La sédation profonde et continue jusqu'au décès est un soin consistant à endormir profondément une personne atteinte d'une maladie grave et incurable pour soulager ou prévenir une souffrance réfractaire.
Comment la sédation intraveineuse est-elle administrée ? Le sédatif vous est administré par le biais d'une perfusion (cathéter) reliée à une veine de votre bras ou au dos de votre main. Au besoin, une dose plus importante de sédatif peut-être administrée au cours de l'intervention.
Le but du protocole est de parvenir à une sédation la plus rapide possible et, si possible, à un contrôle du symptôme causal. Il consistera en l'administration ponctuelle d'un sédatif, combiné éventuellement avec un opioïde et un anticholinergique.
Si le médecin traitant du patient a pu être consulté, son avis est consigné. Le patient conscient est informé de la décision prise avec tout l'humanisme requis. La personne de confiance, ou, à défaut, la famille, ou l'un des proches du patient est informé des motifs du recours à la sédation profonde et continue.
Les risques de la sédation sont respiratoires, cardiovasculaires et neurologiques. La sédation peut déclencher une agitation paradoxale, dont le traitement peut être délicat et nécessiter un approfondissement de la sédation.
La sédation est une anesthésie générale où certains réflexes de l'organisme sont conservés. Les mesures de sécurité seront les mêmes que pour toute anesthésie générale. La sédation est surtout utilisée lors d'explorations médicales.
Les médicaments utilisés en fin de vie sont, entre autres, des benzodiazépines comme le diazépam ou le midazolam et/ou des anesthésiques injectables comme le propofol. En cas de douleur insupportable, le patient peut demander une sédation profonde et continue jusqu'au décès, comme le prévoit la loi du 2 février 2016.
La sédation minimale permet de diminuer l'appréhension naturelle que l'on a avant de subir une opération. Elle est débuté par un médicament oral avant la descente au bloc opératoire (prémédication).
La sédation est mise en œuvre par le médecin lorsqu'il arrête un traitement de maintien en vie au titre du refus de l'obstination déraisonnable et ce même si la souffrance du patient ne peut pas être évaluée du fait de son état cérébral.
LES CHANGEMENTS PHYSIQUES
Ce regain n'est pas toujours clairement visible, mais généralement, on peut le constater dans les derniers jours. C'est comme si la personne avait refait le plein d'énergie et le mettait à profit une dernière fois avant de partir pour de bon.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
Par ailleurs, dès que la cause supposée de l'aggravation neurologique est corrigée, il faut stopper la sédation pour analyser le degré de souffrance cérébrale initiale. Faute de cette expertise clinique, le risque d'emploi excessif de la neurosédation n'est pas nul.
Chez les personnes qui craignent certains tests ou traitements ou qui les trouvent inconfortables, la sédation peut les aider à se détendre ou à rester immobiles pendant le test ou le traitement (comme un examen d'imagerie).
A domicile : la décision de soins palliatifs au domicile est prise par le médecin traitant, avec l'accord du patient et de sa famille. Il importe de s'assurer que les soins et l'accompagnement pourront être menés dans de bonnes conditions.
Vous pourrez manger 2h après que l'effet de la sédation se soit dissipé. Il est préférable de manger des aliments légers et ne pas consommer d'alcool.
Les somnifères les plus puissants sont généralement les benzodiazépines hypnotiques et leurs apparentés comme le zolpidem (Stilnox) et la zopiclone (Imovane).
Pour ce qui est de l'anesthésie locale avec sédation, elle consiste en l'utilisation d'une sédation intraveineuse injectée en combinaison avec un antidouleur, un anti-nausée et un anti-inflammatoire. La douleur est donc contrôlée ainsi que l'état de conscience du patient.
HYPNOVEL est habituellement prescrit pour :
Sédation vigile. Anesthésie générale. Sédation en unité de soins intensifs.
Sa respiration deviendra souvent irrégulière et ponctuée de pauses. Ces pauses seront souvent suivies de quelques inspirations rapides et profondes. La mort survient lorsque la personne cesse d'inspirer après une pause. Ces changements respiratoires signalent une défaillance du centre de contrôle de la respiration.
Les êtres chers décédés nous entendent-ils ou nous voient-ils ? Non. Quand on est mort, on entend et on ne voit rien.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
En soins palliatifs, le médicament le plus utilisé de nos jours pour réaliser une sédation est l'Hypnovel. A petites doses (5 à 10 mg/j), ce traitement calme l'anxiété. Si on en donne 25 mg/ jour en moyenne, on endort la personne par une sédation artificielle.
Le midazolam est un puissant sédatif utilisé à l'hôpital au bloc opératoire, en réanimation ou encore en soins palliatifs. Selon la dose, il est possible d'endormir plus ou moins profondément le patient.
Les directives anticipées peuvent être conservées par la personne elle-même, être confiées à un proche ou à une personne de confiance désignée comme telle, être conservées chez le médecin dans le dossier médical. Elles n'ont pas besoin d'être enregistrées par un notaire.