Nom commun. (Philosophie) Tout ce qui nous est extérieur, par opposition au moi métaphysique. Notion d'absolu, réalité psychique consensuelle qui dépasse/transcende certaines réalités du moi individuel. Réalité qui ne dépend pas de l'Ego personnel.
Définition. Le « Moi », du latin ego, renvoie à la réalité permanente et inaltérable qui constitue qui je suis. C'est une entité difficilement définissable et identifiable car elle ne correspond ni à quelque chose de tangible, ni à une chose abstraite.
Dans la philosophie classique, ou en général dans la réflexion philosophique, le moi représente la conscience individuelle de l'empirique dans le sujet : conscience des changements et fluctuations d'un quelque chose d'invariant.
Le Moi est un produit de la société
La personnalité présente répète la personnalité passée : elle en est même la manifestation. Le Moi est donc liée à la mémoire, laquelle en étant conscience de mon identité à travers le temps, me dégage de l'instant où le Moi ne cesserait de se faire ou de se défaire.
Définition de moi pronom personnel et nom masculin invariable. Pronom personnel de la première personne du singulier et des deux genres (➙ aussi me) représentant la personne qui parle ou qui écrit.
Hume est un des représentants de l'empirisme, thèse selon laquelle nos idées viennent de l'expérience sensible. En cela il influença Kant qu'il tira, selon le propre mot de Kant, de son "sommeil dogmatique". Il se réclame aussi du scepticisme.
Chez Freud, le moi correspond à la partie défensive de notre personnalité, il est considéré comme la plus consciente. Il tente grâce à un rôle de médiateur de répondre aux intérêts respectifs du ça, du surmoi et du monde extérieur afin de trouver un certain équilibre.
Cet examen de l'usage philosophique du « moi » va conduire le lecteur de Descartes à Wittgenstein et Anscombe, en passant par Montaigne, Stendhal, Addison, Pascal, Reid, Kant, Husserl, Heidegger, Sartre, Merleau-Ponty, Ricœur, Peirce, Prior, Geach, Kenny, Kripke, Lichtenberg, Moore, Austin, Searle, Benveniste et d' ...
"Le moi profond fonde notre dignité et notre liberté par rapport au monde". Enfin, le "moi profond" est le lieu secret de la présence cachée de la divinité, lieu où Dieu transmet sa vie, sa joie, sa paix et où l'homme peut se mettre à son écoute, par exemple en faisant l'expérience de la prière.
Cette « maladie de l'âme », qui consiste à se préférer soi-même à toute autre chose, n'épargne personne, y compris ceux qui se donnent l'air de la générosité et du désintéressement. Si le « moi est haïssable », c'est que le monde est peuplé de milliards de « moi » qui veulent chacun « se faire le centre de tout ».
Le moi existe-t-il? Telle serait la question analogue à celle que nous nous sommes proposées après avoir montré comment nous était donnée l'idée d'extériorité. Mais ici, l'expérience même nous prouve que le moi existe. Nous le voyons, nous ne pouvons pas supposer sa non-existence.
Le Ça, le siège des désirs et des pulsions refoulées, est guidé par le principe du plaisir. Le Moi, qui est le médiateur entre les deux autres instances, est guidé par le principe de Réalité. Le Surmoi, qui représente la conscience morale et l'intériorisation des interdits de l'enfance, agit comme le juge censeur.
Cependant, un Surmoi trop fort peut se transformer en bourreau qui fait souffrir. Il devient alors générateur d'un fort sentiment de culpabilité et de dépréciation de soi. Le travail de la cure psychanalytique, par la mise en mots et la compréhension de soi-même, peut alors permettre d'en adoucir les contours.
Chaque individu présente en soi, un « moi individuel » qui le suit tout au long de sa vie, et un « moi social » c'est-à-dire une identité qui lui vient de la société dans laquelle il a été éduqué.
« Le moi » est une invention de Pascal, qui prend acte en français d'une étonnante expression latine de Descartes, ego ille : ce moi ? le moi ?...
Le moi intérieur est ce que l'on appelle, dans des termes spirituels, une corde vibratoire : elle est une partie du corps et de l'esprit qui ne demande qu'à être développée, pour transformer des émotions en énergie positive.
Trouver à travers les autres qui nous sommes, en interagissent avec eux, pour savoir qui l'on est vraiment. Plus nous rencontrons de gens, plus nous apprenons de nous-même : nous savons ce qui nous attire, ce qui nous intéresse et ce qui nous fait suivre une voie qui nous paraît être la nôtre.
La communication intérieure se manifeste par des messages que nous recevons de notre intérieur, sous forme de pensées, d'images, d'émotions et de sensations physiques. Voici quelques exemples : Vous est-il déjà arrivé de ne pas pouvoir dormir à cause de scénarios d'inquiétude qui trottaient sans arrêt dans votre tête?
Ce qui fait qu'un être est une personne, c'est sa conscience, ou conscience de soi. Ce qu'une personne est, c'est tout ce qu'elle pense qu'elle est, ce que Locke appelle Self ou « Moi ». Ce qui fait qu'un individu est la même personne, c'est la conscience que cet individu a de lui-même comme étant le même.
En philosophie, l'absolu est ce qui existe par soi-même, sans dépendance. Ce qui est absolu n'a besoin d'aucune condition et d'aucune relation pour être. L'absolu ne dépend d'aucune autre chose.
Se poser la question « pourquoi moi ? » montre que l'individu peut bien perdre contrôle de soi. L'importance de son individualité est alors affaiblie par le fait qu'il ne comprend pas toujours ses pensées et actions ou le résultat de ses choix, ou même les circonstances dans lesquelles il se trouve.
Dès lors, le moi ne serait pas maître dans sa propre maison : non pas qu'il habite une maison qui n'est pas la sienne, mais plutôt qu'il n'est pas en permanence en train de contrôler ce qu'il se passe chez lui.
On peut faire évoluer son surmoi
Concrètement, le psychanalyste prend la place du Surmoi : lorsque le professionnel intervient, c'est comme si votre petite voix intervenait. Aussi, en faisant preuve de bienveillance à votre égard, il contribue à l'adoucir.
On peut attribuer au surmoi le rôle de représentant de la Loi intérieure : il censure, maintient le refoulement des pulsions dans le ça. Et il est, ainsi, garant d'une bonne socialisation. Il entretient les jugements sur soi-même, tout comme la volonté de bien faire et de bien agir.