La sémiologie du syndrome catatonique résulte d'une interaction entre trois groupes de signes et symptômes : des signes moteurs (immobilité, stupeur, mutisme, fixité du regard, repli sur soi, refus alimentaire, prise de posture, agitation psychomotrice, impulsivité, maintien d'expressions faciales inadaptées, ...
La catatonie est un syndrome transnosographique qui associe de façon diverse des symptômes moteurs, comportementaux, affectifs et neurovégétatifs. Sa présentation clinique est variable selon les patients et fluctuante dans le temps, ce qui peut rendre le diagnostic difficile.
Les benzodiazépines et l'ECT sont nos meilleurs traitements actuels de la catatonie [4]. Les benzodiazépines ont un taux de réponse de 70 % [4]. C'est surtout le lorazépam qui est le plus couramment utilisé.
Les symptômes les plus fréquents sont : Modifications dans les perceptions : hallucinations auditives et visuelles ; Modifications dans la pensée et les croyances : délire, propos incohérents ; Modifications du comportement : désorganisation, bizarrerie.
Le sujet répond le plus souvent favorablement aux traitements antipsychotiques. La schizophrénie catatonique : cette forme de schizophrénie est la plus grave et le traitement est difficile.
Chez les patients schizophrènes, les troubles du sommeil et notamment l'insomnie, sont liés à une augmentation des pensées suicidaires et des tentatives de suicide.
Facteurs de risque
C'est souvent une combinaison de plusieurs facteurs liés à la vulnérabilité d'une personne et au stress qu'elle subit qui entraîne l'apparition des signes et des symptômes. Plus l'individu est vulnérable, moins le stress devra être élevé pour entraîner un trouble psychotique.
L'aboulie, signifiant littéralement l'absence de volonté, ou paralysie psychique, est un symptôme psychiatrique peu connu du grand public, et pourtant très invalidant. "Il se manifeste par l'incapacité, chez la personne qui en souffre, à initier des tâches, réaliser des actions, ou même ressentir des besoins.
La dysphorie de genre est une détresse cliniquement significative ou une altération fonctionnelle associée à une incongruence entre le sexe expérimenté/exprimé et le sexe attribué à la naissance.
La paraphrénie constitue un trouble mental rare, se traduisant par un délire chronique sans dissociation mentale, dont le mécanisme prédominant est l'imagination. Les fonctions cognitives sont généralement intactes.
L'anhédonie est un concept qui a été défini à la fin du 19e siècle. C'est un psychologue français, Théophile Ribot qui a créé ce néologisme du grec a "sans" et hêdonê "plaisir." De perte de la capacité à ressentir du plaisir et de l'intérêt, ce concept a évolué au cours des 20 dernières années.
émoussement affectif l.m.
Restriction de l'affectivité. Dans les dépressions, cet émoussement émotionnel s'allie notamment à des troubles conatifs, à un sentiment généralisé de lassitude, de désintérêt et, dans les formes majeures, à l'anhédonie, voire à une anesthésie affective douloureuse.
La schizophrénie se manifeste par une incapacité à discerner le réel de l'irréel.La personne touchée n'est pas consciente de sa maladie. Elle apparaît le plus souvent chez les adolescents et les jeunes adultes.
La psychose est une maladie mentale qui entraîne, par périodes, une incapacité à discerner le réel de l'irréel. Les psychoses se traduisent par des hallucinations et des délires (c'est-à-dire des propos irrationnels tenus sans que leur auteur soit en mesure de les critiquer ni d'en percevoir l'étrangeté).
Schizophrénie : les symptômes psychotiques durent au moins six mois et perturbent considérablement la capacité de la personne de fonctionner. Trouble schizophréniforme : la personne a des symptômes psychotiques qui durent moins de six mois.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
La recherche suggère que certaines pathologies psychiques comme la schizophrénie ou l'anxiété sont en partie d'origine génétique. La probabilité de développer ces troubles augmenterait si un parent au premier ou deuxième degré (le père ou la mère, l'oncle ou la tante, par exemple) en souffre.
Les effets de ce traitement se maintiennent au cours des années. Parfois, on observe une amélioration après l'âge de 40 ans qui permet de diminuer le traitement, voire de le supprimer progressivement. Sans traitement, la maladie s'aggrave souvent.
L'incurie : Le syndrome de Diogène se définit aussi par l'absence de soins et la négligence de soit même. En effet, l'individu atteint ne ressentira pas la nécessité de prendre soin de son être, tant en matière d'hygiène que de présentation. Il n'éprouvera par ailleurs, ni gêne ni honte quant à son état.
Mais que se passe-t-il dans la tête d'un schizophrène ? La schizophrénie entraîne un décrochage avec la réalité. Les pensées des schizophrènes deviennent déformées et étranges. Dans les cas graves, ils peuvent avoir des hallucinations, c'est-à-dire qu'ils entendent des voix.
Cette maladie ne touche pas l'intelligence proprement dite de la personne. Cette maladie affecte la pensée, les sentiments, les émotions tout comme la perception et les comportements et la capacité de raisonnement ou de concentration. Toutes les fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment.
Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu. Le contrôle de la maladie passe par l'observance du traitement.