Le syndrome dysexécutif créé des difficultés d'organisation et de planification. Classer, hiérarchiser, faire le tri dans des informations, dans leurs idées, est souvent un véritable défi. Le comportement aussi peut être impacté par ce syndrome. L'impulsivité est souvent un point commun aux personnes dysexécutives.
En psychologie, les fonctions exécutives désignent des processus cognitifs et regroupent des fonctions élaborées comme la logique, la stratégie, la planification, la résolution de problèmes et le raisonnement.
C'est l'aptitude à inhiber, à résister ou à ne pas agir sous le coup de l'impulsion et la capacité d'interrompre son comportement au moment opportun. Le défaut d'inhibition constitue le déficit central dans le TDA/H. « Déclencher une action, c'est donc en inhiber beaucoup d'autres.
Les fonctions exécutives nous permettent de relever un défi, de résoudre un problème ou de faire face à notre environnement en changement constant. Leurs dysfonctions entraînent généralement un manque d'adaptation à la situation et l'échec de l'exécution nécessaire pour atteindre notre but.
Les fonctions exécutives sont essentielles, ce sont les compétences cognitives qui nous permettent d'agir de façon organisée pour atteindre nos objectifs. Les experts en relèvent trois principales : la mémoire de travail, le contrôle inhibiteur et la flexibilité cognitive.
Un trouble ou déclin cognitif correspond à une altération d'une ou plusieurs fonctions cognitives, quel que soit le mécanisme en cause, son origine ou sa réversibilité. Un trouble cognitif peut avoir une origine neurologique, psychiatrique, médicamenteuse, etc.
Le neuropsychologue contribue à l'établissement du diagnostic en effectuant un "bilan mémoire" ou bilan neuropsychologique. Celui-ci évalue les fonctions cognitives, intellectuelles et perceptives du patient.
Les personnes atteintes d'un bas niveau d'inhibition latente peuvent présenter les symptômes suivants : syndrome général d'adaptation (stress), migraines ophtalmiques (scotome) suivie de céphalées très douloureuses, des crises d'hypotension, des phénomènes de confusion voire de schizophrénie.
L'inhibition : définition
L'inhibition de l'impulsivité concerne le contrôle intentionnel du comportement, de la distraction et des impulsions. Il s'agit de la capacité qu'a un individu à choisir de façon délibérée une solution plus réfléchie, et donc adaptée, afin d'atteindre un objectif.
Parmi les tests pour évaluer la prise de décision, on retrouve le Iowa Gambling Task. Autocontrôle. Il consiste à moduler ou inhiber son comportement et ses actions en fonction du contexte et des exigences externes. Généralement, un manque d'inhibition se traduit par de l'impulsivité.
Ce sont les capacités de notre cerveau qui nous permettent d'être en interaction avec notre environnement : elles permettent de percevoir, se concentrer, acquérir des connaissances, raisonner, s'adapter et interagir avec les autres.
Faire preuve de flexibilité cognitive, c'est d'être capable d'être souple dans sa façon de comprendre les situations et d'y réagir, et cela, en fonction de la réalité.
Il faut plutôt s'inquiéter quand l'entourage vous met en garde contre votre attitude : pertes de mémoires fréquentes et sur des sujets que vous maîtrisez habituellement, attitudes bizarres, rangements improbables, troubles du langage et de l'orientation dans des lieux que vous maîtrisez parfaitement jusqu'à présent.
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Ce test consiste principalement à dessiner une horloge et à placer les aiguilles correctement selon une heure précise. L'inscription des chiffres, leur positionnement, le nombre d'aiguilles ainsi que l'heure représentée sont évalués.
Les troubles cognitifs du déprimé se manifestent par un désintérêt, une lenteur à la prise de décision, des difficultés d'attention, de concentration et une perte de l'incitation à agir.
Les patients perdent progressivement la mémoire, le raisonnement et le sens critique, peuvent devenir amnésiques ou être désorientés. Les symptômes incluent la dégénérescence des mouvements comme les tremblements au repos ou la rigidité musculaire. Le malade peut avoir des difficultés dans l'exécution d'un mouvement.
Dispensée par un thérapeute formé à ces techniques, elle est basée sur un entraînement cognitif et sur l'apprentissage de stratégies cognitives. Cette aide permet au patient de résoudre les problèmes auxquels il doit faire face dans les exercices formels comme dans sa vie quotidienne.
Les fonctions exécutives représentent un ensemble de processus cognitifs permettant de réguler intentionnellement les pensées et les actions vers l'atteinte d'un but (Chevalier, 2010; Miyake et al., 2000). Elles jouent donc un rôle clé dans le développement, à la fois, langagier, cognitif et social de la personne.
Inhibition : capacité à résister aux distractions ou à inhiber une réponse attendue ou un commentaire qui vous traverse l'esprit.