Le freelance est un travailleur indépendant qui s'occupe de gérer seul son activité : il n'a ni employé, ni patron, mais il peut se tourner vers des prestataires externes pour déléguer certaines tâches, comme c'est souvent le cas avec la comptabilité par exemple. Être freelance n'est pas un statut juridique en soi.
Définition du statut de freelance
Le statut de freelance n'est pas un statut juridique. Cet anglicisme, entré dans le langage courant, désigne le travailleur indépendant en opposition avec le salarié sous contrat (CDD, CDI, apprentissage…).
Devenir freelance pour travailler à son compte en France est très simple : il suffit de déclarer une activité de micro-entrepreneur (autoentrepreneur). C'est la meilleure option lorsqu'on débute car elle présente très peu de frais et la gestion est très facile.
Il n'existe donc pas de véritable différence avec le « travailleur indépendant » classique, si ce n'est que le terme de freelance désigne le plus souvent des professionnels qui proposent à une société ou à une entreprise des prestations de service dans le cadre de missions bien définies, sans contrat à long terme.
Un délai dérogatoire de 45 jours fin de mois, à compter de la date d'émission de la facture (le paiement doit être effectué dans un délai de 45 jours à compter de la fin du mois en cours).
Le principal avantage d'opter pour la SASU en tant qu'indépendant est de bénéficier du statut d'assimilé salarié de l'entreprise. Dès lors, l'entrepreneur bénéficiera de tous les acquis sociaux du régime de la protection sociale des salariés à l'exception de l'assurance chômage.
Le salariat restreint les possibilités de choix : bureau ou télétravail (plus rarement) tandis que le freelance peut être flexible et choisir son lieu de travail. « Tout travail mérite salaire », un freelance ne déroge pas à la règle. Lorsqu'il effectue une mission pour un client, il est rémunéré à sa juste valeur.
Le freelance peut utiliser différentes formes juridiques. Le plus souvent il opte pour le statut de micro-entrepreneur (autrefois autoentrepreneur), mais il peut également créer sa société (EURL, SASU), utiliser la forme sociale de l'entreprise individuelle (EIRL) ou encore passer par des sociétés de portage salarial.
Définition. L'auto-entrepreneur est un « freelance », c'est-à-dire un travailleur indépendant, ayant choisi de créer une Entreprise Individuelle (EI) sous le régime simplifié de l'auto-entreprise. Contrairement au terme de freelance, il correspond donc à une réalité juridique particulière.
Les avantages du statut de travailleur indépendant
Le travailleur indépendant bénéficie d'une situation ultra-flexible. Il choisit ses horaires comme bon lui semble. Personne ne lui impose de cadre de travail. Par ailleurs, il ne doit rendre de compte à personne hormis aux associés, pour sa gestion.
Devenir free-lance consiste à créer une entreprise individuelle. Si vous êtes indemnisé à Pôle Emploi, votre statut social changera à compter de la création de votre entreprise. Vos Allocations de Retour à l'Emploi (ARE) seront recalculées en fonction des revenus tirés de votre activité d'indépendant free-lance.
Depuis le 1er janvier 2016, il n'y a plus de différence entre le régime de l'auto-entrepreneur et celui de la micro-entreprise. Désormais, auto-entrepreneur et micro-entrepreneur sont tous deux désignés juridiquement sous l'appellation « micro-entrepreneur ».
Travailler en freelance permet de gagner en avantage, parmi eux on retrouve principalement l'autonomie et l'indépendance. En effet, travailler en freelance demande une grande organisation et permet de gérer soi-même sa petite entreprise.
Pour rappel, le micro-entrepreneur ne facture pas de TVA jusqu'à certains niveaux de chiffre d'affaires : 85 800 € (seuil limite) et 94 300 € (seuil majoré) de chiffre d'affaires pour les ventes de marchandises ; 34 400 € (seuil limite) et 36 500 € (seuil majoré) de chiffre d'affaires pour les prestations de services.
Le contrat du travailleur indépendant peut être élaboré par écrit ou par oral. Le contrat freelance oral doit être confirmé via un retour de mail qui sera envoyé par le donneur d'ordre. Il pourra être utilisé en cas de litige.
En tant que freelance
Par exemple, la mission d'un freelance peut consister à traiter des missions de prospection téléphonique pour le compte d'une entreprise. Le professionnel indépendant peut également prendre des rendez-vous pour les commerciaux de la société sous-traitante ou encore gérer un carnet de commandes.
Un expert spécialisé pourra également vous rédiger votre contrat de freelance adapté à chaque type de mission. Ainsi, vous pourrez vous concentrer sur la réalisation de vos missions.
Le principal risque que support un travailleur indépendant se situe au niveau financier. Un retard de paiement, ou pire la faillite d'un client, peut vite devenir problématique et générer des difficultés de trésorerie. Les situations de dépendance économique (présence d'un seul client) accentuent ce risque.
Dans la mesure où le besoin en financement est d'une grande importance, il est recommandé d'opter pour la société anonyme (SAS) ou la société par actions simplifiée (SAS).
Le travailleur indépendant n'étant pas un salarié, il ne peut percevoir de salaire. Il doit donc établir des factures. La rémunération de son travail se fait donc par le paiement de ces factures.