Le curing, que l'on peut trouver en français sous le nom “curage” est l'étape finale de la culture du cannabis. En effet, il s'agit en fait de l'affinage des fleurs, qui permet de faire maturer ces dernières pour faire atteindre à la plante son taux maximal de cannabinoïdes, dont le THC et le CBD font partie.
Essayez de sentir l'odeur à chaque fois que vous ouvrez les pots. Si la première odeur à s'échapper sent l'ammoniaque, ou le foin humide, alors il y a trop d'humidité dans le pot, et les bactéries sont mortes : le curing est un échec et il doit être abandonné.
Si vous avez taillé vos têtes avant le séchage, vous serez prêt à passer au curing dès qu'elles seront sèches. D'un autre côté, si vous avez choisi de les tailler à sec, il vous faudra le faire avant de passer à l'affinage.
Le water curing fonctionne le mieux avec une eau à une température de 18-24°C. Assurez-vous de conserver l'eau dans cette fourchette de température. Les têtes vont vouloir flotter vers le haut, il vous faut donc doucement les pousser vers le bas et les maintenir submergées.
Processus du curing
Une fois les têtes séchées et manucurées, il suffit de les placer dans les pots. Au bout de 24 heures, de l'humidité est visible sur les parois des bocaux. En ouvrant le couvercle des pots une trentaine de minutes, l'humidité résiduelle s'échappe. Puis refermer les pots.
Il est premièrement important de faire sécher le cannabis dans le noir pour dégrader la chlorophylle. Mais également à basse température, et d'appliquer l'inverse de ce qu'explique Jamie pour que la chlorophylle se dégrade lentement.
Après le rinçage des plants, les feuilles deviendront jaunes et commenceront à tomber. À cette étape, c'est un bon signe. Quand les têtes sont pleinement matures, il est temps de récolter, ce qui marque la fin de la période de floraison.
Un éclairage optimal, un bon engraissement et du palissage vont très souvent permettre d'obtenir de belles têtes denses. À l'inverse, un manque d'un seul de ces facteurs résultera en une récolte pâlotte, aérée et sans le moindre intérêt visuel.
Le Séchage:
C'est le laps de temps qui suit immédiatement la coupe des plantes pendant lesquel vous suspender vos plantes à l'envers dans une piece noire, fraiche, et aérée dans le but de les sécher. En général 1 a 2 semaines. Un séchage rapide donne un gout amer, un sechage lent donne un gout sucré (fruité).
Composez des petites bottes de 6 tiges de fleurs et attachez les avec une ficelle ou du rafia. Suspendez vos bottes de fleurs tête en bas dans un endroit frais, sec, aéré et à l'abri de la lumière pour éviter la décoloration. Le temps de séchage peut varier de quelques jours à 2 semaines selon les fleurs.
Le curing permet ainsi de faire sécher les fleurs, afin de les conserver au mieux, et surtout, il permet également d'améliorer leur texture et leurs saveurs !
On fabrique d'abord des “échelles”, dont les tasseaux permettront de faire glisser les claies comme des tiroirs. Ensuite il faut les fixer entre elles au bon écartement avec l'aide de quelqu'un.. parce que tout ce bois, mine de rien ça pèse un peu ! Et voilà un séchoir prêt à recevoir des premières récoltes !
Vous pouvez mettre dans votre espace un chiffon humide, un bac d'eau, un bol d'eau, un verre d'eau, un sceau d'eau (plutôt pour une pièce), etc... 1ère solution efficace et très coûteuse: Une clim dans la pièce/cave ou se trouve votre espace de culture, peut faire baisser énormément le taux d'humidité.
De temps en temps, on peut choisir de couper une grosse feuille qui masque une tête, ou pour favoriser l'éclairage du reste du plant, mais la plupart du temps, il vaut mieux les tricoter et/ou attacher (voire le guide palissage) plutôt que de procéder à l'amputation.
Manucurer l'herbe AVANT le séchage
Lorsque vous aurez minutieusement et proprement retiré toutes les feuilles de votre plante, il restera beaucoup moins de matière végétale pour l'étape du séchage ce qui permettra de gagner quelques jours lors de cette étape.
Il s'agit d'enlever les feuilles ou les branches plus grandes qui empêchent la lumière d'atteindre les feuilles inférieures et les fleurs, d'influencer la forme de la plante ou de la faire grandir en hauteur ou en largeur, et d'enlever les feuilles/branches jaunies, mortes ou malades qui affecteront la santé générale ...
L'éclairage est fondamental. Sans une bonne lumière, qu'elle soit artificielle ou naturelle, les bourgeons ne grossiront pas comme prévu. À l'extérieur, les plantes doivent être placées dans un endroit où elles reçoivent autant d'heures de soleil que possible.
l'azote profite aux feuilles, plus denses et renforcées ; le phosphore a un impact direct sur l'enracinement et le système racinaire ; le potassium est utile pour la floraison et la maturation des fruits.
Chez beaucoup de végétaux, comme la glycine ou les cerisiers à fleurs, la floraison se fait souvent attendre. Apportez-leur un engrais pour légumes, riche en potasse et phosphate, mais peu dosé en azote. Sa composition favorisera la formation de fleurs avec un peu moins de feuilles, l'année suivante.
Pour la bonne réalisation de cette étape, il vous faudra mettre chaque plante dans votre bac à douche ou dans votre baignoire, à une date au moins 3 semaines avant la fin de floraison de la variété à récolter, et faire couler de l'eau directement sur le substrat durant 25-30 mn environ.
Le soleil pour les tissus naturels blancs
L'action du soleil blanchit et désinfecte le linge. En effet, les rayons ultra-violets conjugués à l'oxygène éliminent les tâches, assainissent le linge et l'illuminent.
La dégradation de la chlorophylle conduit à un produit incolore. Une fois extraite, il est possible de la garder intacte pour une certaine durée, au froid (de -20°C à -80°C) dans l'obscurité. Dans ces conditions, les composants dégradant la chlorophylle ne sont pas actifs.
Le meilleur moyen de faire baisser l'humidité dans votre espace de culture est d'extraire tout l'air chaud vers l'extérieur. Essayez d'avoir une entrée d'air frais plus froid, et votre extracteur d'air devrait tourner plus vite que durant la phase de croissance.
Un extracteur de gaine avec une puissance d'au moins 180m³/heure pourra être utilisé pour l'extraction d'un petit espace de culture. Si vous utilisez une lampe HPS de 250 watts, un extracteur de gaine de 300m³/heure vous permettra d'éviter les problèmes de chaleur.