Le contrat de mariage permet de faire de votre époux votre héritier, mais ne permet pas de nommer de liquidateur, de prévoir d'autres héritiers ou encore de prévoir comment l'héritage sera géré. C'est toujours mieux que rien, mais cela ne remplace pas votre testament!
Un testament ne vous permet en effet pas d'écarter votre contrat de mariage car cela reviendrait à modifier unilatéralement celui-ci. Le contrat de mariage prime donc sur le testament, même si ce dernier lui est postérieur.
L'époux décédé ne laisse ni enfants, ni père et mère :
Ainsi, l'époux survivant hérite de la totalité du patrimoine de son époux défunt. Exception : les biens reçus par l'époux défunt, en héritage ou par donation, pendant le mariage, sont dévolus pour moitié à ses frères et sœurs, le cas échéant.
Tout ce qui est acheté au cours du mariage est commun, même si un seul des époux paye. En revanche, les biens acquis avant le mariage ou reçus par donation et succession, restent la propriété de l'époux qui les possède ou les reçoit.
Pour d'autres, certains biens, situations financières ou patrimoniales vont les amener à faire le choix d'un contrat de mariage afin de protéger leurs droits ou biens. Il existe trois contrats de mariage, la communauté universelle, la séparation des biens ou encore la participation aux acquêts.
Qui hérite en cas de séparation de biens ? Lors du décès d'un des deux conjoints, on appelle l'autre époux un survivant qui a une part du patrimoine qui lui est réservée. Dans le cadre du régime de séparation des biens, le conjoint survivant reprend ses propres biens et la moitié des biens communs.
Sachez que quoiqu'il en soit le régime qui protège le mieux votre conjoint est celui de la communauté universelle. C'est celui qui est généralement choisi par les époux qui souhaitent changer de régime matrimonial pour mieux se protéger mutuellement.
Si vous vous mariez sans contrat de mariage, vous êtes automatiquement soumis au régime de la communauté légale. Il s'agit de la communauté réduite aux acquêts qui distingue les biens suivants : Biens propres de chacun de vous 2 : biens mobiliers : Bien qui peut être déplacé.
La donation entre époux permet de protéger le conjoint au-delà des dispositions du code civil. Le conjoint survivant optera parmi plusieurs options uniquement au moment du décès, sans avoir besoin de l'accord des autres héritiers. Elle n'impose donc aucun choix au moment de sa rédaction.
Si le défunt était marié, son époux ou épouse hérite dans tous les cas. Si le défunt a des enfants, ils héritent aussi. Ce sont les petits-enfants qui héritent si l'un des enfants est décédé. Si le défunt n'a pas eu d'enfants, ce sont ses parents et ses frères et sœurs qui héritent.
La donation entre époux permet d'améliorer les droits de son conjoint dans la succession et d'augmenter sa part dans la succession. Elle peut être envisagée quel que soit le régime matrimonial des époux. - soit la quotité disponible de la succession en pleine propriété.
En règle générale, le compte joint n'est pas bloqué suite au décès de l'un des cotitulaires. Le ou les cotitulaires survivants peuvent continuer d'utiliser le compte joint. Celui-ci devient automatiquement un compte individuel s'il n'y a qu'un cotitulaire survivant.
Pour un concubin, souscrire un contrat d'assurance vie et désigner son compagnon (ou sa compagne) comme bénéficiaire est un moyen très intéressant de le protéger dans de bonnes conditions, fiscales notamment.
Ainsi, lors de la liquidation de la communauté, tous les biens sont partagés à part égale et ce, peu importe qu'il s'agisse d'un héritage. Ce régime est généralement opté afin de protéger le conjoint survivant qui bénéficiera de l'intégralité de la succession de son conjoint en cas de décès de celui-ci.
Article 1042 du code civil : le legs est caduc si la chose totalement péri pendant la vie du testateur. La perte de la chose désigne la destruction matérielle du bien mais aussi l'aliénation de la chose.
Dans une succession légale, les personnes qui ont droit à la succession (les successibles) sont : le conjoint avec qui le défunt était marié ou uni civilement; les personnes liées au défunt par le sang ou l'adoption.
La rédaction d'un testament n'est pas obligatoire pour assurer la transmission de ses biens. En l'absence de dispositions spécifiques, les biens seront dévolus aux héritiers désignés par la loi. L'intérêt de dresser un testament est de pouvoir modifier cette dévolution en désignant d'autres ayants droit.
Un testament doit obligatoirement faire l'objet d'un écrit. Il peut, pour être valable, emprunter trois formes différentes. La première est le testament olographe qui est écrit en entier, daté et signé de la main du testateur. Ce type de testament ne nécessite pas l'intervention d'un notaire, et est néanmoins valable.
Le contrat de mariage est rédigé par un notaire et stipule alors le mode de fonctionnement du couple et notamment la répartition des biens mobiliers et immobiliers entre époux (communs, séparés…). Le contrat de mariage permet alors de dessiner les contours de l'union future, à l'image du couple, de leurs envies.
Vous pouvez donner à votre époux(se) la totalité de votre succession. Toutefois, si votre père et/ou votre mère sont toujours vivants, ils peuvent utiliser leur droit de retour sur les biens qu'ils vous avaient donné avant leur décès.
Le contrat de mariage est-il obligatoire ? Non, il n'est pas obligatoire. Le choix d'en établir un ou pas revient aux futurs époux. Néanmoins, lorsqu'il n'y a pas de contrat de mariage, les époux sont soumis d'office au régime légal de la communauté réduite aux acquêts.
Le coût de la rédaction du contrat de mariage comprend les honoraires et émoluments dus au notaire, les divers frais de procédure et de publicité, ainsi que la perception d'un droit fixe de 125 euros. En moyenne, le prix d'un contrat de mariage se situe entre 350 et 500 euros.
En l'absence de donation au dernier vivant, le conjoint choisit généralement de recevoir la totalité du patrimoine laissé par le défunt en usufruit. Rédiger une donation au dernier vivant lui permet d'obtenir davantage de droits dans la succession.
C'est pour d'autres raisons qu'il est utile de signer un contrat de séparation de biens dans les familles dites recomposées. En effet, dans le régime de la communauté légale, tout ce que les époux économise tombe en communauté. Ainsi toutes les économies effectuées par les époux pendant le mariage sont communes.