Dans une optique bourdieusienne, la socialisation consiste également en un processus d'intériorisation par l'individu des manières de faire et de penser propres à son groupe primaire : elle produit un habitus, c'est-à-dire un ensemble de dispositions profondément incorporées, qui orienteront durablement les pratiques, ...
Cette théorie cherche à montrer que les agents sociaux développent des stratégies, fondées sur un petit nombre de dispositions acquises par socialisation qui, bien qu'inconscientes, sont adaptées aux nécessités du monde social.
Les trois modes de socialisation : injonction, imitation et interaction. Une socialisation genrée.
La socialisation peut se définir comme le processus par lequel les individus intériorisent les normes et les valeurs de la société dans laquelle ils évoluent.
L'habitus propose une voie médiane : l'individu est influencé par sa socialisation, qui le pousse à agir en fonction des dispositions qu'il a intériorisées, mais son action n'est jamais prédéterminée. Cette notion d'habitus est au coeur de l'ouvrage Le sens pratique paru en 1980.
Cela autorise Pierre Bourdieu à parler d'habitus de classe (habitus ouvrier ou habitus bourgeois par exemple).
Peter Berger et Thomas Luckmann
Sociologues américains. Ces deux auteurs sont à l'origine de la distinction entre socialisation primaire et socialisation secondaire.
La famille, l'école, un groupe de pairs, la religion, une entreprise ou encore les médias sont des instances de socialisation. Les instances de socialisation sont multiples : la famille est une instance de socialisation déterminante. En effet, les parents et la fratrie sont les premiers référents des individus.
La socialisation est un concept émanant de la sociologie, mis en évidence dès la fin du XIX ème siècle par Emile Durkheim, sociologue (1).
La socialisation est le processus par lequel les individus apprennent les règles de vie de la société à laquelle ils appartiennent, comme la culture des valeurs, des normes, ou des sanctions, du groupe ou de la société.
- fonction principale de la socialisation est l'intégration d'un individu dans un groupe. - faire accepter son rôle en assimilant les valeurs et normes qui le définissent. - faciliter à l'entrer en relation.
L'école, les groupes de pairs (amis), les organisations professionnelles (entreprises, syndicats), les églises, les associations, les médias contribuent également à l'intériorisation des valeurs, des normes et des rôles sociaux, d'une manière qui, nous l'avons vu, peut soit prolonger, soit contredire la socialisation ...
La famille transmet à l'enfant, dès son plus jeune âge, le langage et les codes sociaux les plus élémentaires (apprendre à manger « correctement » par exemple), mais aussi les valeurs et les normes qui l'aideront ensuite à développer des relations sociales. Elle joue donc un rôle important dans la socialisation.
L'ambition de Pierre Bourdieu est de construire un modèle universel de la différenciation constitutive des espaces sociaux, des principes de domination pouvant changer selon les rapports de forces entre les classes, la valeur relative des espèces de capital mais aussi selon l'état des mécanismes de reproduction de la ...
Cette étude montre aussi que cet intérêt pour la sociologie de Pierre Bourdieu se concentre sur ses trois principaux concepts : le capital, le champ et l'habitus (4) ; le premier (le capital) étant le plus mobilisé (5).
Dans l'approche durkheimienne, la socialisation est un processus par lequel la société attire à elle l'individu, à travers l'apprentissage méthodique de règles et de normes par les jeunes générations ; elle favorise et renforce l'homogénéité de la société.
La socialisation primaire est celle de l'enfance et de l'adolescence sur laquelle se construisent la personnalité et l'identité sociale. Elle se fait essentiellement avec la famille qui a un caractère omniprésent, avec la nourrice, la crèche, l'école, les amis, etc.
La socialisation est le processus d'intériorisation des normes et des valeurs. Elle se fait par imprégnation, par l'imitation et l'interaction avec autrui ou par inculcation, c'est-à-dire de manière plus explicite à travers des sanctions.
Comme l'a montré Durkheim, ces modèles culturels propres à une société sont transmis par le groupe aux individus dès leur naissance, mais également tout au long de leur existence. La socialisation est un processus de « tous les instants » qui facilite l'intégration de l'individu à la société et permet le lien social.
Elle est, avec la famille, l'instance principale de socialisation. Elle a pour rôle de former des citoyens et d'assurer l'égalité des chances. L'école doit permettre à l'enfant de développer sa personnalité, de s'épanouir et de recevoir des influences autres que celles de sa famille.
Pour favoriser sa socialisation, les adultes qui accompagnent leur développement vont donc avoir à soutenir leur prise de conscience d'eux-mêmes, leur différenciation et leur prise en compte des autres… Le premier autre que le bébé rencontre est l'adulte qui prend soin de lui.
L'étude de l'éducation analyse nos institutions sociales chargées de l'apprentissage, tandis que l'étude de la socialisation analyse comment la culture se perpétue.
? Pour comprendre comment naît le fait social, il faut souvent remonter à l'enfance. En effet, pour lui, les individus, à travers la socialisation, intériorisent des comportements consciemment ou non. Le fait social est alors transmis d'une génération à l'autre.
Après la famille et l'école, la socialisation peut avoir comme cadre le service militaire, le travail, etc. Il y a bien une socialisation « primaire » et une socialisation « secondaire ». En effet, les immigrés ont déjà été socialisés dans leurs pays d'origine et on doit parler de re-socialisation à leur endroit.