La sélection naturelle est le mécanisme qui implique que les individus d'une espèce les mieux adaptés vont survivre et se reproduire. D'une génération à l'autre, les individus sont de mieux en mieux adaptés à leur environnement de par le passage des gènes liés aux caractères avantageux.
Le terme "sélection naturelle" a été théorisé par Charles Darwin. Il a défini ce mécanisme en opposition à la sélection opérée par les hommes sur la nature, à travers l'agriculture et l'élevage des animaux domestiques notamment.
Certains allèles peuvent conférer aux individus qui les possèdent un avantage sélectif (ex : survie) et favoriser leur reproduction dans ce milieu. Si les conditions du milieu changent, ce seront d'autres allèles qui confèreront un avantage sélectif à d'autres individus. C'est le principe de la sélection naturelle.
Le but est d'améliorer ou de modifier le génotype moyen de la population ou des populations ou encore d'acquérir de plus amples connaissances sur le potentiel héréditaire de ces individus.
La sélection naturelle conserve les individus les plus aptes à se reproduire dans une population au cours des générations. La dérive génétique conserve aléatoirement certains allèles dans une population.
La sélection naturelle est le mécanisme de l'évolution. Les pressions sélectives sont des facteurs externes qui affectent les chances de survie d'un organisme dans son environnement. Il existe trois principaux types de sélection : la sélection stabilisante, directionnelle et divergente.
La sélection naturelle est le mécanisme fondamental de l'évolution biologique. Elle est conditionnée par la variabilité génétique entre les individus, associée à des différences dans leur succès reproductif.
La sélection naturelle agit sur la variation héréditaire existante. La sélection naturelle a besoin de matériel de départ, et il s'agit ici de variation héréditaire. Pour que la sélection naturelle agisse sur un trait, il doit déjà y avoir une variation, et cette variation doit pouvoir être transmise à la progéniture.
la sélection artificielle
Une espèce cultivée diffère des espèces sauvages proches par différents caractères qui facilitent sa culture, sa récolte et son utilisation par l'Homme. Ces caractères, qui constituent le syndrome de domestication, sont souvent défavorables à la vie de la plante en milieu naturel.
Les différences héréditaires donnent un avantage pour la reproduction à certains individus, et leur permettent d'avoir plus de descendants que leurs concurrents. En conséquence, la génération suivante est peuplée d'une plus grande proportion d'individus possédant ces caractéristiques avantageuses.
Ainsi les mutations, la sélection naturelle et la dérive génétique contribuent à faire s'éloigner génétiquement les différentes populations d'une même espèce, et à faire apparaître de nouvelles espèces.
Pour induire l'évolution d'un trait biologique particulier dans une population sous l'effet de la sélection naturelle, il faut que ce trait biologique varie d'un individu à l'autre, que cette variation individuelle soit héritable, et que cette variation soit corrélée à celle du succès reproducteur ou de la probabilité ...
Aucune espèce n'est supérieure ou plus évoluée qu'une autre.
Tous les êtres vivants évoluent et ce degré d'évolution n'est pas quantifiable. Chez les animaux, comme chez les végétaux, les mutations génétiques et d'autres changements sont constamment à l'œuvre, sources d'une évolution permanente.
La théorie de l'évolution c'est une théorie parce qu'on ne l'observe pas directement mais on a accumulé un nombre incroyable d'observations qui confirment cette théorie. Un nombre si grand qu'aujourd'hui la théorie de l'évolution fait partie des théories scientifiques les plus solides de tout le domaine de la science.
Le mot d'hérédité n'était pas encore utilisé dans le sens qu'il a aujourd'hui. La grande découverte de Darwin, c'était la variation.
Intrigué par la distribution géographique de la faune sauvage et des fossiles dont il avait recueilli des spécimens au cours de son voyage, il étudia la transformation des espèces et en conçut sa théorie sur la sélection naturelle en 1838. Il fut fortement influencé par les théories de Georges-Louis Leclerc de Buffon.
Selon l'environnement, les individus d'une même population sont soumis à des pressions de sélection qui exercent un tri orienté de la diversité génétique, faisant de la sélection naturelle un des aspects majeurs de la biodiversité, sur la planète, comme au sein des écosystèmes et des populations.
Les plantes cultivées, intégrées au régime alimentaire, ont exercé une sélection de caractères génétiques chez l'homme. Par le processus de sélection naturelle, les plantes consommées ont sélectionné les individus les plus aptes à les digérer.
L'Homme a utilisé diverses techniques pour domestiquer les plantes comme la sélection massale, les croisements intra et interspécifiques ou la transgénèse, de sorte qu'aujourd'hui, les plantes cultivées ne sont plus aptes à vivre en milieu sauvage.
La sélection naturelle permet aux populations de s'adapter, ou de s'ajuster au mieux, à leur environnement au fil du temps. La sélection naturelle dépend de l'environnement et requiert l'existence de variations héréditaires au sein du groupe.
Conclusion : Les mutations, les hybridations, les différentes modifications génétiques sont des mécanismes d'évolution qui peuvent modifier la diversité allélique au sein d'une population. Ils peuvent entrainer, au fil du temps, la différenciation des populations et la genèse de nouvelles espèces.
Il existe quatre forces évolutives qui peuvent mener à des changements de fréquence allélique entre les générations dans une population : la mutation, la dérive génétique, le flux génique et la sélection naturelle.
Certains allèles peuvent conférer aux individus qui les possèdent un avantage sélectif (ex : survie) et favoriser leur reproduction dans ce milieu. Si les conditions du milieu changent, ce seront d'autres allèles qui confèreront un avantage sélectif à d'autres individus. C'est le principe de la sélection naturelle.
En 1844, soit quinze ans avant la publication de L'Origine des Espèces, Charles Darwin avait rédigé un « résumé provisoire» de ses thèses sur l'évolution des espèces, qui n'était pas destiné à la publication, sauf en cas de décès prématuré.
L'étude et la comparaison de différents génomes humains permettent de retrouver des liens de parenté. L'étude et la comparaison de génomes anciens et actuels permettent ainsi de retracer l'histoire de l'homme. On peut en déduire que la sélection naturelle a une grande influence sur le génome humain.