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La pulsion de mort est « pulsion du surmoi » (Miller, 2002, 30-31) et se manifeste par la répétition incontrôlée, non modérée par le principe du plaisir. La raison pour laquelle cette répétition ne peut relever de la biologie est qu'elle fonctionne à l'opposé de l'adaptation.
L'explication freudienne est que la pulsion de mort, en tant qu'excès pulsionnel, attaquerait l'appareil psychique de l'intérieur, constituant le masochisme primaire ; l'appareil expulserait ces pulsions, les projetant vers l'extérieur, en tant qu'agressivité, positive lorsque liée à Éros, négative et violente lorsque ...
La pulsion de mort se réfère à une tendance dominante amenant à la dissociation tandis que les pulsions de vie désignent les pulsions sexuelles et les pulsions d'auto-conservation. Ces deux types sont aux antipodes l'une de l'autre, mais restent interdépendantes par un système de liaison.
Les différentes pulsions
Dans un premier temps, Freud va parler des pulsions d'auto conservation (pulsions du Moi) et des pulsions sexuelles. Les pulsions d'auto-conservation sont au service de la survie de l'individu et répondent au principe de réalité.
Klein affirme que le travail de la pulsion de mort est à l'origine d'une peur de l'anéantissement, peur qui conduit, elle-même, à la projection défensive de la pulsion de mort. Dès le début de la vie, il existe une lutte entre les pulsions de vie et les pulsions de mort.
La pulsion fournit l'énergie psychique nécessaire à l'activité de l'appareil psychique. C'est une charge énergétique qui fait tendre l'appareil psychique vers un but.
La pulsion, systémiquement installée par le consumérisme, repose sur la possession d'un objet voué à être consommé, c'est à dire consumé, c'est à dire détruit. A l'inverse le désir, aussi bien dans son sujet que dans son objet, est toujours le désir d'une singularité infinie ou inachevée (non-finie).
Une pulsion est un mouvement venu du plus profond de soi qui pousse à la réalisation d'un désir. Pulsion de vie (libido, sexualité) et pulsion de mort sont les deux pulsions fondamentales.
Quand Freud parle d'instinct, c'est dans le sens d'un comportement animal fixé par l'hérédité et caractéristique de l'espèce. Quand il parle de pulsion, c'est dans le sens d'une « poussée » énergétique et motrice qui fait tendre l'organisme vers un but.
On sait que les caractéristiques pulsionnelles retenues par lui sont au nombre de quatre : la poussée, dont il a déjà été question, le but, l'objet et la source. On verra que l'analyse de ces caractéristiques permet à Freud d'asseoir les pulsions sexuelles partielles comme le paradigme du pulsionnel.
Le surmoi est une sorte d'instance morale, héritière de l'autorité parentale, qui indique les formes par lequel le désir peut être réalisé : il nous permet de discriminer ce qui peut se faire, se dire, ne se faire que dans le dire, et ne se faire que dans la représentation et le jeu.
Il peut s'agir de pulsions sexuelles, de violence ou de meurtre par exemple. Cependant, l'inconscient peut révéler à la conscience ces pulsions insupportables de différentes façons. Il peut s'agir de rêves, de lapsus, d'actes manqués, de symptômes physiques ou psychologiques ou de blocage émotionnel.
la « source » de la pulsion correspond à un processus somatique localisé dans une partie du corps et qui provoque une excitation, laquelle est représentée par la pulsion.
Une pulsion est sexuelle lorsqu'elle est met en rapport en un circuit une zone du corps capable d'éprouver du plaisir, un but et un objet. La variabilité de ces éléments va de pair avec leur détermination.
(Avec de) (avoir envie de quelqu'un) Souhaiter faire l'amour avec quelqu'un.
En psychanalyse, l'objet est un concept polysémique. Il est ainsi question d'objet partiel, d' objet total, d'objet narcissique, interne, externe, de choix d'objet, de relation d'objet, etc. En premier lieu chez Freud, l'objet est celui de la pulsion.
Refouler ses émotions, à long terme, favorise les réactions excessives comme les explosions de colère ou les crises de larmes. Pour mieux comprendre le message de nos émotions et améliorer les relations avec les autres, il est possible d'apprendre à les accueillir pour les exprimer différemment.
La levée du refoulement concerne le refoulement secondaire, « après coup ». Elle participe de ce qui fait acte dans une cure, comme Freud en définissait la visée en 1916 (dans Introduction à la psychanalyse) : « Rendre conscient l'Incs et supprimer les refoulements. »
« Le retour du refoulé est le processus par lequel les éléments refoulés, conservés dans l'inconscient, tendent à réapparaître dans la conscience ou dans le comportement par l'intermédiaire de formations dérivées plus ou moins méconnaissables : les rejetons de l'inconscient [formule de Freud].
Chez Freud, le moi correspond à la partie défensive de notre personnalité, il est considéré comme la plus consciente. Il tente grâce à un rôle de médiateur de répondre aux intérêts respectifs du ça, du surmoi et du monde extérieur afin de trouver un certain équilibre.
Le moi va se trouver alors « dans un système de pensée appelé première topique » qui comprend le conscient, le préconscient et l'inconscient.
C'est la partie de la personnalité la plus consciente, toujours en contact avec la réalité extérieure. Le Moi s'efforce de faire régner l'influence du monde extérieur sur le ça. Soumis au principe de réalité, il a un rôle de régulateur et de médiateur. Ses opérations sont inconscientes (mécanismes de défense).
Le Surmoi est une sorte de barrière bâtie par notre conscience morale, qui censure certains désirs qu'elle ne juge pas convenables. Le Moi de l'individu est le résultat de l'équilibre entre ces deux forces.