaphysiciens de se payer de mots.
Résumons nous ; la métaphysique est quadruplement illusoire : 1. Ses propositions, alors et bien qu'elles s'affirment valides, ne sont pas testables et donc il devient impossible de distinguer, quant à leur contenu, le vrai du faux,.
On peut définir la métaphysique comme cette discipline prenant pour objet ce qui échappe à toute expérience possible, ce qui dépasse la réalité sensible, physique : Dieu, l'âme, la mort, etc. Dieu existe-t-il ?, ou le temps est-il infini ? sont deux questions métaphysiques, par exemple.
A la différence des sciences particulières, la métaphysique s'occupe de questions qui concernent la réalité en totalité. Sa tâche proche et première est donc de viser cette totalité et de se demander où celle-ci lui est donnée.
1. La question de savoir ce que serait la métaphysique est elle-même une question métaphysique, car la métaphysique est le fait de questionner ce qu'est une chose en visant des réponses définitives, universellement contraignantes à ces questions ou encore en visant « l'essence » de quelque chose.
Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières." "Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse être érigée en loi morale universelle." "L'autonomie de la volonté est le principe unique de toutes les lois morales et des devoirs qui y sont conformes."
Le problème de la limite chez Kant est à la fois le problème que s'est posé Kant, à savoir déterminer les limites de la raison humaine, et en même temps le problème que Kant pose à sa suite, celui d'un accès limité au monde.