La science est connaissance démonstrative des causes et, par là même, universelle et nécessaire. C'est la raison pour laquelle Aristote affirmera qu'il n'y a de science que du général. Le critère de démarcation de la science vis-à-vis de tout autre discours est bien celui de l'universel et de la causalité.
La vertu éthique, selon Aristote, est en équilibre entre deux excès. Ainsi, un homme courageux ne doit être ni téméraire, ni couard. Il en découle que l'éthique aristotélicienne est très marquée par les notions de mesure et de phronêsis (en français sagesse).
Classification d'Aristote.
Aristote admettait trois grandes classes de sciences: les sciences poétiques, les sciences pratiques et les sciences spéculatives, distinguées moins par la nature des objets qu'elles étudient que par le but qu'elles se proposent dans leur étude.
La science est avant tout guidée par un but : la recherche de vérités certaines. Elle se construit donc en opposition avec l'opinion, qui est une connaissance incertaine et non prouvée. Socrate initie cette démarche en rejetant systématiquement la doxa.
Dans la Métaphysique, Aristote définit la philosophie première, et la science de l'être en tant qu'être. Il démontre la nécessité de l'existence d'un premier moteur.
Galilée (Galileo Galilei en italien) naît à Pise, en Italie, en 1564, au sein d'une famille de sept enfants.
La physique, selon Aristote, est l'étude des êtres qui portent en eux-mêmes le principe de leur mouvement. Il lui faut donc avant tout expliquer ce qu'il entend par « mouvement ».
1. Ensemble cohérent de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d'objets ou de phénomènes obéissant à des lois et/ou vérifiés par les méthodes expérimentales. 2. Chacune des branches de la connaissance, du savoir (souvent pluriel) : Les sciences mathématiques.
C'est le cas d'Aristote, de Francis Bacon, de René Descartes, de Gaston Bachelard, du cercle de Vienne, puis de Popper, Quine, Lakatos enfin, parmi les plus importants.
"La science a pour but de découvrir, au moyen de l'observation et du raisonnement basé sur celle-ci, d'abord des faits particuliers au sujet du monde, puis des lois reliant ces faits les uns aux autres, et permettant (dans les cas favorables) de prévoir des événements futurs.
La science naissante devait être, selon Descartes, expérimentale et rationnelle à la fois, ce qui l'amenait à déclarer que deux voies nous conduisent au savoir, « l'expérience et la ratiocination » (au P. Mersenne : A.T., i, 243, 17-18). Dans toute son œuvre il les a à l'esprit lorsqu'il traite de méthode.
Elle nous permet d'avoir une vie plus longue et en meilleure santé, de surveiller notre santé, de produire des médicaments pour guérir les maladies et de soulager maux et douleurs, elle nous aide au quotidien dans l'approvisionnement en eau potable pour nos besoins fondamentaux –dont notre alimentation, elle fournit de ...
Platon veut s'élever au-dessus de la réalité et accéder à la Vérité par la réminiscence ; Aristote recherche une adéquation à la réalité à établir grâce aux lois logiques. Pour le premier les principes précèdent les faits, pour le second c'est l'inverse, les faits passent avant les principes.
Pour Platon, un être sensible trouve son identité par sa participation à telle ou telle Idée. C'est en participant à l'idée d'Homme que Socrate est un homme. Mais Aristote relève le caractère flou de cette notion : Participation : Platon laissait à qui le voudrait le soin d'expliquer ce qu'on doit entendre par là 4.
Pour Aristote, le bonheur est le but de la vie humaine, le bien suprême. Le bonheur est un bien qui n'est pas fourni par l'extérieur mais qu'on doit trouver en soi-même, dans sa propre activité.
Étymologie. Du moyen français, de l'ancien français science , escience , du latin scientia (« connaissance »), lui-même du verbe scire (« savoir »).
Les premières traces d'activités scientifiques datent des civilisations humaines du néolithique où se développent commerce et urbanisation. Ainsi, pour André Pichot, dans La Naissance de la science, la science naît en Mésopotamie, vers - 3500, principalement dans les villes de Sumer et d'Élam.
La science explique toujours un fait en le référant à un autre, de sorte qu'elle ne peut pas découvrir le fondement ultime de tout ce qui existe. De même, elle présuppose toujours auparavant le cadre des lois de la nature et ne peut alors pas l'expliquer.
La science s'oppose ainsi à la religion (qui se réfère à une « vérité révélée », c'est-à-dire à un « dogme »), et à tout autre « savoir » incapable de se fonder en raison.
Bachelard pense que la science ne provient pas du raffinement de l'intuition sensible. La vérité scientifique n'est pas à chercher dans l'expérience ; c'est l'expérience qui doit être corrigée par l'abstraction des concepts. Mais ces obstacles épistémologiques ne sont pas de simples erreurs contingentes.
En science, il y a des méthodes, des techniques scientifiques qui s'interposent entre la savant et la nature, tandis que le philosophe a le problème en lui, il doit lui faire face pour pouvoir recréer sa propre vie selon ses exigences, les exigences de son esprit.
Aristote affirme que la Terre se tient immobile au centre du Monde car le mouvement naturel des parties de la Terre aussi bien que de la Terre elle-même prise comme un tout tend vers le milieu du Monde.
Pour lui, le courage est le juste milieu entre l'audace et la lâcheté, entre la confiance excessive en soi et le manque de confiance. Se donner la mort pour «échapper à la pauvreté, ou par suite de chagrins d'amour ou de tout autre affliction» n'est pas un acte de courage, mais de lâcheté.
Aristote donne comme définition essentielle de l'homme qu'il est « un animal politique » en plus d'être « un animal rationnel ». Ce qui signifie trois choses : la nature et la fin ou perfection de l'homme se trouve dans la construction d'une vie avec ses semblables.