Il permet aux enfants d'exercer leur autonomie, d'agir sur le réel, de construire des ficQons et de développer leur imaginaire, d'exercer des conduites motrices, d'expérimenter des règles et des rôles sociaux variés.
Le jeu et les apprentissages
Le jeu permet de mémoriser par la pratique orale fondée sur la répétition des structures. Les types de jeux auxquels on a recours dans l'enseignement à l'école primaire sont les jeux à règle, les jeux de réflexion et de logique.
Pourquoi le jeu est-il important à la maternelle? Quand un enfant joue, il développe son langage, son imagination et sa créativité. Jusqu'à l'âge de 6 ans, le jeu est l'activité la plus importante pour l'aider à se développer et à faire des apprentissages.
Le jeu permet à l'enfant d'acquérir de nombreuses compétences qu'il utilisera sans cesse pour continuer à apprendre et comprendre le monde qu'il l'entoure. L'application du jeu permet le développement intellectuel, social, sensoriel, moteur et favorise également l'apprentissage du langage.
Le jeu, en se projetant et en anticipant, en abordant des situations abstraites, permet à l'enfant d'accéder à la capacité de symbolisation nécessaire pour lire, écrire et compter. Il facilite aussi la rencontre avec l'autre, et aide l'enfant à trouver sa place dans le monde. On a tendance à opposer jeu et travail.
Le jeu instaure une situation de communication nouvelle qui oscille entre le sérieux et le ludique. Il facilite l'acquisition de compétences (-faire, -être) dans une ambiance décomplexée et moins astreignante qu'une formation traditionnelle.
Pourquoi la pédagogie par le jeu ? Le jeu est une source de motivation et de plaisir pour l'enfant ; par conséquent, il le rend plus actif afin de construire lui-même son apprentissage. En d'autres termes, il permet d'encourager le développement émotionnel, cognitif, social, intellectuel de l'enfant.
Le jeu constitue « une activité physique, mentale ou sociale, mise en place par l'enfant, basée sur un plaisir toujours renouvelé, qui lui permet de découvrir ses propres capacités et limites d'une manière gratuite, volontaire, spontanée et libre » (Lexique en petite enfance, RCPEIM, 2013).
Le jeu est une façon très naturelle d'apprendre
Jouer, c'est aussi joindre l'utile à l'agréable. Le jeu rend les enfants heureux ce qui facilite leur apprentissage et le rend même plus efficace. En grandissant, les enfants jouent à faire semblant et montrent ce qu'ils savent.
Il permet aux enfants d'exercer leur autonomie, d'agir sur le réel, de construire des ficQons et de développer leur imaginaire, d'exercer des conduites motrices, d'expérimenter des règles et des rôles sociaux variés.
L'école maternelle accueille les enfants âgés de 2 à 6 ans. Elle dépend du ministère de l'Éducation et elle est gratuite. L'école maternelle a quatre objectifs : scolariser, socialiser, faire apprendre et exercer.
Ils créent ainsi du matériel pédagogique inédit. Voici des exemples de jeux utilisables en classe (la liste n'étant pas exhaustive) : – pour travailler les compétences transversales : Bazar bizarre, Jungle speed, Le Verger… – pour les mathématiques : Abalone, Blokus, Doigts malins, Gagne ton papa, Quarto, Tangram…
Le jeu favorise la motivation et l'implication des enfants dans l'activité. Il dédramatise l'erreur, développe les interactions entre les élèves. Il permet aussi de sortir du traditionnel papier/crayon et donc de varier les dispositifs d'apprentissages.
Avant 2 ans, un enfant préfère jouer seul. C'est encore le cas entre 2 et 3 ans, mais, à cet âge, il aime que d'autres enfants jouent à côté de lui. L'enfant apprend en jouant. Tous les types de jeux sont d'ailleurs bénéfiques à son développement.
Le jeu : source de plaisir et de détente
Le jeu permet de s'amuser, de rire et aussi d'oublier les contraintes habituelles en matière de règles ou de temps. Seul ou avec d'autres personnes (enfants ou adultes), inventer un jeu est une source d'évasion et donc de bien-être.
L'importance du jeu
Le jeu permet à l'enfant de développer sa créativité, d'enrichir ses modes d'expression. Il permet de nombreux apprentissages cognitifs, langagiers et de développer la motricité fine. Il offre à l'enfant la pensé originale, l'ingéniosité. Il développe l'estime de soi.
I. − Activité divertissante, soumise ou non à des règles, pratiquée par les enfants de manière désintéressée et par les adultes à des fins parfois lucratives : 1. Le jeu est partout.
Les premiers jeux symboliques et de construction en solitaire apparaissent vers l'âge de 12 mois. Vers l'âge de 3 ans, l'enfant peut effectuer de premiers jeux à règles simples. Les jeux solitaires ou parallèles2 évoluent vers des jeux collectifs et coopératifs vers l'âge de 5 ans.
Le jeu est fait pour apprendre
Un enfant, à tout âge, apprendra plus facilement en s'amusant : la répétition, l'absence de stress, l'engagement de l'enfant, le feedback… tous ces éléments nécessaires à l'apprentissage sont présents dans le jeu, plus que dans un livre !
Il peut se décrire dans la structure fondamentale suivante : un jeu didactique est un jeu dans lequel coopèrent deux joueurs, le Professeur et l'Élève. On peut décrire le Professeur et l'Élève comme des individus, mais ils représentent en fait des instances.
Ensuite certains jeux peuvent véhiculer des valeurs qui, lorsqu'elles sont exagérées sont néfastes à l'enfant. Par exemple, un enfant peut trop se « prendre au jeu », tout faire pour réussir, et en cas d'échec être complètement déçu. Ou alors, un esprit de compétition exagéré peut nuire à l'enfant et à son entourage.
Le mot ludique s'emploie pour qualifier ce qui est relatif au jeu, à l'amusement. On emploie notamment ce mot quand on parle d'activités ludiques à faire avec des enfants. Par définition, un jeu est une activité ludique ; donc, parler de jeu ludique constitue un pléonasme.